
Convention Internationale relative aux droits de l'enfant Texte intégral Préambule Les États parties à la présente Convention, considérant que, conformément aux principes proclamés dans la Charte des Nations Unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine ainsi que l’égalité et le caractère inaliénable de leurs droits sont le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde; ayant à l’esprit le fait que les peuples des Nations Unies ont, dans la Charte, proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme et dans la dignité et la valeur de la personne humaine, et qu’ils ont résolu de favoriser le progrès social et d’instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande; rappelant que, dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, les Nations Unies ont proclamé que l’enfance a droit à une aide et à une assistance spéciales; sont convenus de ce qui suit : Première partie Article premier Article 2 1. 2. Article 3 1. 2. 3. Article 4 Article 5 Article 6 1. 2.
Almanach national pour 1791, de PH. L. Debucourt Contexte historique L’Assemblée constituante à l’œuvre Fin 1790, l’Assemblée constituante a déjà réussi à mettre en application une grande part des réformes fondamentales décidées depuis 1789. Bientôt la Constitution en projet doit sceller tous les acquis de la société nouvelle. Dès son origine, la Société des amis de la Constitution, futur Club des jacobins, contribue étroitement aux travaux de la Constituante. Les Parisiens d’alors, désireux de connaître les événements et les idées nouvelles, se précipitent sur la presse, qui connaît un développement extraordinaire. Analyse de l'image Un bilan radieux... Philibert Louis Debucourt, peintre qui préfère la gravure, illustre les transformations politiques et sociales en cours pour lesquelles se passionnent les acheteurs. Chacun affiche chez soi, en début d’année, un almanach mural orné d’une grande illustration et pourvu d’un emplacement réservé au calendrier.
Droits de l'homme en France Déclaration des droits de l'homme. Depuis la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la France est souvent appelée « la patrie des droits de l'homme », en raison de la vocation universelle de cette première déclaration des droits de l'homme. La France a joué un rôle important dans l'élaboration du droit international des droits de l'homme. Cependant, la France s'est vue à de nombreuses reprises condamnée par les organisations internationales des droits de l'homme. Histoire[modifier | modifier le code] L’Assemblée réunie à Versailles par la convocation des États généraux pour trouver une solution fiscale au déficit de l’État et passer outre le refus des parlements régionaux, se déclare Assemblée nationale en réunissant le 17 juin 1789 les trois ordres dont elle décide l'abolition, puis s’institue Assemblée constituante, et décide de rédiger une déclaration des principes fondamentaux à partir desquels sera établie une nouvelle Constitution.
Les citoyens actifs Contexte historique Les conditions du suffrage Sieyès élabore la distinction entre « citoyens actifs » et « citoyens passifs ». Tout Français est citoyen mais ne dispose pas de ce fait du droit de vote. L’Assemblée constituante édifie un régime d’étagement des droits politiques d’après des seuils fiscaux. Elle exclut les pauvres et n’accorde aux moins pauvres que le droit de désigner une minorité d’électeurs fortunés. Pour être « citoyen actif », il faut avoir au moins 25 ans, résider dans la ville ou le canton depuis au moins une année, être inscrit au rôle de la garde nationale dans la municipalité du domicile, avoir prêté le serment civique et acquitté le paiement d’une contribution directe égale à trois jours de travail. On estime cependant à plus de quatre millions les « citoyens actifs » de 1790, chiffre considérable si on le rapporte aux 200 000 électeurs de la France de Louis-Philippe cinquante ans plus tard. Analyse de l'image Carte d’électeur Interprétation
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 Déclaration des droits de l'homme et du citoyen Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, Le Barbier, vers 1789[1], huile sur toile, 71 x 56 cm, Paris, musée Carnavalet. À gauche, le peuple français se libérant des chaînes de l'Ancien Régime et portant la couronne de la souveraineté ; à droite, l'Être suprême, tenant un sceptre et montrant un delta lumineux portant en son centre « l’œil suprême de la Raison qui vient dissiper les nuages de l'erreur qui l'obscurcissaient » (l'oeil de la providence)[2], d'inspiration maçonnique[3]. Lire en ligne Texte sur Wikisource La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789[N 1] (parfois abrégée en DDHC) est un texte fondamental de la Révolution française qui énonce un ensemble de droits naturels individuels et communs, ainsi que les conditions de leur mise en œuvre. Le 9 juillet 1789, Jean-Joseph Mounier, député du Dauphiné, propose que la Constitution soit précédée d'une Déclaration[10],[11],[A 2].
La fête de la Fédération Contexte historique La genèse de la fête Il s’agit de la fête la plus célèbre de la Révolution française. Fête emblématique, au point qu’aujourd’hui encore notre fête nationale réunit en elle deux adversaires : la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, et la Fédération du 14 juillet 1790. L’intention primitive de la fête n’était pourtant pas celle d’une célébration unanime. L’idée était née en province, dans cet hiver 1790 où les alliances défensives, hantées par les souvenirs de la Grande Peur, n’avaient cessé de se nouer entre les gardes nationales et l’armée tout entière. Analyse de l'image La procession du Champ-de-Mars Monnet et Hellman ont souhaité rendre le caractère grandiose de la scène La gravure représente le Champ-de-Mars creusé en forme d’ellipse, tel qu’on pouvait le contempler de la loge qui abritait l’Assemblée nationale. Interprétation L’histoire et la légende
Connaissez-vous (vraiment) la Déclaration des Droits de l’Homme ? La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, ces principes sont inscrits dans la Déclarations Universelle des droits de l’Homme et méritent d’être rappelés. Au quotidien, et plus encore à chaque célébration de la journée internationale des droits de l’Homme, l’évocation de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme revient sur la toile. Si vous avez oublié certains articles, voire si vous ne les avez jamais consulté, cet article est fait spécialement pour vous. Article premier Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Article 2 Article 3 Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Article 4 Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. Article 5 Article 6 Article 7 Article 8 Article 9 Article 1
La Liberté Contexte historique Au lendemain de la prise de la Bastille, étendards, affiches et gravures commencent à diffuser des emblèmes du triomphe de la Révolution sur le despotisme. Symboles de la féodalité vaincue et personnifications des vertus révolutionnaires sont associés dans des combinaisons d’abord aléatoires. Mais de cette première irruption de symboles émerge une figure qui va incarner la Nation française, jusqu’à la chute de la monarchie du moins : la Liberté. Codifiée au XVIIe siècle, sa représentation a été soumise à des ajustements après 1789. L’Iconologie publiée par Gaucher en 1791 rappelle que la Liberté est représentée traditionnellement sous les traits d’une jeune femme vêtue de blanc, tenant d’une main le sceptre, qui « exprime l’empire que par elle l’homme a sur lui-même », et de l’autre le bonnet – pileus – qui distinguait l’esclave affranchi chez les Romains, le chat, ennemi de la contrainte, l’accompagnant parfois. Analyse des images Interprétation