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Occitan

Occitan
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Officialité de l'occitan en Europe. L’occitan ou langue d’oc (en occitan : occitan , lenga d'òc ou óucitan, lengo d’o) est une langue romane[9] parlée dans le tiers sud de la France, les Vallées occitanes et Guardia Piemontese (en Italie), le Val d’Aran (en Espagne) et à Monaco[1]. L'occitan est connu pour sa riche littérature à partir du XIIe siècle, époque où les troubadours vont commencer à la rendre illustre dans toutes les cours d’Europe. L'occitan est à l'origine d'une importante production culturelle[14] et d'une littérature qui s'étend de façon ininterrompue sur plus de mille ans depuis les troubairitz et troubadours jusqu'à aujourd'hui, couvrant un grand nombre de genres littéraires (poésie médiévale, théâtre baroque, livret d'opéra, roman philosophique,…). L’occitan présente une certaine variabilité, actuellement il n'existe pas de langue standard. Étymologie[modifier | modifier le code] la structure orographique.

Langue d'oïl La langue d'oïl (prononciation : /ɔ.il/[2]) est une langue romane qui regroupe la plupart des parlers romans d'une moitié Nord de la France[a], ainsi que ceux du sud de la Belgique (Belgique romane), des îles Anglo-Normandes, et ceux parlés dans une toute petite partie de la Suisse romande (canton du Jura) du Moyen Âge avec ses différentes variantes. Il peut aussi être utilisé pour désigner la famille linguistique proche du français avec ses langues-sœurs locales actuelles (berrichon, bourguignon, champenois, normand, picard, wallon, etc.). L'appellation au pluriel langues d'oïl est celle enregistrée et employée en France pour ces parlers considérés comme des langues régionales[3]. Cet ensemble de parlers est très rarement appelé oïlitan[4],[5],[6]. Jusqu'au XIIe siècle, la langue d'oïl est identique à ce qu'on appelle l’ancien français et englobe ses différents dialectes. L’appellation « langue d’oïl », quant à elle, semble en usage dès la fin du XIIIe siècle. Meyer, Paul : 1889.

Corse (langue) Le corse (autonyme : corsu, /ˈkor.su, /ˈkɔr.su/) est une langue romane étroitement apparentée au toscan, appartenant au groupe italo-roman et très proche des dialectes d'Italie centrale. Il n'y a pas de consensus au sujet de la classification du corse en tant que langue à part entière. En effet, pour la majorité des linguistes, il n'entre pas dans la définition généralement admise de langue romane distincte du point de vue typologique (structural), étant donné sa forte proximité avec le toscan et, dans une moindre mesure, les dialectes sicilo-calabrais[4],[5],[6],[7],[8],[9]. L'appellation de langue est jugée donc impropre par certains spécialistes des langues romanes, qui y voient une revendication politique sans fondement du point de vue linguistique, alors qu'elle est unanimement reconnue, par exemple, pour le sarde. On notera que le corse a été influencé légèrement par la langue française depuis le XIXe siècle[12]. Autrefois, chaque vallée parlait sa propre version du corse.

Flamand de France D'après l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le nombre de ses locuteurs est de 60 000 en 1999, soit une forte baisse par rapport à 1806, date à laquelle l'enquête linguistique de Montbret en compte 156 973[N 1]. Statut et spécificités[modifier | modifier le code] Par ailleurs, l'Institut de la langue régionale flamande (ANVT) fédère des associations et des élus de l'arrondissement de Dunkerque (de Dunkerque à Armentières) et a pour objectifs généraux de sauvegarder, transmettre et promouvoir le flamand français dans la vie sociale, culturelle et économique mais aussi d'obtenir des pouvoirs publics qu'il puisse être enseigné en tant que langue régionale de France. Histoire[modifier | modifier le code] Aire linguistique thioise puis flamande au cours des siècles, en France. Les chambres de rhétorique attestent d'une vie intellectuelle en flamand en Flandre française. XIXe siècle[modifier | modifier le code] XXe et XXIe siècles[modifier | modifier le code]

Picard Son utilisation quotidienne ayant fortement décliné, le picard est considéré par l'Unesco comme une langue « sérieusement en danger »[4]. Reconnaissance[modifier | modifier le code] La communauté française de Belgique a reconnu officiellement le picard comme langue régionale endogène à part entière, aux côtés du wallon, du gaumais (lorrain), du champenois et du francique (décret du 24 décembre 1990). Reconnaissance en France (journal Le Courrier Picard du 17 décembre 2021). On peut citer à ce sujet un extrait du rapport sur les langues de la France rédigé par Bernard Cerquiglini, directeur de l'Institut national de la langue française (branche du CNRS), à l’intention du ministre de l’Éducation nationale, de la recherche et de la technologie et du ministre de la Culture et de la Communication (avril 1999)[6] : Origine et variation dialectale[modifier | modifier le code] L'aire d'extension de la langue d'oïl, avec au nord le picard. On peut résumer ces effets de palatalisation ainsi :

Francoprovençal Le francoprovençal est une langue romane parlée en France, en Suisse et en Italie. C’est l'une des langues distinctes du groupe linguistique gallo-roman. L'expression peut induire en erreur car cette langue n'est pas un mélange de français et de provençal. Le francoprovençal est considéré comme une langue bien distincte. Le francoprovençal est répertorié dans l'atlas UNESCO des langues en danger dans le monde[9], ainsi que dans le rapport du parlement européen sur les langues menacées de disparition[10]. Dénominations de la langue[modifier | modifier le code] Franco-provençal, francoprovençal[modifier | modifier le code] Une catégorisation du francoprovençal (FP) par rapport aux langues romanes[11]. La création de l’expression franco-provençal est due au linguiste italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 : — Graziadio Isaia Ascoli Ce mot est désormais écrit en un seul mot, sans trait d’union, afin d'éviter la confusion et de souligner le caractère indépendant de cette langue. Nous avons :

Breton Le breton (en breton : brezhoneg, souvent prononcé : /breˈzõːnɛk/ ou /bʁeˈzõːnək/ dans les dialectes majoritaires KLT, /ˈbrəhõ̝nək/ ou /br̩ˈtõ̝/ dans certains parlers vannetais[3]) est une langue celtique parlée par 207 000 personnes en Bretagne en 2018. Ses locuteurs sont des brittophones ou bretonnants. Le breton appartient au groupe des langues celtiques brittoniques. Il est apparenté au cornique et au gallois, langues parlées au Royaume-Uni, bien que plus proche de la première. Le breton est reconnu comme langue régionale ou minoritaire de France et depuis 2004, comme langue de la région Bretagne, aux côtés du français et du gallo par le conseil régional. Il est classé comme « langue sérieusement en danger » selon l'Unesco[4]. Sa pratique traditionnelle est majoritairement concentrée dans l'ouest de la péninsule, au-delà d'une ligne allant de Plouha au nord jusqu'au pays de Muzillac au sud[5]. Le breton est généralement scindé en trois phases historiques : On sait aujourd’hui que :

Catalan Le catalan (en catalan : català), est une langue romane[2], parlée par environ 10 millions de personnes[N 1] dans la partie orientale de l'Espagne (la Catalogne, la Communauté valencienne — localement nommé « valencien » —, aux Îles Baléares, et dans la Frange d'Aragon), en Andorre et, dans une moindre proportion, en France (la majeure partie des Pyrénées-Orientales) et en Italie (la ville d'Alghero en Sardaigne). Il est issu du latin vulgaire introduit au IIe siècle av. J.-C. par les colons romains au nord-est de la péninsule Ibérique et au sud de la Gaule narbonnaise[3],[4]. Apparenté au groupe gallo-roman, il est très proche de l’occitan, en particulier le dialecte languedocien, avec lequel il partage une même origine et une tradition littéraire ancienne, mais présente aussi des traits qui le rapprochent du groupe ibéro-roman[5]. Depuis 1993, il est la seule langue officielle de la principauté d'Andorre. Trait commun avec le groupe gallo-roman : Trait commun avec l'occitan :

Alsacien L'alsacien (alsacien : Elsässisch, Elsàssisch ou encore Elsàsser Ditsch) est l'ensemble des parlers alémaniques et franciques traditionnels d'Alsace[4],[5]. Ces parlers sont qualifiés de « dialectes » dans le sens où ils sont caractérisés par leur oralité, varient dans l'espace et où leur grammaire et leur graphie ne sont pas codifiées. L'allemand standard est considéré comme le standard de référence de ces parlers dialectaux. Toutefois, tous ces dialectes ont une origine linguistique antérieure — située autour du IVe et du Ve siècle — et commune à celle de l'allemand standard, qui n'est, lui, apparu qu’au XVe siècle[4]. L'alsacien est la deuxième langue autochtone parlée en France (en nombre de locuteurs) après le français[7]. Définition[modifier | modifier le code] Aire de diffusion des dialectes alémaniques au XIXe et XXe siècles. S'étendant en Alsace, l'alsacien constitue un ensemble de dialectes, essentiellement issus de langues germaniques. Voyelles[modifier | modifier le code]

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