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« Tout va s’effondrer. Alors... préparons la suite »

« Tout va s’effondrer. Alors... préparons la suite »
Sur quels faits vous appuyez-vous pour affirmer que l’effondrement est possible ? Nous avons rassemblé un faisceau de preuves qui viennent des publications scientifiques. Les plus évidentes sont liées au fait que notre civilisation est basée à la fois sur les énergies fossiles et sur le système-dette. Le pic de pétrole conventionnel a eu lieu en 2006-2007, on est entrés dans la phase où l’on exploite le pétrole non conventionnel : sables bitumineux, gaz de schiste, pétroles de schiste, etc. Ensuite, il y a un siècle, on investissait un baril de pétrole et on en retirait cent. En même temps, pour fonctionner, notre société a besoin de toujours plus de croissance. Dans ce schéma, quelle place a la crise écologique ? Dans notre livre, on prend la métaphore de la voiture. Pablo Servigne Donc la crise écologique est beaucoup plus grave que les crises économiques. Parmi toutes ces catastrophes, quelle est celle qui risque de déclencher les autres ? Oui. Des maisons au Hameau des buis Related:  Chaos ou Renaissance ?

« On atteint le point critique : l’effondrement de notre civilisation » La pensée de François Roddier est complexe. Il faut du temps pour l’assimiler. Mais son intérêt vaut largement les minutes nécessaires à son appréhension. En mariant l’économie, la biologie et la thermodynamique (l’étude de l’énergie et de ses transformations), cet astrophysicien de presque 80 ans propose une lecture étonnante et passionnante de notre monde et de ses crises. Parfait pour stimuler son cerveau. Voici d’abord une présentation de sa démarche, tirée d’une conférence organisée le 12 mars par le think tank The Shift project : « Tout comme les animaux mangent pour vivre, l’humanité se nourrit d’énergie, notamment du pétrole. Conférence de François Roddier le 12 mars 2015 Pour comprendre son propos, il faut savoir les trois choses suivantes : François Roddier évoque la notion de systèmes dissipatifs. Rue89 : Comment en êtes-vous venu à appliquer les lois de la thermodynamique à l’économie ? Est-ce nouveau comme raisonnement ? Vous parlez souvent de l’information. Oui tout à fait.

Les nouvelles technologies vont-elles réinventer l'homme ? Les technologies d’information et de communication ont la discutable vertu de propager des idées capables de mobiliser des mouvements d’opinions qui incitent parfois à réunir les moyens pour les réaliser. C’est ainsi que se développent dans le cyberespace des associations dites « transhumanistes » qui tentent de persuader nos contemporains de la prochaine émergence d’un homme nouveau, grâce aux technologies nouvelles axées sur la maîtrise du vivant et l’augmentation des facultés cognitives. L’Association transhumaniste mondiale a ainsi vu le jour en 1998 aux États-Unis, et s’est donné un Manifeste qui revendique notamment « le droit moral de ceux qui le désirent, de se servir de la technologie pour accroître leurs capacités physiques, mentales ou reproductives et d’être davantage maîtres de leur propre vie. En quoi percevons-nous donc dans l’actuel pouvoir des techniques l’annonce d’une coupure dans le processus par lequel l’homme a justement produit ces techniques ? Que conclure ?

Gabriel Plassat Ford a inventé le Fordisme, qui s'est ensuite répandu dans tous les secteurs industriels impliquant des productions en série. Toyota a mis en oeuvre le lean, qui s'est lui aussi étendu pour arriver, transformé, aux startups. Ce n'est pas un hasard si l'automobile invente tous les 50 ans de nouveaux processus. Les industriels de l'automobile, les équipementiers, les opérateurs de transports, les énergéticiens, tous les acteurs de cette ex-filière, comme Ford, cherchent le nouveau Fordisme - Lean - ... Quel sera le(s) prochain(s) concept(s) dominant pour innover dans un écosystème complexe en mutation ? Dans un écosystème en mutation, la position des acteurs n'est pas établie, stable et les notions de rang disparaissent. François Bellanger propose de parler de "piéton PME". Dans cet environnement fractal et distribué, devant s'adresser à la mutlitude de piétons PME, quelles solutions pour des structures lourdes et pyramidales ? Quelle pourrait être cette 3ème forme d'organisation ?

L'avenir en question / Future at stake: L'avenir en question L'avenir en question Changer pour survivre L'ouvrage: l'avenir en question se trouve sur Amazon , Decititre, chaPitre ou à la FNACA présent disponible sur Kindle.Jamais le monde n’a présenté un visage aussi paradoxal. Tandis que le progrès technique s’accélère à un rythme vertigineux, la crise économique et financière s’accompagne d’une grave crise écologique et d’une raréfaction des ressources naturelles. Des solutions existent pour assurer la préservation des ressources et de l’environnement, tout en poursuivant l’évolution vers un monde de plus en plus interconnecté et complexe.L’ouvrage analyse les changements considérables auxquels la société est actuellement confrontée. Ces changements sont pour une part induits par des progrès technologiques de plus en plus rapides. Les changements à opérer concernent l’ensemble du système économique. Les progrès récents dans l’étude des systèmes complexes aident à mieux comprendre la nature de l’évolution en cours.

Comment la gauche et la contre-culture sont tombées dans le piège de l'utopie numérique Pour l'historien Fred Turner, qui retrace la filiation entre les idéaux communautaires des années 60 et la vision d'un Internet comme espace de salut pour l'individu et le collectif, le pouvoir de fascination des réseaux est plus vivant que jamais et nourrit l'idéologie de l'économie numérique autant que les marges d'Internet. Selon lui, tant que la politique sera laissée de côté, aucun ordinateur ne changera le monde. L’historien américain Fred Turner, de passage à Paris pour donner deux conférences, revient sur sa thèse iconoclaste: selon ce chercheur qui enseigne au département des sciences de la communication de l’université de Stanford, tous les éléments de l’utopie numérique, qui voit dans l’avènement de la micro-informatique et des réseaux dématérialisés le moyen pour l’individu de s’émanciper d’une société hiérarchique, bureaucratique et aliénante, remontent à la contre-culture développée par les hippies de la côte Ouest dans les années 60. Fred Turner Jean-Laurent Cassely

Kaya, l'équation qui calcule l'avenir de l'humanité Quand, en 1972, Dennis Meadows propose au Club de Rome le rapport qui le fera connaître, le monde en pleine croissance économique et démographique refuse de considérer avec sérieux le pessimisme du chercheur et de son équipe du MIT. Quarante ans plus tard, la planète réalise à quel point Meadows avait pu tomber juste dans ses analyses. Pour qu’elle soit réaliste, il est désormais accepté que l’écologie doit être imbriquée dans des problématiques globales : économiques, scientifiques et démographiques. Dennis Meadows, 2012. 76 % des français estiment que le réchauffement climatique aura un impact sur leur vie. Ne serait-ce pas un signe positif qui inciterait la sphère politique à mettre en œuvre des chantiers ambitieux, que ce soit réellement de bonne foi ou pour tenter de séduire un électorat potentiel ? Qu’implique la nécessité d’avoir une vision globale ? Premièrement, il est question d’énergie primaire sans qu’une quelconque distinction soit faite sur la nature de celle-ci.

Quelles sont les visions possibles d'un avenir durable La transition écologique : l’ampleur du changement à amorcer et la nécessité du débat La globalisation des échanges et de la communication à l’échelle de la planète résonne paradoxalement avec la confrontation aux limites de celle-ci. La reconnaissance de l’irréversibilité des atteintes portées à l’environnement, de la globalité des menaces liées aux changements climatiques ou au déclin de la biodiversité, ou encore des limites de certaines ressources naturelles pourtant essentielles au développement économique a conduit à poser la question d’un découplage entre développement économique et pression environnementale. Ceci alors même que le rythme des dégradations s’accélère et que la mesure des impacts reste difficile à appréhender. Nouveaux risques et incertitudes bouleversent le champ d’analyse et d’action. La transition suppose d’agir simultanément sur la transformation des modèles productifs et sur la mise en place de régulations. il doit viser un renforcement collectif de capacités.

Internet et le capitalisme: le paradis selon Rifkin, l'enfer pour Attali La salle était archi-comble. Le sujet était délibérément polémique: internet va-t-il tuer le capitalisme? Et les intervenants prestigieux. Côté américain, Jeremy Rifkin, dans le rôle du prospectiviste, auteur de "La troisième révolution industrielle", et de "La Nouvelle société du coût marginal zéro", tous les deux sortis cet automne en français. Jeremy Rifkin lit un texte préparé, édifiante synthèse de ses deux précédents ouvrages. Dans ces trois cas, estime-t-il, il y a eu l’arrivée d’une nouvelle technologie qui a entraîné une révolution industrielle, une révolution des transports et de l’énergie. La mort annoncée du capitalisme Pour Jeremy Rifkin, la bonne nouvelle ne s’arrête pas là. Jeremy Rifkin rêve de la future société, ou l’usage sera plus important que l’objet et ou le partage remplacera l’échange. Or le capitalisme est fondé sur le profit. Une thèse battue en brèche par Attali Jacques Attali arrive en scène comme un toréador. Pour lui, internet, c'est le monopole !

Jeremy Rifkin, l’Internet des objets et la société des Barbapapa On savait depuis son livre sur la troisième révolution industrielle, mais cela se confirme avec son dernier livre (« La société du coût marginal zéro ») que Jeremy Rifkin envisageait l’avenir radieux de la production et de la consommation d’objets de sa future société d’hyper abondance sur le mode de « l’Internet des objets » : des imprimantes 3D partout, permettant à chacun de produire à domicile ou dans de micro-unités d’innombrables objets matériels de la vie quotidienne, jusqu’à des « voitures imprimées », en étant guidé par des programmes en ligne (logiciels gratuits), moyennant divers matériaux de base, plastiques souvent, mais aussi « ordures, papier recyclé, plastique recyclé, métaux recyclés.. » (voir ce court entretien). On a depuis longtemps L’INTERNET DE L’INFORMATION, mais deux autres grands réseaux viendraient s’y connecter pour former le système de production du futur. Cette plasticité infinie des objets et des formes ne vous rappelle rien ?

Jeremy Rifkin : “Ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre lui” Il y a vingt-cinq ans, c'était la star du ring, le « boss », vainqueur du communisme par K-O ! Aujourd'hui, le capitalisme est un champion usé par la crise, miné par les contradictions et politiquement à bout de souffle. Pour l'économiste américain Jeremy Rifkin, nous assistons, tout simplement, à son éclipse. Nous nous éveillons, dites-vous, à « une nouvelle réalité – celle des communaux collaboratifs ». “J’ai découvert l’existence d’un paradoxe profondément enfoui au cœur du capitalisme, et qui n’avait pas encore été mis au jour.” Qu'est ce qui provoque ce changement de paradigme ? Chaque entrepreneur, comme nous le savons, est en chasse de nouvelles technologies pour améliorer la productivité de son entreprise, réduire les coûts marginaux, mettre sur le marché des produits moins chers, attirer plus de consommateurs, gagner des parts de marché, et satisfaire les investisseurs. C'est pourtant ce qu'il se passe ? Et aujourd'hui ? Le changement est à la porte.

Vivons-nous une nouvelle Renaissance? Patrice van Eersel On peut s’amuser à la poser à l’envers : si nous remontions le temps avec une caméra, pour aller interviewer des Italiens ou des Flamands de la fin du xve siècle, comment définiraient-ils leur Renaissance ? Sans doute seraient-ils bien embarrassés. Ce mot, rinascita en italien, ne désignait alors, pour une élite, que la redécouverte des lettres et des arts de l’Antiquité et pas du tout le bouleversement général qu’allaient provoquer l’invention de l’imprimerie, la découverte de l’Amérique ou, bientôt, la révolution cosmologique de Copernic. • des moyens de communication qui télescopent l’espace-temps ; • un basculement géopolitique qui remodèle la planète ; • une mondialisation inexorable et encore dissymétrique ; • une prise de conscience de la finitude des ressources et le rallongement de la vie ; • une généralisation du doute ; • une remise en question éthique de l’individualisme exacerbé. Tout aussi spectaculaire : la vitesse

Thierry Gaudin : « La vraie Renaissance démarrera après 40 ans de restructuration autoritaire » TG : Ma première réaction : la démographie. Il faut avoir en tête la courbe du Moyen-âge. Entre 1100 et 1300, la population européenne triple, jusqu'à 40 habitants au km2, grâce à d'importants progrès techniques : les socs de charrue en fer, la sélection des semences, les premières proto-usines utilisant l'énergie hydraulique (moulins), etc. Le gouvernail arrière arrive de Chine – on le voit la première fois en 1242 dans les villes de la Ligue hanséatique, mais c'est le Portufais Henri le Navigateur qui va généraliser son usage sur les Caravelles, depuis l'Algarve, d'où sortiront Vasco de Gama, Christophe Colomb et compagnie – dans l'idée de la traversée transatlantique. Jean Guimpel décrit tout ça fort bien dans « La révolution industrielle au Moyen-âge » (Seuil, 2002). Donc explosion démographique et grande prospérité… ce qui est notamment du aussi au fait que la classe dirigeante était partie aux croisades !

Réchauffement climatique : l'avenir n'a pas besoin de nous ! LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Pierre Dupuy (Philosophe, professeur à l'université de Stanford, Etats-Unis) Pendant que la France se livrait à l'un de ses psychodrames politiques favoris, de mauvaises nouvelles nous arrivaient du Japon. Elles concernaient l'avenir du monde, certes peu de chose en regard du remaniement de l'exécutif hexagonal. Réuni à Yokohama, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) préparait son nouveau rapport et laissait filtrer ce qu'en seront les grandes lignes. Lire : Réchauffement : une révolution économique est nécessaire Lire : le troisième volet du rapport du GIEC sur l'atténuation du changement climatique >> Relisez nos articles sur le premier et le second volet du 5ème rapport du GIEC Nous devrions nous y habituer : chaque fois, les nouvelles évaluations sont pires que le pire des scénarios précédents. Je voudrais suggérer une réponse, rarement avancée. notre carte des impacts du réchauffement climatique

Une étude de la Nasa met en garde contre la chute de l'Empire occidental Selon une étude américaine, la question n’a rien de théorique: notre civilisation serait condamnée à un effondrement total. Cette mise en garde ne vient pas d'un Nostradamus des temps modernes, mais d'un groupe de scientifiques qui ont utilisé un mode de recherche original: les enseignements de l’Histoire. Le site du Guardian rapporte que des sociologues et des naturalistes ont développé un nouveau modèle montrant comment "une tempête parfaite" pourrait détruire la civilisation actuelle. Cette nouvelle étude dont nous avions erronément annoncé le financement par la Nasa sur base des informations du Guardian, met en lumière la manière dont l’exploitation des ressources et l’inégale distribution des richesses mènera " dans quelques décennies " à un effondrement de notre système économique. Toutes les civilisations finissent par disparaître L’étude réunit des données historiques montrant que la disparition des civilisations est un phénomène récurrent. Deux scénarios catastrophe J-Cl V.

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