
techniques usuelles information et communication - le numérique et l’évolution des pratiques professionnelles de l’enseignant Les outils numériques font désormais partie intégrante de nos pratiques sociales. Le monde de l'éducation n'est pas en reste, le numérique étant perçu aujourd'hui comme un atout majeur pour la réussite des élèves. Ainsi, la volonté politique de faire entrer l'école dans l'ère du numérique a-t-elle débouché sur la création de structures institutionnelles (1) d'orientation et de décision en matière de numérique éducatif.Depuis l'avènement des outils nomades, les demandes en équipements mobiles dans les établissements scolaires ne cessent de croitre, le numérique se retrouvant le plus souvent au centre de multiples expérimentations qualifiées la plupart du temps d'innovantes. 1. Les réseaux électroniques permettent aujourd'hui de correspondre en tout point et en tout lieu de façon synchrone ou asynchrone. La communication numérique entre enseignants s'effectue principalement en mode asynchrone via le courrier électronique. 3.
Proposition de socle commun de connaissances, de compétences... Les devoirs et les inégalités scolaires Les devoirs donnés à la maison sont bien un facteur d'accroissement des inégalités sociales de réussite scolaire, souligne l'OCDE dans un Pisa à la loupe. " Les devoirs représentent une possibilité supplémentaire d’apprentissage ; toutefois, ils sont susceptibles de creuser les inégalités socio-économiques dans les résultats des élèves. Les établissements d’enseignement et les enseignants devraient trouver les moyens d’encourager les élèves en difficulté et défavorisés à faire leurs devoirs. Ils pourraient, par exemple, proposer d’aider les parents à motiver leurs enfants pour qu’ils fassent leurs devoirs et offrir aux élèves défavorisés la possibilité de faire leurs devoirs dans un endroit calme lorsqu’ils n’y ont pas accès à la maison", déclare l'OCDE. Toujours est-il que les devoirs constituent bien un des outils avec lesquels l'Ecole contribue à la fabrication des inégalités sociales. Les enseignants restent devant la difficulté de permettre la réussite de tous. Pisa à la loupe
Socle commun, une refonte peu commune ! Le socle commun de 2005 est sanctuarisé. Le 23 avril 2005 à l’issue d’un grand débat national sur l’école, la Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école adopte le « socle commun de connaissances et de compétences » [3]. Très curieusement, la loi de 2005 analyse la crise de l’école dans des termes proches du rapport Thélot de 2004 : il souligne la nécessité de « formaliser un socle commun des indispensables », décliné en « connaissances, compétences et comportements » [4] dont l’école devrait garantir la maîtrise à la fin de la scolarité obligatoire. La polysémie du concept de socle commun où chacun, comme dans une auberge espagnole, retrouve ce qu’il apporte, explique son succès. Le socle commun, instrument de contrôle et de normalisation Par la loi d’orientation, l’État s’assigne à lui-même une obligation de résultat d’où découle une exigence d’évaluation. l’évaluation diagnostic par l’enseignant-e afin de repérer les difficultés des élèves ; Sud éducation Vaucluse
www.meirieu.com/ARTICLES/pourqoiletdgde.pdf "Apprendre à apprendre" compétence clé du nouveau socle commun Le nouveau Conseil supérieur des programmes (institué par "la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'Ecole" du 8 juillet 2013) doit rendre avant la fin du mois de mai, conformément à ce que cette loi lui prescrit, un texte sur le contenu du "socle commun de connaissances, de compétences et de culture". Ce texte est actuellement dans sa phase active d'écriture. "Apprendre à apprendre" va être l'un des cinq domaines du socle Il apparaît qu'il peut être tenu pour acquis qu' "apprendre à apprendre" sera l'un des cinq "grands domaines de formation" considérés comme constitutifs du nouveau "socle commun de connaissances, de compétences et de culture" (avec "les langages fondamentaux", "former la personne et le citoyen", "l'homme et le monde : les sciences et les techniques", "l'activité humaine dans un monde en évolution"). "Apprendre à apprendre" n'est pourtant pas dans la loi "Apprendre à apprendre" est pourtant un mot d'ordre plus que séculaire
«Ma petite géographie» ou la fabrique des représentations des lieux chez de jeunes élèves «Ma petite géographie» ou la fabrique des représentations des lieux chez de jeunes élèves Dossier la géographie scolaire. De l'école élémentaire aux filières universitaires professionnalisantes Mots clés: Didactique de la géographie • Représentation des lieux • Échelles • Géographie scolaire • École élémentaire L'article propose un modèle d'analyse de représentations des lieux chez des élèves de l'école élémentaire lorsqu'ils font référence à leurs espaces pratiqués. Ces représentations ne sont généralement pas mobilisées dans le cadre scolaire. L’enseignement de la géographie à l’école primaire s’adresse aux élèves du CE2 au CM2 (entre 8 et 10 ans). Notre enquête s’est intéressée aux représentations des lieux chez des élèves en fin de CM2. L’analyse se concentre sur les manières qu’ont les élèves, dans ce dispositif, d’exprimer leur attachement aux lieux. Pour répondre à cette question, nous avons conçu un modèle d’analyse didactique de représentations des lieux. Des mots et des lieux
Circulaire du 29 décembre 1956 : Suppression des devoirs à la maison Suppression des devoirs à la maison Circulaire du 29 décembre 1956 Abrogée par la circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994. Objet : Application de l’arrêté du 23 novembre 1956 relatif à la modification des horaires dans les cours élémentaire, moyen et supérieur des Écoles primaires élémentaires.B.O.E.N. n° 1 du 7 janvier 1956Aux Recteurs (pour information) ; aux Inspecteurs d’Académie (pour exécution) L’arrêté du 23 novembre 1956 (B.O. n° 42 du 29-11-56, p. 3005 ; 100-Pr-& II a, p. 9) aménage les horaires des cours élémentaires et moyens des écoles primaires de façon à dégager cinq heures par semaine pour la rédaction des devoirs. Principes Des études récentes sur les problèmes relatifs à l’efficacité du travail scolaire dans ses rapports avec la santé des enfants ont mis en évidence l’excès du travail écrit généralement exigé des élèves. En conséquence, aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cahier de devoirs A. Note Daniel Calin
Document sans nom « Donner du sens » aux apprentissages est devenu, aujourd'hui, un lieu commun pavé des meilleures intentions du monde. Mais il ne faudrait pas croire qu'il s'agit là d'une opération facile, voire mécanique, qui serait susceptible d'une systématisation grâce à des « techniques » didactiques éprouvées. S'il y a, incontestablement, une part de technicité dans la « création du sens », ce dernier s'inscrit toujours dans une relation pédagogique qui échappe, par définition, à toutes les tentatives d'enfermement. Dire que tout cela est simple à gérer serait évidemment faux. En face de ce courant, les seconds suggèrent de finaliser les activités scolaires, non point par l'amont, mais par l'aval, non point par les intérêts déjà existants mais par une projection dans le futur : ce sont ceux qui se placent sous la bannière de ce que l'on peut appeler " la pédagogie du projet ". Philippe MEIRIEU Sur ce thème, voir de nombreux autres articles, en particulier, l'article "Projet".
1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? 1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? Dans le domaine de la pédagogie, le XXe siècle a été marqué par des courants tels que l’École Active et l’Éducation Nouvelle, qui proposent des pédagogies centrées sur l’apprenant. Dans la tradition qui va de Rousseau à Neill, en passant par Cousinet, Decroly et Dewey, ces pédagogies mettent l’accent sur la liberté de l’apprenant, ses besoins, ses centres d’intérêt. Dans le domaine de l’enseignement–apprentissage des langues étrangères, la centration sur l’apprenant a été un thème particulièrement présent depuis le début des années 1980. Mais l’ensemble de ces courants, pédagogies et approches ne doit cependant pas nous faire oublier l’existence parallèle – et le plus souvent en position dominante – des pédagogies traditionnelles, centrées sur la transmission des savoirs constitués. Papert déplore que « l’art de l’apprentissage » n’ait toujours pas droit de cité dans les sphères académiques : Why is there no word in English for the art of learning? 1. 2.
Université d'automne « Le système scolaire français et les élèves à besoins éducatifs particuliers » - De l'intégration à l'inclusion, la spécificité française Marie-Claude Mège-Courteix, chef de la mission de l'adaptation et de l'intégration scolaires, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais faire deux remarques liminaires sur le titre même de l'intervention qui m'a été proposée. …"De l'intégration à l'inclusion"…Cette expression laisse à penser que, pour tout un chacun, s'attacherait une "valeur" supérieure à des démarches relevant de l'inclusion. Pour un Français non averti des subtilités du langage des spécialistes européens de la problématique des élèves à "besoins éducatifs particuliers", cela ne va pas de soi. On le voit, aucun mot dans ce domaine n'est neutre, chacun entre en résonance avec des préoccupations, voire des affects. Cette remarque est à coup sûr applicable à l'objet même de cette université d'automne - que recouvre en France la notion d'élèves à besoins éducatifs particuliers ? En forme de conclusion CHOSSY J.
Numérique : Comment les technologies contraignent l'usage On a coutume d'entendre dans de nombreuses présentations et échanges sur le numérique dans le monde scolaire des propos comme "ce n'est qu'un outil". On comprend qu'à la suite de cette affirmation se trouve l'idée que l'usager est maître l'outil, qu'il l'a "à sa main". A partir des travaux de Pierre Rabardel (Les hommes et les technologies. Approche cognitive des instruments contemporains, Armand Colin, 1995), en particulier, nous savons qu'un outil n'est pas qu'un outil, c'est d'abord un instrument. La différence ne saute pas aux yeux dans la vie courante et pourtant quand on y regarde de près, on peut comprendre l'importance d'un tel aphorisme. L'enseignant qui déclare que "l'informatique, la tablette, le TBI, ce ne sont que des outils" confirme-t-il (elle) le sentiment de domination, de conscience et de pilotage, parfois traduit par l'idée de la maîtrise inscrite dans l'idée de l'esprit critique ? L'usage parfois décalé de certains instruments nous alerte sur ce point.