background preloader

Réalisme - écriture

Réalisme - écriture

Gustave Flaubert Auteurs français ► XIXe siècle ► vous êtes ici Auteurs français Vie de Flaubert Né à Rouen, fils de chirurgien, Gustave Flaubert connaît dès l’enfance la monotonie de la vie en province et s’en inspirera lorsqu’il écrira Madame Bovary (1857) et le Dictionnaire des idées reçues (posthume, 1911). Il commence sans enthousiasme ni assiduité de classiques études de droit à Paris mais, atteint d’une maladie nerveuse aux environs de l’année 1844, il doit les interrompre prématurément. Devenu un rentier précoce, il vit dès lors retiré à Croisset, petite localité proche de Rouen où sa famille a acheté une propriété. Dans la carrière de Flaubert, les échecs de librairie ne manquent pas, puisque ni l’Éducation sentimentale, ni la Tentation de saint Antoine, ni le Candidat ne trouvent leur public. Œuvres de Flaubert Entre romantisme et réalisme On a souvent fait de Flaubert – cela de son vivant et à son corps défendant – le chef de l’école réaliste. Travail de l’écrivain Œuvres de jeunesse Bibliographie

ressources - Madame Bovary - madame bovary, c'est moi Yvan Leclerc Une transmission peu fiable C’est assurément la citation la plus célèbre de Flaubert : « Madame Bovary, c’est moi. » Or, cette phrase, Flaubert ne l’a jamais écrite. Du moins, on ne la trouve dans aucun de ses textes actuellement connus, ni dans une lettre, ni dans un carnet de notes ni dans le dossier de genèse de Madame Bovary. Flaubert aurait dit cette phrase. Si l’énoncé « Madame Bovary, c’est moi » est à ce point sujet à suspicion légitime, c’est d’abord en raison de la chaîne de transmission. « Une personne qui a connu très intimement Mlle Amélie Bosquet, la correspondante de Flaubert, me racontait dernièrement que Mlle Bosquet ayant demandé au romancier d’où il avait tiré le personnage de Mme Bovary, il aurait répondu très nettement, et plusieurs fois répété : « Mme Bovary, c’est moi ! La personne qui a servi de maillon intermédiaire entre Amélie Bosquet et René Descharmes n’est pas nommée. Ce que Flaubert écrit dans ses lettres Pas de lien charnel Pas de lien affectif NB.

Les Mains libres de Paul Eluard et Man Ray, séquence de terminale L Beau comme la rencontre sur une table de dissection d’un parapluie et d’une machine à coudre. Isidore Ducasse alias le Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, 1868. Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie, J-C G, 2006 Cette étrange comparaison, reprise d’ailleurs par André Breton dans Le Manifeste du Surréalisme en 1924, illustre parfaitement un des principes fondamentaux du mouvement : effectuer des rapprochements inattendus et improbables afin de faire jaillir une « révélation », fruit de la « collision » d’objets et/ou de mots. Couverture de l’édition Jeanne Bucher, Paris 1937 « Pour collaborer, peintres et poètes se veulent libres. Donner à voir, extrait de « Physique de la poésie », 1939 Vous trouverez ci-dessous des exemples de collaborations artistiques auxquelles le poète a participé. Paul Eluard 1922 Répétitions recueil illustré par le peintre Max Ernst avec des collages et des dessins. Le groupe surréaliste. Man Ray

Related: