
Les Etats du Moyen-Orient seront-ils bientôt rayés de la carte ? Pour l’historien Pierre-Jean Luizard, l’Etat islamique progresse parce que les populations ne veulent plus subir l’ordre postcolonial. Des monstres, des nazis… En France, on ne manque pas de qualificatifs pour les islamistes de Daech, qui semblent de leur côté tout mettre en œuvre pour révulser les opinions publiques occidentales. Mais comment expliquer leur expansion fulgurante, en à peine un an, sur un territoire sunnite qui abolit la frontière Syrie-Irak tracée en 1920, à la conférence de San Remo, par ces mêmes Occidentaux ? Comment expliquer que ces « monstres » aient été accueillis en libérateurs à Mossoul (2 millions d’habitants) ? A rebours de nombre de commentateurs, l’historien Pierre-Jean Luizard décrit dans son dernier essai, Le Piège Daech, les logiques à l’œuvre depuis un siècle, et en conclut que les Etats du Moyen-Orient n’ont plus d’avenir. Pourquoi ces promesses ? Les trois guerres irakiennes ont rompu ce fragile équilibre ? Pourquoi bombarder l’Irak et pas la Syrie ?
Pourquoi le projet sur le renseignement peut créer une "surveillance de masse" Les défenseurs des libertés sur Internet ont peur. Depuis la , dans Le Figaro, que le gouvernement voulait installer des "boîtes noires" chez les opérateurs télécom afin de pouvoir surveiller, "en temps réel" et "de manière totale et systématique" les personnes représentant une "menace" et de réactions . Etrangement, et à l' de NextInpact, aucun n'explique ce que recouvrent précisément les nouveaux articles 851-3 et 851-4 dont il est question. Pour comprendre, il faut distinguer la surveillance des suspects et de leurs proches, classique, d'une véritable innovation : la traque aux "comportements suspects". révélation, ainsi que les "comportements suspects", on ne compte plus le nombre d'articles criant au scandaleanxiogènesexception Or, ce projet de loi ouvre une brèche dans le dispositif existant, afin de permettre, non seulement de mettre sur écoute les "cibles" des services de renseignement, mais surtout de surveiller... ceux qui n'ont pas encore été identifiés comme "cibles".
Retour des chiites sur la scène yéménite, par Laurent Bonnefoy (Le Monde diplomatique, novembre 2014) En 2007, alors que démarrait un quatrième cycle de la meurtrière guerre du Saada (1) opposant le président Ali Abdallah Saleh à certains membres de la minorité zaydite chiite (2), bien peu auraient parié que le chef des rebelles, M. Abdoulmalik Al-Houthi, deviendrait un jour l’homme fort du champ politique yéménite. Il n’était alors que le nouveau chef des houthistes, un mouvement armé portant son nom et actif dans la région septentrionale de Saada. La revendication par les houthistes de leur identité zaydite apparaissait comme marginale dans un pays qui ne se structurait plus prioritairement autour du face-à-face entre zaydisme chiite (environ un tiers de la population) et chaféisme sunnite, majoritaire. Les houthistes se sont inscrits dès 2004, et de façon de plus en plus manifeste, dans un univers symbolique explicitement chiite. Reconfiguration du camp tribal Forts de la leçon acquise avec l’éviction de M. L’offensive houthiste sur Sanaa avait pour cible principale M. M.
Prenez le temps. | L'insatiable J’ai arrêté les billets d’humeur, pourtant n’est-ce pas pour cela aussi que l’on vient sur un blog, parce que l’on ne se contente pas de donner son avis sur un livre mais que l’on montre la personne qui se cache derrière, ce n’est pas juste un catalogue d’avis ou de critiques, c’est une vie, des émotions partagées. Il fallait que je vous parle de mon obsession du moment, qui cependant n’est pas nouvelle. Le livre est devenu un objet de consommation, ce n’est pas un mot grossier, pas de honte à avoir, la société est consumériste, il est heureux que le livre ne soit pas resté en marge (pour revoir le modèle de la société et faire notre révolution, rdv dans un prochain billet, là n’est pas le propos du jour). Des livres sortent par centaines, que dis-je milliers, tous les ans, il est heureux d’avoir le choix, que tous les goûts puissent un jour trouver satisfaction. (Il pourra certes être avancé que les plus grands devenus classiques ont rarement connu le succès de leur vivant. J'aime :
Journal des étudiants en médecine.