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L’intelligence collective n’est pas l’apanage du web

L’intelligence collective n’est pas l’apanage du web
Dans son acception moderne, l'intelligence collective recouvre l'interactivité entre des myriades d'individus. Pourtant, il existe une définition beaucoup plus physiologique. Qu’entend-on généralement par “intelligence collective” ? Pour le monde du web, la messe est dite : c’est le produit émergent de l’interaction entre plusieurs milliers, voire millions d’individus, certains ne partageant avec les autres qu’une quantité minimale de leur réflexion (c’est la théorie du surplus cognitif chère à Clay Shirky, comme il l’a développe dans on livre éponyme ou chez TED). Et bien entendu, c’est le web lui-même qui est le média de choix de cette intelligence collective. Cette définition repose sur certains postulats, pas toujours explicites : Plus on est de fous, plus on rit. La dynamique d’un couple créatif John Lennon... La nature du leadership au sein de ces couples est également difficile à déterminer. Entre Lennon et McCartney, la situation est encore plus ambiguë. ...

"Les systèmes d'information servent plus à mettre en relation qu'à stocker des données" -  Actualité | MSN Multimédia knowledge management Interview avec Aurélie Dudézert, auteur du livre "Knowledge Management 2.0" L'Atelier : Dans votre titre, vous accolez le terme 2.0 à Knowledge Management. En quoi celui-ci diffère-t-il avec le Knowledge Managementclassique? Aurélie Dudézert : Disons qu'auparavant le Knowledge Management était beaucoup plus local. Sont-ce l'arrivée de ces nouvelles technologies et l'apparition des digital natives qui ont permis cette évolution? Sans doute cette évolution n'aurait-elle pas pu prendre cette ampleur sans l'arrivée des Digital Natives et l'apparition des nouveaux outils sociaux. Cette combinaison de facteurs rend-t-elle les entreprises plus rapides à mettre en place ces nouveaux outils? Eh bien, paradoxalement, pas forcément.

L'intelligence collective peut tuer une bonne idée Je suis tombé il y a plusieurs années sur ce texte, l'œuvre géniale d'un créatif de talent qui a visiblement beaucoup d'expérience dans la publicité ou le marketing direct. Prenez le temps de lire l'intégralité de sa prose. J'adore ce traité humoristique pour parler de la bêtise collective. Et c'est tellement vrai. Voici comment on peut tuer une bonne idée ou tuer toute innovation par l'addition d'intelligences individuelles, ou comment chaque intelligence individuelle peut génèrer une stupidité collective. Probablement l'effet de foule qui a toujours rendu les hommes moins intelligents... Stratégie : prouver au lecteur que les poètes n’ont pas les pieds sur terre. Soudain, il déchante. Un peu tremblant, Jean de La Fontaine lit son titre: “la cigale et la fourmi”. Vexé de n’avoir pas ouvert la bouche le premier, le directeur marketing suggère de mettre “abeille”. Nouveau titre : “La mouche et la fourmi”. Nouveau titre : “La mouche et la coccinelle”. Le directeur des ventes se lève.

Théories de l'information Patrick Juignet, Philosciences.com, 2011. Nous allons essayer de préciser la notion d’information telle qu'elle est utilisée depuis Shannon dans les théories scientifiques dites "de l'information". Ces théories ne traitent pas de l'information au sens ordinaire, puisqu'elles excluent toute signification. Pourtant une confusion a été savamment organisée. Nous nous contenterons de rappels brefs, car les acteurs de cette geste informationnelle sont trop nombreux pour être tous cités et leurs travaux sont très spécialisés. 1/ Shannon le fondateur Un nouveau domaine de recherche apparaît en 1949, avec un livre intitulé The Mathematical Theory off Communication, écrit par l’ingénieur et mathématicien Claude Elwood Shannon. Cette incertitude a été définie par Shannon grâce à une approche probabiliste. Cela a aboutit à la formule : H (i) = - Somme pi log2 pi dans laquelle pi est la probabilité ni/N d'apparition de l'évènement i. 2/ L'extension informatique À partir de là l'informatique était née.

Pyramide & Hiérarchie : piliers de l’intelligence collective ? L’intelligence collective attire beaucoup de personnes qui pensent qu’il s’agit d’un concept ou d’une méthode pour en finir avec des organisations pyramidales d’un autre âge, pour en finir avec la hiérarchie qui opprime et nous transporter dans un monde merveilleux sans chef mais avec des gentils-organisateurs. Les modes collaboratifs non hiérarchiques et tout ce qui est dit “open” en général sont vus comme le modèle de gouvernance de l’avenir. Le reste est “has been” ! Les choses ne sont pas aussi simples…Qu’est-ce que la hiérarchie ? La hiérarchie se matérialise par un chef qu’on appelle manager, dirigeants, directeurs, gestionnaires… (parfois ce sont de drôles d’oiseaux !) Depuis 20 ans que je travaille comme chef ou collaborateur, entrepreneur ou salarié, je n’ai rien vu fonctionner efficacement sans chef (sur le niveau ordre). J’ai expérimenté plusieurs fois des situations où il n’y avait pas de chef, en particulier dans le monde associatif. 1. 2. 3. Qu’est-ce que la pyramide ?

Connaissance et gouvernance de l’information | Quel rapport entre la gouvernance de l’information et la connaissance. Celui, simplement qui base la connaissance sur l’information, et donc donne un point de vue qualitatif d’interdépendance entre les deux. L’information est le vecteur de développement de notre savoir et savoir-faire (connaissance et expérience). On entend très souvent parler de Knowledge Management ‑ KM (Management des connaissances), de gestion et capitalisation de connaissances, d’outils collaboratifs, de GED, etc. Il est possible de visualiser ces éléments très simplement, sous la forme d’un cycle de vie (voir le schéma ci-dessous) qui associe le monde de la gestion de l’information avec celui de la gestion du savoir (KM = Knowledge Management), et bien sûr avec celui des réseaux sociaux. Figure 9 : L’information : l’échelle vers l’acquisition des compétences Related posts:

Peut-on mesurer l’intelligence collective d’un groupe Suite à la publication de mon billet Le R.O.I. de l’intelligence collective enfin démontré ?, Roberta Faulhaber, Visual Practitioner, m’a envoyé un article très intéressant. Depuis fort longtemps, on mesure le quotient intellectuel des individus. C’est l’objet d’une étude publiée en 2010 par l’American Association for the Advancement of Science suite aux travaux d’un groupe de scientifiques réuni à l’initiative du MIT Center for Collective Intelligence (le célèbre Massachusetts Institute of Technology !) Evidence for a Collective Intelligence Factor in the Performance of Human Groups Introduction de l’article :Psychologists have repeatedly shown that a single statistical factor—often called “general intelligence”—emerges from the correlations among people’s performance on awide variety of cognitive tasks. L’étude montre que le “succès” du groupe est complètement corrélé à la capacité des membres du groupe à s’écouter, se respecter et se sentir reconnu. Related 25 October 2009 24 May 2008

CIGREF Usage des outils d’intelligence collective Le rôle des formes organisationnelles Une nouvelle publication des « Essentiels » de la première vague de projets de recherche du Programme ISD de la Fondation CIGREF : Cette étude baptisée « USE.ORG » a pour objet d’analyser le rôle de la structure Organisationnelle. Elle a été menée sous la responsabilité de Bernard Fallery, Professeur des Universités à l’Université Montpellier 2. [feuilleteur numérique] Les chercheurs se sont intéressés aux liens entre les usages de technologies collaboratives et les formes d’organisation. Cette recherche s’appuie sur 11 études de cas au cours desquelles a été observée une très grande hétérogénéité des usages. « Dans une entreprise, quelle que soit sa taille, il n’y a pas une technologie collaborative, mais des « situations collaboratives » qui évoluent autour de deux axes : les formes de coordination (intégrée ou différenciée), et les formes d’échanges (transmission, échange, travail en commun). Johan Jongejan présentation des résultats de recherche

L’intelligence collective en question (3/3) par @ceciledemailly 01net. le 19/06/13 à 07h00 Ce billet fait suite à mes deux précédents : l’un rapportait une étude de neurosciences donnant un point de vue intéressant sur l’intelligence collective ici, et l’autre parcourait quelques outils et méthodes sur la manière d’encourager l’intelligence collective dans l’entreprise là. Dans ce troisième billet, j’aborde ce que l’intelligence collective va changer pour certains rôles. Le manager Dans l’entreprise traditionnelle, le leader montre la direction et le manager trace la route. Le leader Si l’on regarde les leaders des entreprises qui se portent bien, ils ont un point commun : ils encouragent la créativité autour d’eux. Le leader du XXe siècle devait son charisme à sa capacité à répondre à tout, à emmener les suiveurs dans une direction décidée par lui, à convaincre par sa vision claire. Celui de ce début de XIe siècle doit sa réussite à son aptitude à faire émerger les bonnes idées. L’expert Encore un métier qui change. Le Community Manager Le connecteur

La gouvernance de l’information : nouvel enjeu autour de la gestion des données au sein du secteur public | Knowledge Center - MARKESS International La gouvernance de l’information vise à organiser une stratégie et un certain nombre de règles pour maîtriser au mieux et tirer parti des données et informations présentes au sein d’une organisation. Ainsi trois aspects recouvrent généralement cette notion : La qualité des données : en tant que matière première informationnelle, la donnée est l’élément clé de traitement d’un processus qui aboutira à une prise de décision ou à la délivrance d’un service. C’est pourquoi il est nécessaire de garantir la qualité des données afin d’enrayer notamment les sources d’erreurs défavorables à tout bon fonctionnement ;La gestion du cycle de vie des données : la donnée peut être vue comme un « objet » dont il convient de gérer le cycle de vie de sa création à sa destruction en passant par son traitement et sa conservation dans le temps (archivage sur des périodes plus ou moins longues). Pour en savoir plus et téléchargez la synthèse

Intelligence Collective | Clés Les pilotes d’une escadrille d’acrobatie aérienne forment un seul ensemble. Jim Rough et Tom Atlee, fondateurs du Co-Intelligence Institute, aux Etats-Unis, comparent le rituel de préparation d’un vol (chaque manœuvre mentalement visualisée, les yeux fermés) à celui d’une tribu de chasseurs chamaniques. Quand ils sont en grande forme, les pilotes eux-mêmes sont étonnés : ils parlent de leur escadrille comme d’une « intelligence collective » qui les dépasse tous. Face aux innombrables crises qui nous assaillent, l’intelligence collective est devenue un concept clé, auquel s’accrochent de plus en plus d’espoirs. Elle devrait, se dit-on, pouvoir résoudre bien des problèmes – impasses écologiques et grandes injustices – puisque sa logique enseigne à l’individu que son intérêt, même égoïste, est d’aider l’autre dans son épanouissement. Bêtise ou sagesse des foules ? Au départ, toute intelligence est collective. Cela n’empêche cependant pas une foule, même de surdoués, de pouvoir être stupide.

Les trois niveaux d'analyse du SI

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