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Biens Communs : de la nature à la connaissance (Hervé Le Crosnier)

Biens Communs : de la nature à la connaissance (Hervé Le Crosnier)
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Les convivialistes - L’archipel, une notion dont le temps est venu La notion d’archipel a été souvent utilisée depuis trois ans dans le Collectif « Pouvoir citoyen en marche », continuation des « Etats généraux du pouvoir citoyen »). Elle est devenue pour beaucoup une « aide à penser » l’aventure intellectuelle et politique dans laquelle ce groupe s’est engagée face à la situation mondiale, courant 2013. Sans prendre le temps d’approfondir sa signification, même si nul n’ignorait qu’elle avait sa source dans la pensée du magnifique auteur Edouard Glissant, originaire d’une des îles de l’archipel le plus connu en France, celui des Caraïbes. La notion évoquait tout de suite, pour qui la découvrait, une réalité tangible : celle de plusieurs îles rassemblées par une même géographie proche, mais que les chocs de l’Histoire avaient entrainées dans des cultures et des institutions spécifiques. I – Le contexte de son usage aujourd’hui II – Un examen attentif de la pensée d’Édouard Glissant, Puis un autre extrait, plus proche de notre intention actuelle :

C & F Éditions Les connaissances sont des ressources sensibles : leur partage permet de réaliser la paix et les autres droits fondamentaux. Au contraire, leur transformation en biens économiques privés dans une « économie de la connaissance » est source d'exclusion, de restriction des savoirs et de limitation de leur circulation. Une longue tradition d'étude des communs matériels existe souligne le rôle des communautés pour la gestion de ressources finies impliquant un usage dit rival. Le numérique introduit quant à lui une opportunité nouvelle par son caractère additif et multipliable. Dans ce recueil de ses articles publiés au cours de ces dernières années, Hervé Le Crosnier trace les contours d'une approche ouverte et coopérative des savoirs. Hervé Le Crosnier est enseignant chercheur à l'Université de Caen-Normandie. Ses recherches en informatique portent sur la notion de documents composites et multilingues.

Bibliobox, CDIBox,Ideas Box, un pas de plus vers les Communs à l'Ecole Depuis la brève publiée en septembre dernier « BiblioBox, dispositif de partage de ressources numériques pour les bibliothèques », la BiblioBox ne cesse d’intéresser les enseignants, et les professeurs documentalistes plus particulièrement.Ces dernières semaines, plusieurs enseignants relatant des expérimentations autour des BiblioBox ont émergé sur la toile. Il suffit pour s’en convaincre de suivre le mot dièse #BiblioBox (et #CDIBox) sur Twitter.La BibloBox fait l’objet de nombreuses présentations et déclinaisons. Voici une petite sélection : Éric Garnier en mars dernier relatait son expérimentation en CDI Dans le cadre de #Bibdoc37 « La bibliothèque augmentée : regards croisés sur la co-construction des savoirs » à Parçay-Meslay (Tours nord) le 16 avril 2015 : La présentation de Cyrille Jaouan Alors que nous préparions cet entretien, Corinne Christophe a lancé un appel sur le forum du site BiblioBox pour en créer dans le cadre de Ecritech6 à Nice : BiblioBox ? Aucun souci pour moi !

A Nantes, quartier libre pour les colocs solidaires Nantes, quartier – sensible – de Malakoff. Au 18e étage de la tour d’Angleterre, un vaste appartement baigné dans la lumière d’un coucher de soleil. Canapé sans âge, guitare dans un coin de la pièce, chat paresseux et peu farouche, cette colocation étudiante ressemble à beaucoup d’autres. Sauf que Stéphane, Corentin et Elise ne se connaissaient pas en début d’année. Les trois étudiants font partie du projet « Kaps » (Koloc à projets solidaires), initié par l’Association de la fondation étudiante pour la ville. Un jardin à la place du supermarché A Nantes, le trio de Malakoff a su passer au-delà de la mauvaise réputation de son quartier d’accueil, et notamment de sa tour où les dealers faisaient tourner leur business. « Je ne me suis jamais senti en danger, explique Stéphane, coiffure rasta et lunettes bleues. Le site du projet Kaps Impact du projet 380 « kapseurs » en 2015 15 villes concernées 50% des « kapseurs » avaient déjà un logement et sont venus pour le projet de solidarité

Archipel mégalopolitain mondial L'archipel mégalopolitain mondial (AMM) est un système urbain mondial de villes monde. La notion a été introduite par le géographe Olivier Dollfus, en 1994, sous le nom d'archipel métropolitain mondial[1]. « L’archipel mégalopolitain mondial (AMM), formé d’ensemble de villes qui contribuent à la direction du monde, est une création de la deuxième partie du XXe siècle et l’un des symboles les plus forts de la globalisation liée à la concentration des activités d’innovation et de commandement. S’y exerce la synergie entre les diverses formes du tertiaire supérieur et du « quaternaire » (recherches, innovations, activités de direction). — Olivier Dollfus, La mondialisation, Paris, Presses de Sciences Po, 1996 (réimpr. 2001 et 2007), 166 p. L'archipel est un réseau complexe liant les différents tissus urbains de la planète. toutes les métropoles de plus d'un certain nombre d'habitants ;toutes les villes mondiales ;toutes les mégalopoles. Portail de la géographie

Vers une littératie des communs (à l'Ecole) avec Hélène Mulot - J'ai écrit ce blog entre 2005 et 2018, de nombreux billets peuvent vous intéresser. Désormais je m'occupe de Design des politiques publiques. Retrouvez-moi sur mon nouveau blog ! Symbioses Citoyennes Voici une longue interview très stimulante d’Hélène Mulot, professeure-documentaliste qui vient de terminer un mémoire sur la littératie des communs. Nous nous croisons depuis quelques années au sein du collectif SavoirsCom1 et j’avais envie de l’interroger sur son parcours et son rapport à l’enseignement des communs. Retrouvez son blog ici et suivez-là sur Twitter : L'odyssée d'Ln : je tisse m@ toile Peux-tu te présenter brièvement, quel est ton parcours? Je suis professeure documentaliste. Comment en es-tu venue à t’intéresser à la littératie des communs à l’Éducation nationale? Je dois ici compléter mon parcours, non pas pour étaler mon CV mais peut-être pour comprendre pourquoi et comment j’en suis venue à me pencher sur la question des Communs. Master Recherche Infocom réflexion.

La wikification de la Science comme nouvel horizon pour l’Open Access ? – – S.I.Lex – En novembre dernier, je me souviens avoir participé dans le cadre du Paris Open Source Summit 2014 à une table-ronde sur l’Open Science. Lors de la séance de questions avec la salle, une discussion particulièrement intéressante a eu lieu à propos des liens entre l’Open Access et les licences libres. Pendant ma présentation, j’avais soutenu l’idée que pour aller vers une forme plus aboutie d’Open Science, il était nécessaire non seulement de rendre accessible les articles gratuitement en ligne, dans le cadre d’une démarche d’Open Access, mais aussi de faire en sorte qu’ils soient réutilisables en les plaçant sous licence libre. Les textes fondateurs du mouvement de l’Open Access, notamment la déclaration de Budapest de 2001, établissaient bien à l’origine un lien fort entre l’accès ouvert aux articles scientifiques et les licences libres, que ce soit pour la Voie Dorée ou la Voie Verte. Pourquoi placer les articles scientifiques sous licence libre ? Le projet se donne pour objectif :

Pour un supermarché associatif à Paris, façon Park Slope ! Un supermarché sans employés (ou presque) ni clients à Paris : l’idée peut paraître grotesque et, pourtant, elle a déjà fait ses preuves ! Les Parisiens qui la soutiennent s’inspirent en effet du Park Slope Food un supermarché associatif qui, à Brooklyn, tourne quasi exclusivement grâce au travail de ses adhérents. De l’exploitation ? Non, tout le contraire ! Là-bas, tout le monde est volontaire et prêt à échanger quelques heures de boulot contre des produits locaux, bio, solidaires… et vendus trois fois rien ! Explications. A l’origine, le Park Slope food a été créé en 1973 par une poignée de voisins new-yorkais à la recherche d’une alternative aux dérives de la grande-distribution. 42 ans plus tard, la coopérative compte 16 000 membres ! 16 000 membres, ça permet en effet de solliciter tous les producteurs locaux de produits frais et bio, de leur donner du boulot et de les rémunérer au juste prix. Mais ce n’est pas tout. Comme dirait l’autre : Avec La Louve, je positive !

Jean Paul Alduy - Batisseurs d'archipel contre batisseurs de frontières Une rencontre improbable avec Alain Tarrius que je connaissais pour ses écrits sur la mosaïque cosmopolite de Perpignan, m’a convaincu qu’il fallait que j’explicite ce concept « d’Archipel » si souvent utilisé pour expliquer les objectifs de mon action publique. J’ai donc repris l’écriture et le résultat fut un livre publié récemment où nos analyses se sont juxtaposées et complétées. Alain Tarrius s’est centré sur gitans et marocains et a brillamment démontré que ces deux communautés loin d’être repliées sur elle-même développent des échanges commerciaux dans des réseaux circulatoires sur des itinéraires aux larges horizons en Méditerranée, en Afrique et en Europe ; des échanges criminels (drogue et prostitution) mais aussi licites pour lesquels Perpignan est une étape centrale. L’intégration sociale passe par l’intégration économique : il faut donc que cette économie souterraine s’investisse à Perpignan.

SavoirsCom1 – Politiques des biens communs de la connaissance SavoirsCom1 – Politiques des biens communs de la connaissance Le Blog de Michael Paes | L'univers du financement participatif (ou crowdfunding)

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