Focus sur la permaculture, un système autonome et hyperproductif inspiré par la Nature
Comprendre les écosystèmes pour les adapter aux hommes de manière durable en cherchant l’autosuffisance. Bienvenue en permaculture. Un système plus productif que l’agriculture industrielle, qui respecte la nature et prône la diversité. Concevoir un système de culture fertile et autosuffisant Rendre fertile la terre indéfiniment en créant un système à la fois durable et autosuffisant. Voilà l’enjeu principal de cette culture inventée par deux Australiens, Bill Mollison et David Holmgren, dans les années 1970. La permaculture est un mélange d’agroécologie, de biomimétisme (ingénierie inspirée du vivant), d’agriculture biologique, de pédologie (science des sols), de paysagisme et de philosophie. L’idée principale est d’intégrer le travail de l’Homme dans la Nature, et non de façonner la Nature pour satisfaire les besoins de l’Homme. Formation en permaculture à Syndey en Australie Le mot permaculture vient de l’expression anglaise “permanent agriculture”. Les principes de la permaculture
untitled
Plantain : cette petite plante de nos jardins est l’un des médicaments les plus utiles de la planète.
Vous avez l’avez piétinée, ignorée, et vous avez même essayé de l’éliminer de votre pelouse. Cependant, cette petite herbe inoffensive est l’un des médicaments les plus utiles de la planète, et elle ne demande qu’à être récoltée. Le Plantain lancéolé et le Grand (Plantago major): En général, les 250 espèces de cette plante ont les mêmes propriétés. Ces petites herbes se plaisent particulièrement dans les terrains incultes, pauvres, caillouteux (on en trouve très souvent sur le bord des routes) et elles poussent la plupart du temps aux côtés des pissenlits (qui ont eux aussi de nombreux bienfaits sur la santé). Vous la trouverez également sur les sites de construction car la nature essaie de régénérer le sol. Le grand (Plantago major)ou plantain des oiseaux, originaire d’Europe, a ses feuilles basales qui sont disposées en rosette. Indications : Il faut savoir que l’aucubine favorise l’élimination par les reins et a des propriétés antimicrobiennes. Contre-indications : Posologie:
Garden Tower : le jardin bio à domicile
Comment cultiver une nourriture saine de ses propres mains quand on habite en ville ? C’est pour répondre à cette question qu’est née la Garden Tower, véritable petit jardin urbain de 7,6m2 de surface cultivable pour à peine plus d’1m2 de surface au sol. Conçue en plastique recyclable, cette petite tour autonome qui vise à relocaliser la production alimentaire accueille jusqu’à 50 plantes grâce au compost qu’elle génère elle-même. Qui n’a jamais rêvé de cultiver ses propres légumes et salades ? Ecologique et quasi-autonome © Garden Tower Project Perforée de larges fentes, la tour permet de cultiver jusqu’à 50 plantes différentes de façon rapide et naturelle. De par sa structure qui limite l’évapotranspiration, la tour consomme moins d’eau qu’une culture sur sol à surface équivalente ou d’autres conteneurs traditionnels. Projet collaboratif et socialement responsable Son succès, la Garden Tower le doit en partie à une opération de crowdfunding en 2013. Nicolas Blain
Bienvenue dans l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois
Ce jour de printemps, Charles Hervé-Gruyer est accroupi au pied d’une butte de terre et repique des navets. Autour, une mare et un cours d’eau où viennent se réfléchir les rayons du soleil, de quoi augmenter légèrement la température de la butte cultivée. Nous sommes ici sur une petite île de la ferme du Bec Hellouin, à une cinquantaine de kilomètres de Rouen, dans l’Eure. Des canards [1] barbotent et viennent, quand c’est nécessaire, happer les limaces qui menacent les cultures. Un peu plus loin, un jardin-forêt – entendez, des arbres et arbustes fruitiers mélangés à des plantes aromatiques et médicinales – abrite les cultures des vents dominants. « Nous avons créé des petits milieux qui interagissent entre eux, avec une circulation de la matière organique », explique Charles. « Un cocon de nature vivante, protégée. » Sur son île, Charles Hervé-Gruyer ressemble un peu à un aventurier… de l’alimentation de demain. « Les déchets de l’un font les ressources de l’autre »
Un système de culture autonome en eau et autofertile? |
Derrière cet anglicisme se cache un système de culture utilisé fréquemment en permaculture très intéressant. On pourrait traduire ce dernier par « une jardinière autosuffisante », beaucoup moins fun me direz-vous…N’hésitez pas à nous proposer des noms après lecture de l’article, si celui-ci vous inspire. Pour simplifier, le « wicking beds » est un système de culture éventuellement mobile, en jardinière donc « hors-sol », et complètement autosuffisant en eau et en fertilisant si on le souhaite. Les avantages sont énormes dans certains contextes, culture sur béton, parking, toitures, sols incultes, tout d’abord. On diminue aussi les intrants énergétiques : le travail tout d’abord, pas d’arrosage, travail en hauteur qui demande moins d’effort…Les intrants chimiques ensuite, pas d’engrais, ni de pesticides-désherbant. Que vous ayez un jardin ou une ferme, c’est une des techniques de permaculture extrêmement efficaces. Fonctionnement Forme et dimensions Avantages Inconvénients Optimisation
Technique de permaculture | monjardinpolitique
Bien qu’il y ait une description de mulch en couche pour jardins dans Permaculture 1 (p. 1181), cette technique a provoqué de nombreuses questions, auxquelles j’espère pouvoir répondre ici. Cette technique est illustrée sur la fig. 3.3, et des méthodes similaires sont décrites par Ruth Stout en même temps que d’autres, publiées ou non, qui toutes connaissent des variations. Un film vidéo de l’auteur faisant la démonstration du procédé peut être obtenu par W.A.I.T. (West Australia Institute of Technology, Perth) : contactez Barry Oldfield, ou via Smith’s Bookstore, Canberra, contactez Harry Smith. La toute première chose à savoir sur le mulch en couche est qu’il épargne beaucoup de travail et économise beaucoup d’eau, tout en utilisant des matériaux que l’on a l’habitude de jeter. Le fait d’utiliser du mulch permet également aux services publics d’économiser de l’argent tout en produisant un excellent sol. 75 mm de, au choix : ou un mélange de ces matériaux. 150 mm de, au choix : OK.
monjardinpolitique | Ou comment faire de la politique en jardinant… tout un programme !!!
La permaculture et l’agroécologie — Des solutions sensées aux problèmes modernes | écomestible
Posted by admin on Lundi, novembre 11, 2013 · Leave a Comment La permaculture et l’agroécologie sont des approches apparues dans les années 70 face à la destruction massive des sols et de la biodiversité par l’agriculture industrielle et chimique. La permaculture a été fondée en Australie, vers la fin des années soixante par Bill Mollison et David Holmgren. C’est une approche au design des systèmes humains basées sur l’observation. Elle peut s’appliquer autant à votre jardin potager, qu’à un nouveau développement résidentiel ou à une ferme laitière. Trois principes fondateurs composent l’éthique centrale : obtenir une récolte, soigner la terre et redistribuer les surplus. L’agroécologie est plus connue chez nos cousins français. Le Québec à connu sa révolution verte comme ailleurs en adoptant l’agriculture chimique et mécanisée.