
Blé, orge, triticale : le rendement s’élabore en plusieurs étapes 10 juillet 2014 Les Essentiels ARVALIS Comment s’élabore le rendement des céréales à paille ? Le rendement des céréales à paille est la combinaison de plusieurs composantes : densité de plantes, tallage épi, fertilité épi, PMG (poids de mille grains). Chacune d’elles s’élabore au cours d’une phase différente du cycle de la culture ; elles interagissent donc en cascade, sous l’influence supplémentaire du milieu (climat, sol, conduite culturale). Le rendement se met en place tout au long du cycle de production au travers de plusieurs composantes : - la densité de plantes, - le tallage-épi (que l’on peut diviser en tallage herbacé et en montée à épi), - la fertilité-épi (nombre d’épillets par épi et nombre de grains par épillet), - le poids des grains (PMG). D’une manière générale, ces composantes entrent en concurrence entre elles, mais l’intensité de cette concurrence va dépendre des conditions de croissance (rayonnement, eau, azote) et de la variété. Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Agroécologie L'agroécologie applique une approche systémique intégrée aux systèmes agro-alimentaires, cherchant à associer les dimensions écologique, économique et sociale, afin de prendre en compte les trois piliers du développement durable. L’agroécologie, ou agro-écologie, est un ensemble de théories et de pratiques agricoles nourries ou inspirées par les connaissances de l'écologie, de la science agronomique et du monde agricole. Ces idées et pratiques concernent donc l'agriculture, l'écologie, et l'agronomie, les sciences sociales, mais aussi des mouvements sociaux ou politiques, notamment écologistes[1],[2]. L’agroécologie[1] comme science apparaît dans les champs de recherche de l’agronomie et de l’écologie. Au cours de son développement, elle mobilise largement toutes les sciences sociales. Le terme est utilisé pour la première fois en 1928 par Basil Bensin, un agronome américain d’origine russe, pour décrire l'utilisation de méthodes écologiques appliquées à la recherche agronomique[2],[3].
UMR Agroécologie - Accueil Comment développer une agriculture durable, permettant une production qualitativement et quantitativement en phase avec les besoins alimentaires, tout en respectant l’environnement ? Les recherches développées visent à progresser dans notre connaissance des interactions biotiques (en particulier plantes-plantes et plantes-microorganismes) au sein des agrosystèmes afin de concevoir des systèmes de culture innovants respectueux de l’environnement. Ainsi, les recherches développées répondent à deux enjeux majeurs qui sont de : Analyser, comprendre et agir sur les interactions et régulations au sein des communautés à différentes échelles spatiales et temporelles ; Proposer des systèmes de culture innovants permettant d’assurer une production agricole de qualité, en quantité suffisante, tout en respectant la qualité de l’environnement. Dispositifs scientifiques collectifs Infrastructures : ANAEES, PHENOME Plateformes internes de l'UMR : Plateforme de Phénotypage Plantes haut débit (4PMI),
Passer à l'action - Pratiques et systèmes agricoles Mis à jour le 13/02/2017 Les synergies agro-écologiques à l'échelle de l'exploitation agricole : tirer parti des cycles naturels pour accroître l'efficience des systèmes agricoles La démarche agro-écologique vise à favoriser les entrées naturelles d'éléments et d'énergie dans l'agro-système, tout en gérant finement leur recyclage en son sein. Cela permet de limiter des pertes coûteuses : pour l'exploitant agricole, en termes d'économie mais aussi de santé; pour l'environnement, puisqu'elles accroissent les fuites de polluants et de gaz à effet de serre vers le milieu. La figure ci-dessous illustre de manière simplifiée les flux d'intrants (engrais, matières organiques, énergie) et de polluants au sein d'un territoire agricole, et comment la mise en place de pratiques agro-écologiques peut contribuer à leur réduction. Les leviers d'actions et leurs impacts L'impact environnemental de neuf ensembles de pratiques agricoles a été analysé. L'énergie Les cultures L'élevage
Université Virtuelle d'Agroécologie - Accueil Dans un contexte marqué par des crises structurelles multiples se pose un défi de construction d’une nouvelle dynamique agricole, nécessitant de repenser l'agronomie et de former les chercheurs et les cadres de l'agriculture. Le rapprochement des sciences biotechniques traitant des agroécosystèmes, des sciences traitant de manière plus générale des écosystèmes, et des sciences humaines et sociales, émerge comme une des priorités pour une agriculture performante sur les plans économique, social et environnemental. En proposant un ensemble de ressources organisées, l'université virtuelle d’agroécologie (UVAE) vise à contribuer à ce défi et à cette priorité, participant par la formation au renouvellement des approches de la production agricole à travers la mobilisation d’une ingénierie agroécologique. Aucune inscription n'est nécessaire: en accès libre ces ressources sont utilisables pour tous publics d’apprenants ayant le niveau de connaissances scientifiques requis.
GEMAS / Transparents Les lois de la fertilité Introduction : fertilité chimique, biologique, physique Approche classique de la fertilisation 1 - Loi de restitution ou loi des avances 2 - Loi des accroissements moins que proportionnels 3 - Loi du minimum et d'interaction 4 - Effet de mémoire ou effet de vieille graisse 5 - Les lois générales de la fertilisation 6 - La fertilisation raisonnée par l'analyse de terre 7 - Conséquence sur les éléments majeurs P-K Les nouveaux acquis de la fertilisation P-K 8 - Une nouvelle question 9 - Une démarche de 20 ans d'essais de plein champ 10 - Le champ d'essai permanent 11 - Détection de la norme de renforcement 12 - Détection de la norme d'impasse 13 - Une chaine de références complètes et cohérentes 14 - Biodisponibilité des éléments dans le sol 15 - Réserves du sol en l'élément 16 - Exigence de la culture 17 - Passé récent de la fertilisation 18 - Pouvoir fixateur 19 - Conditions de développement des racines 20 - Conséquences sur les éléments majeurs P-K Le GEMAS
Agro-écologie Face aux défis posés par les changements globaux, le Cirad consacre une part très importante de ses recherches à l’étude du fonctionnement et du développement des systèmes agro-écologiques, en vue de développer une alternative crédible aux modèles conventionnels de production dans les régions tropicales et méditerranéennes. Le positionnement des recherches du Cirad Les études en agro-écologie du Cirad concernent plusieurs échelles d’organisation – plante, système de culture, exploitation, organisations rurales, filières et territoire. La note de positionnement Cirad sur l'agro-écologie en texte intégral : L’agro-écologie pour les agricultures tropicales et méditerranéennes - Le positionnement des recherches du Cirad (PDF - 369,48 ko) Trois thématiques clés Mobiliser la biodiversitéComprendre les mécanismes biophysiques et les interactions au sein des agrosystèmes pour améliorer les régulations naturelles et l’efficience d’utilisation des ressources Quelques succès Afrique Asie Amérique Latine
Plateforme Agroécologie Suisse Les services écosystémiques - Les services écosystémiques Les services écosystémiques La notion de services écosystémiques est apparue dans les années 1980 sous l'impulsion de naturalistes engagés dans la conservation de la Nature. Elle s'est considérablement développée à la fin des années 90 suite aux travaux économiques de Costanza (1997) ou de Daily (1997) mais a véritablement pris de l'ampleur suite à la publication du Rapport sur l'Évaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire. L’Évaluation des Écosystèmes pour le Millénaire (ou MEA pour Millennium Ecosystem Assessment), conduite entre 2001 et 2005, a notamment tenté de déterminer les conséquences de l'évolution des écosystèmes sur le bien-être humain. En effet, l'un des postulats de départ est que l'homme fait partie intégrante des écosystèmes, via une interaction dynamique entre ces deux éléments. Fondamental : Notion de service écosystémique Les services écosystémiques ont été classés en 4 catégories : Auteur : Eric Blanchart, Stéphane de Tourdonnet Etapes+- Suite
IAASTD Une expertise collective internationale sur le rôle des connaissances, des sciences et technologies agricoles pour le développement L’Evaluation Internationale des Sciences et des Technologies Agricoles pour le Développement (en anglais IAASTD, International Assessment of Agricultural Science and Technology for Development) est un processus participatif international d’évaluation des sciences et des technologies agricoles à l’instar du MEA (Millenium Ecosystem Assessment) et du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur le Changement Climatique). L’idée d’une telle évaluation a été lancée en Août 2002 par la Banque Mondiale et la FAO, lors du Sommet Mondial sur le Développement Durable. IAASTD s’est achevée par la Conférence Intergouvernementale qui s’est tenue à Johannesburg du 7 au 11 avril 2008. La hausse des prix des produits alimentaires en 2007- 2008 a mis en évidence l’étendue inacceptable de la faim et de la pauvreté structurelles dans le monde. On estime actuellement que plus d’un milliard de personnes, soit une personne sur six dans le monde, souffriraient de sous-alimentation. Reconnaissance de la diversité 2.