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Addiction aux jeux d'argent : L'analyse d'un médecin

Addiction aux jeux d'argent : L'analyse d'un médecin
La première enquête réalisée en France sur les addictions aux jeux d'argent a été dévoilée vendredi 16 septembre. L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a étudié ce phénomène dans le cadre du Baromètre santé 2010 de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). Les conclusions ont de quoi inquiéter : 600.000 personnes ont des problèmes avec ce type de divertissements, parmi eux, 200.000 sont qualifiés de joueurs « excessifs » ils jouent davantage et dépensent de plus grosses sommes d'argent. Une campagne a notamment été lancée en janvier 2015 pour sensibiliser la population à ses addictions Le docteur Abdou Belkacem, addictologue au centre hospitalier de Sèvres, répond aux questions de France-Soir.fr sur la dépendance aux jeux d'argent et de hasard. France-soir.fr : Avez-vous remarqué une hausse de vos consultations pour des problèmes d'addiction aux jeux d'argent ? F.S. : Comment soigne-t-on la dépendance aux jeux ?

Addictions (l'alcool, le tabac, le jeu...) Sommaire Présentation Les addictions se divisent en deux grands groupes : les addictions sur produit licites ou illicites et les addictions sans produit, parfois qualifiées de comportementales et comprenant notamment le jeu pathologique. La majorité des addictions concerne un public jeune et plutôt masculin. Malgré les mesures de lutte contre la consommation de tabac en France, la proportion de fumeurs quotidiens augmente par rapport à 2005, particulièrement chez les femmes. En 2011, en France métropolitaine, les substances les plus expérimentées à 17 ans demeurent, dans l'ordre, l'alcool, le tabac et le cannabis. La proportion de fumeurs quotidiens dans la population adulte des pays de l'OCDE varie considérablement d'un pays à l'autre. En 2010, près d'une personne sur deux âgée de 18 à 75 ans déclare avoir joué de l'argent au cours de l'année. Tableaux et graphiques Haut de page Pour en savoir plus « Alcool, tabac et cannabis durant les années collège », Tendances n° 80, OFDT, avril 2012.

Faits divers | Escroquerie au grattage L’affaire remonte à quelques mois déjà. Mais personne n’osait vraiment aborder le sujet. Le silence… Et puis les langues ont fini par se délier. D’après nos informations, un buraliste de la place mâconnaise avait monté de toutes pièces un vaste système d’escroquerie aux tickets de grattage de la FDJ (Française des jeux). Seulement voilà, d’autres clients finissent par se plaindre et se disent à leur tour victimes de ce qui s’apparente de plus en plus à une escroquerie. Il gardait les tickets gagnants pour lui Pourquoi seule cette zone du ticket était grattée et pas une autre ? Finalement, un client a dénoncé cette pratique frauduleuse à la Française des jeux. De son côté, notre interlocuteur anonyme a déposé un dossier au siège du courtier de la Française des jeux, avenue Edouard-Herriot à Mâcon, accompagné de photocopies des fameux tickets en question. Sujet sensible ou simple question d’image à défendre ?

La dépendance au jeu | Information jeux d'argent De manière quasi invariable, on estime que cette pathologie concerne un peu plus de 2 % de la population adulte ; le consensus est admis sur ce chiffre par l’ensemble des études internationales. L’étude référence date de 1996 (Ladouceur, Jacques, Ferland et Giroux) et situe le taux de prévalence à 2.1 %. On remarque que les taux ont tendance à augmenter dans le temps signifiant aussi que plus il y a accès aux jeux de hasard, plus l’incidence augmente, comme tend à le démontrer l’expérience australienne, un pays qui détient un record en terme de nombre de loteries-vidéos et de joueurs pathologiques, estimés à 7 % de la population. A Las Vegas, capitale mondiale du jeu, on dénombre aussi plus de joueurs accros que dans la moyenne nationale… Seule certitude, on peut admettre que les joueurs en difficultés se recrutent majoritairement au sein des joueurs réguliers, dont les études de clientèles montrent clairement l’importance : Synthèse ► Parler de dépendance, ce n'est pas parler d'excès ! 1.

Jeux de hasard et d'argent. Contexte et addictions Avant-propos L'industrie du jeu de hasard et d'argent constitue un secteur économique et financier important qui draine de l'emploi (direct et indirect), de la fiscalité et concerne une population de joueurs qui se chiffre en millions de personnes. D'après l'Insee, en 2006, près de 30 millions de personnes en France, soit trois sur cinq en âge de jouer, ont tenté leur chance au moins une fois par an à un jeu d'argent. Depuis 1975, le montant global des enjeux a doublé. D'après le rapport Trucy, le chiffre d'affaires de l'industrie des jeux autorisés est passé de l'équivalent de 98 millions d'euros en 1960 à 37 milliards en 2006. Les jeux de hasard et d'argent sont des pratiques sociales et culturelles inscrites dans une histoire très ancienne des loisirs. Les méfaits possibles du jeu attirent de plus en plus l'attention des pouvoirs publics et des opérateurs de jeu eux-mêmes. Le groupe d'experts a consulté plusieurs rapports et auditionné 8 personnalités engagées sur ces problématiques.

L’addiction aux jeux de hasard et d’argent Le jeu est une activité humaine essentielle. Le jeu est universel, il apporte plaisir et récompense. La grande majorité des joueurs a une pratique « sociale » ou « récréative ». Pour quelques personnes, le jeu sera excessif ou pathologique. Quand peut-on dire d’un joueur qu’il est un joueur à risque, excessif ou pathologique ? Que classe-t-on dans les jeux de hasard et d’argent ? Se classe dans la catégorie « Jeux de hasard et d’argent » : les jeux de loterie (loto, jeux de grattage, Rapido, Keno, etc.)les jeux de casinos (machines à sous, roulette…)les paris hippiques ou sportifs le poker. Est-ce que je suis un joueur excessif ? Je peux jouer sans me rendre compte des heures que j’y passe.J’accorde la priorité au jeu au détriment d’autres occupations. A quel moment je peux devenir un joueur pathologique Le parcours du joueur pathologique Le joueur pourra avoir d’autres troubles (une autre addiction, des troubles de l’humeur, des troubles anxieux). ... Pourquoi chercher de l’aide ?

Jeux à gratter : accro, je dépense 4.000 euros... par mois. Je ne maîtrise plus rien Les jeux de grattage connaissent année après année un succès grandissant auprès des Français. (AFP/E. CANCET) Je n’ai jamais été un joueur invétéré. Lorsque je voyais les gens gratter sur ces bouts de papier, j’étais le premier à déclarer : "Ils sont fous. Un jour, sans raison particulière, j’ai acheté un CASH, j’ai gratté et j’ai remporté 100 euros. Ce qui a commencé comme un simple plaisir de jouer est devenu aujourd’hui une dépendance. Montée d’adrénaline, je perds tout contrôle Tous les jours, je me rends au bureau de tabac près de chez moi pour acheter des jeux à gratter. Lorsque je vois s’afficher ces sommes astronomiques – 100, 500 ou encore 10.000 euros – mon sang ne fait qu’un tour. Je ne travaille plus depuis sept ans, et je perçois une pension d’invalidité de 1.400 euros tous les mois. Aujourd’hui, je peux le dire sans gêne : oui, je suis malade. J’ai rendu ma CB et j’attends d’être mis sous curatelle En 2009, j’ai reçu un héritage de mes parents. Une addiction pour une autre

Addiction aux jeux de hasard et d'argent - Qui est concerné en France ? Combien y a-t-il de personnes en difficulté face aux jeux d'argent et de hasard ? Quels sont le profil et les activités des joueurs les plus assidus ? La première enquête menée en France sur ce sujet a été menée par le Baromètre santé 2010 de l’Inpes et publiée dans Tendances n°76, OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies), 6 p. en Juin 2011. Elle rapporte qu’un Français sur deux (48 % des 18-75 ans) tente sa chance au jeu au moins occasionnellement ; qu’un sur cinq joue au moins une fois par semaine en moyenne et qu’un sur dix dépense plus de 500 euros au jeu dans l’année. Parmi ces 25 millions de joueurs, 600 000 sont concernés par l'addiction, avec une prévalence totale de 1,3 % pour le jeu dit « problématique ». Ce taux place la France loin derrière les États-Unis ou l'Australie (autour de 5 %) et légèrement derrière l'Italie, le Canada, la Belgique et la Grande-Bretagne (aux alentours de 2 %).

Pourquoi devient-on dépendant? Le joueur qui a développé une dépendance aux jeux de hasard et d’argent finit le plus souvent par atteindre une phase de désespoir en voyant son univers s’écrouler. Il se retrouve isolé de sa famille, de son entourage et de son milieu de travail. Et c’est dans ces moments difficiles qu’il mesure pleinement les conséquences du jeu sur sa vie et qu’il entreprend une démarche pour s’en sortir. Mais avant d’en arriver là, plusieurs facteurs ont interagi pour développer et installer sa dépendance aux jeux de hasard et d’argent. L’illusion de pouvoir contrôler le hasardIl existe un élément sur lequel l’être humain n’a aucun pouvoir : le hasard. Avec lui, l’intelligence et l’habileté ne comptent pas. L’appât du gainLes émotions que procure le jeu sont très séduisantes. La fièvre du jeuLa grande majorité des joueurs excessifs ont connu une phase de gains au cours de leurs premières expériences à des jeux de hasard et d’argent.

Il dépense 100 €uros par jour aux jeux à gratter - On le sait tous, les jeux d’argent font chaque année des heureux qui voient leur vie radicalement changer après avoir remporté le jackpot. Mais les jeux d’argent sont également à l’origine de la ruine ou de la déprime de certains joueurs qui sont devenus totalement addicts aux jeux. Pour illustrer cette addiction, un joueur habitué à dépenser 100 euros par jour aux jeux de grattage à accepter de témoigner. Chaque année, en moyenne, un Français perdrait environ 400 € aux jeux. Comment François est devenu addict aux jeux de grattage ? C’est tout à fait ce qui est arrivé à François, alors que ce dernier ne semblait initialement présenter aucun « symptôme » pour devenir un joueur addict. A noter aussi que dernièrement, l’Arjel par l’intermédiaire de son nouveau patron Charles Coppolani, prétend « lutter » pour la protection des joueurs et l’addiction. En effet, son ticket de grattage « CASH » lui rapportera la jolie somme de 100 €. François est perdu dans sa réflexion :

interview de Abdou Belkacem (docteur interrogé par France-soir) by tpevip Nov 7

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