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Paradoxe du menteur

Paradoxe du menteur
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le paradoxe du menteur est un paradoxe dérivé du paradoxe du Crétois (ou paradoxe d'Épiménide). Ce paradoxe aurait été inventé par Eubulide, un adversaire d'Aristote[1]. Sous sa forme la plus concise, il s'énonce ainsi : « un homme déclare « Je mens ». Si c'est vrai, c'est faux. Si c'est faux, c'est vrai. » On peut y voir deux interprétations : En tant qu'énoncé, cette phrase dit : « Cette phrase est fausse. » ;En tant que propos, il faut comprendre : « Je mens maintenant. » Le paradoxe[modifier | modifier le code] On attribue le paradoxe du menteur à Épiménide le Crétois (VIIe siècle av. « Un homme disait qu'il était en train de mentir. On pourrait allonger ce paradoxe par cet énoncé : « La phrase suivante est fausse. Attribuons à Épiménide le propos « Tous les Crétois sont des menteurs. » Ceci était considéré par les philosophes antiques comme un paradoxe puisqu'il échappait au principe de non-contradiction. Related:  Philo

Loi de Brooks Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de Brooks — d'après Frederick Brooks — est une prédiction sur la productivité des projets informatiques : « Ajouter des personnes à un projet en retard accroît son retard » (formulation originale : « Adding manpower to a late software project makes it later »). Le postulat est que la plupart des tâches ne sont pas partitionnables et que les nouveaux arrivants vont faire perdre du temps aux équipes en place en temps de communication. Ferdinand Buisson Ferdinand Buisson, dans les années 1920. Plaque commémorative Il a été directeur de l'Enseignement primaire en France de 1879 à 1896. En 1905, il préside la commission parlementaire chargée de mettre en œuvre la loi de séparation des Églises et de l'État. Il est connu pour son combat en faveur d'un enseignement laïc. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Ferdinand Buisson est né le 20 décembre 1841 dans une famille protestante. Engagement politique[modifier | modifier le code] Figure historique du protestantisme libéral, il s'exile volontairement en Suisse sous le Second Empire, de 1866 à 1870, car il refuse de prêter serment au nouveau pouvoir ; il est professeur à l'Académie de Neuchâtel[8]. Refusant d'enseigner la philosophie, car désireux d'œuvrer en faveur des enfants les plus pauvres, il est, grâce à son amitié avec le ministre de l'Instruction publique Jules Simon, nommé à la direction des établissements scolaires parisiens.

Loi de Hofstadter Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de Hofstadter (ou Loi de glissement de planning) est une loi empirique concernant la difficulté de la planification dans le domaine de la recherche et du développement. Elle est régulièrement constatée dans le domaine du développement de logiciel. Elle affirme : « Il faut toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la Loi de Hofstadter. » Cette loi a été énoncée par l'universitaire américain Douglas Hofstadter dans son œuvre-phare, Gödel, Escher, Bach : Les Brins d'une Guirlande Éternelle (1979, Prix Pulitzer en 1980). Dans le domaine du génie logiciel, la méthode d'extreme programming tente de prendre en compte la difficulté évoquée par la loi de Hofstadter. Cette loi fut initialement en relation avec les ordinateurs jouant aux échecs, où les meilleurs joueurs battaient toujours les machines, même si les machines surpassaient les joueurs dans l'analyse récursive. Voir aussi[modifier | modifier le code]

Protagoras Biographie[modifier | modifier le code] Les dates précises de la naissance et de la mort de Protagoras sont incertaines[21]. Après avoir un temps proposé 485[22], les recherches contemporaines font désormais naître Protagoras vers 490[23]. Elles suivent ainsi la chronologie d'Apollodore, et la date plus précise de 492 est parfois avancée[24]. Platon affirme que le sophiste serait mort à 70 ans[18], ce qui situerait sa mort vers 420. À l'opposé, Diogène Laërce[29] rapporte qu'il était d'origine humble, exerçant au départ un travail manuel. Devenu sophiste, Protagoras séjourna plusieurs fois à Athènes. Plusieurs témoignages suggèrent un lien entre Périclès et Protagoras. Localisation de Thourioi, indiquée "Thurii" sur la carte. Apulée[41] et Diogène[42] rapportent un procès entre Protagoras et son disciple Évathlos : Évathlos refusait de payer son maître parce qu’il n'avait pas encore gagné de procès. Les dernières années de Protagoras semblent marquées par des événements tumultueux.

Principe de Peter Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le principe de Peter, également appelé « syndrome de la promotion Focus », est une loi empirique relative aux organisations hiérarchiques proposée par Laurence J. Peter et Raymond Hull dans l'ouvrage Le Principe de Peter (1970)[1]. Selon ce principe, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence » avec le corollaire qu'« Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité. » L'ouvrage de Peter et Hull est rédigé sur un ton satirique mais le principe qu'il expose a fait l'objet d'études universitaires étudiant sa validité par la modélisation ou par la confrontation à des cas réels, certaines concluant à sa validité complète ou partielle. Présentation de la thèse[modifier | modifier le code] Explication du principe[modifier | modifier le code] Ces dernières hypothèses ne sont qu'une interprétation non systématiquement retenue du principe de Peter. ↑ Laurence J.

Âges de la vie Les âges de la vie sont une conception consistant à diviser la vie en plusieurs périodes. Elle apparaît avec l'Antiquité latine, qui dispose d'un calendrier et d'un État-civil fiables, là où les grecs ne connaissaient qu'approximativement leur âge, fonctionnant en krisis (« classes d'âge » critérisées selon l'apparence physique : le mot krisis, qui donne « crise », donne aussi « critère »)[1]. Selon Claude Galien, la vie comprend quatre âges[3] : l'adolescence, où le corps s'accroît ; la jeunesse, âge où l'homme ayant fini de croître peut assister les autres ; l'âge viril, où le corps consume autant qu'il consomme d'aliments ; la vieillesse, qui voit l'homme se refroidir et se dessécher progressivement. Ces quatre âges sont comparés par certains auteurs aux quatre saisons de l'année et aux quatre éléments. Isidore de Séville distingue six âges : enfance, puérilité, adolescence, jeunesse, virilité et vieillesse[4]. Femmes Hommes Marc Augé.

Loi de Pareto Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Sur les autres projets Wikimedia : Pareto, sur Wikisource Patronyme[modifier | modifier le code] Pareto est un nom de famille notamment porté par : Graziella Pareto (1889-1973), soprano espagnole.Lorenzo Pareto (1800-1865), géologue et ministre italienRaphaël Pareto (ou Raffaele) (1812-1882), père de Vilfredo Pareto et ingénieur italien.Vilfredo Pareto (1848-1923), sociologue et économiste italien, voir aussi Optimum de Pareto. Autres[modifier | modifier le code]

Le Rire (Henri Bergson) Le Rire : essai sur la signification du comique est un ouvrage du philosophe Henri Bergson paru le 1er mai 1900. Comme Bergson le dit dans sa préface de 1924, son essai se concentre plus exactement sur « le rire spécialement provoqué par le comique. » La thèse défendue dans l’ouvrage est que ce qui provoque le rire est le placage de la mécanique sur du vivant. Le rire y est considéré comme une punition de la société envers les êtres qui se laissent aller à la raideur et oublient la souplesse exigée par la vie. Le livre est composé de trois articles (les trois chapitres) qui avaient précédemment été publiés dans la Revue de Paris[1]. Comme il l'explique dans la préface à l'édition de 1924, l'idée fut de rassembler des articles épars en les arrangeant de telle manière qu'ils eurent du sens[2]. Dans le premier chapitre, Bergson fait trois observations sur le rire : Il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain. Bergson définit la comédie comme « un jeu qui imite la vie ».

Règle de Taylor Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Règle de Taylor est une règle moderne de politique monétaire, énoncée en premier lieu par l’économiste John B. Taylor, en 1993. Elle relie le taux d'intérêt décidé par la banque centrale au taux d'inflation de l'économie et à l’écart entre le niveau du PIB et son niveau potentiel : avec le taux directeur fixé par la banque centrale à l’instant le taux d'inflation, la cible d'inflation de la banque centrale, le taux d'intérêt réel à l’instant et les niveaux respectifs du PIB et du PIB potentiel, et des coefficients. Les coefficients sont soit calibrés, soit déterminés économétriquement par les économistes des banques centrales, pour la zone monétaire concernée ; l’équation de Taylor (ou bien une de ses variantes) permet alors de calculer la valeur optimale à fixer pour le principal taux directeur de la banque centrale, ce dernier ayant une grande influence sur les taux d’intérêt de la zone économique. Interprétation[modifier | modifier le code] ).

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