L'humain est-il méchant par nature ? - 42 - La réponse à presque tout - Regarder le documentaire complet. Egoïsme - Egocentrisme - Narcissisme. Altruisme - Empathie - Entraide - Collaboration. L altruisme est il de l egoisme cache. Archéologie du désintéressement : entre altruisme et égoïsme (1/2) Le désintéressement, notion usitée pour qualifier, à la fois, une disposition à agir d’un certain genre et l’acte qui en résulte, roule sur un mélange inextricable d’hésitations et de confusions. Une brume difficile à dissiper en raison de la (trop) grande plasticité du mot « intérêt » qui peut désigner l’utile ou, plus généralement, ce qui est avantageux.
Pris dans ce second sens, les désaccords relatifs à la nature de l’activité désintéressée portent avant tout, au sein des doctrines catholiques, sur la pureté du mobile et la fin poursuivie par l’agent. Au premier sens du terme, à savoir l’utilité, la notion d’intérêt se révèle antinomique à tout ce qui est désintéressé. Cette antinomie se retrouve notamment sous la plume des moralistes français pour culminer chez Max Stirner et Ayn Rand. À quoi peuvent bien servir les philosophes ? Question que Bernard Pivot adressa à Vladimir Jankélévitch au cours de la 221e émission d’Apostrophes. La pureté du mobile : l’amour inconditionnel. Archéologie du désintéressement : entre altruisme et égoïsme (2/2) Le désintéressement refait surface à travers la mosaïque des idées romantiques – qui, pour une part, ont irrigué le patriotisme post-révolutionnaire – avant sa neutralisation, sous une forme renouvelée, par Nietzsche.
Julien Benda tentera ensuite de retrouver la noblesse de l’activité désintéressée, cette fois purifiée par une vue humaniste. L’inflexion romantique se cristallise d’abord autour de l’enthousiasme théorisé par Madame de Staël. L’enthousiasme, contrairement au fanatisme, exprime un engouement mesuré et, sans exclure l’aspect contemplatif, sous-tend les plus belles actions. Il nous exhorte à sacrifier notre propre bien-être ou, plus justement, à prêter « de l’intérêt à ce qui n’a point d’action immédiate sur notre bien-être dans ce monde ».
Nietzsche ou le romantisme intéressé Julien Benda et l’idéal clérical L’inutilité, traditionnellement associée au désintéressement, est ici lestée d’une obligation nouvelle : rester à l’écart de la pratique. Articles similaires. Egoïsme et altruisme : deux désirs complémentaires ? Suis-je égoïste ? Suis-je altruiste ? Si je suis altruiste, n’est-ce pas par égoïsme … par souci de la construction de mon image personnelle, intérieure et extérieure ? Qui ne s’est posé de telles questions existentielles au cours de son adolescence … et même après ? A ces questions qui furent miennes, voici qu’un livre découvert il y a quelques années m’a apporté un début de réponse [1] : son sous-titre n’affirme-t-il pas explicitement « l’altruisme et l’égoïsme réconciliés » ?
A plusieurs reprises, j’ai caressé le projet d’en transmettre le message par écrit, sous la forme de l’un ou l’autre article. Bruno Viard, armé d’une plume brillante et vaillante, renonce à suivre les traces de ses prédécesseurs tentant sans guère de succès de concilier les œuvres monumentales de Marx, Durkheim et Freud. Que viennent faire l’égoïsme et l’altruisme dans la démarche ainsi initiée par Bruno Viard ? Venons-en donc à ce qui - selon moi en tout cas - constitue l’essentiel du message de Bruno Viard. Altruiste ou égoïste, les deux faces de l'être humain. Peut-on agir de façon totalement désintéressée ?
Derrière les actes généreux, n’y aurait-il pas un égoïsme caché ? Le débat sur l’égoïsme ou l’altruisme est aujourd’hui relancé par des recherches qui analysent les comportements des animaux ou les motivations des philanthropes. Au milieu de la nuit, l’enfant se met à pleurer. Ses cris sont irrésistibles. Encore engourdi de sommeil, papa ou maman se lève, va prendre son bébé dans ses bras, le bercer, le consoler. Voilà le genre de dilemme qui se pose quand l’on cherche à déterminer ce qui relève de l’altruisme ou de l’égoïsme dans un comportement. Les deux analyses se tiennent. Le débat altruisme/égoïsme a, depuis trente ans, donné lieu à une immense littérature scientifique sur les fondements (biologiques et neurologiques) de la morale, l’économie des comportements (intéressés ou non) et la philosophie morale. Des animaux empathiques En trente ans, ce courant de recherche s’est considérablement complexifié.
Un débat sans fin Mots-Clés. L'altruisme est-il une forme d'égoïsme ? Introduction La question interroge la nature réelle de l'altruisme : s'agit-il d'un comportement pur, sincère, spontané, simple, univoque ? L'altruisme est-il un dévouement véritable pour l'autre, sans arrière-pensée, sans calcul ? Ou au contraire, l'altruisme est-il une sorte de ruse involontaire, un comportement complexe, recouvrant des intentions qui entreraient en contradiction avec l'intention affichée ?
L'altruisme serait alors une apparence, une façade, un masque qui cacherait, bien involontairement, la réalité inexorablement égoïste de la nature humaine. Ainsi formulée, la question ne me paraît pas susceptible d'une réponse directe. Répondre à cette question supposerait que l'on puisse clarifier les motivations profondes qui animent un individu. On peut exclure la supercherie ou le mensonge de celui qui minerait consciemment l'altruisme pour obtenir un avantage indu. Les définitions de la notion sont sur de point ambiguës : A - Les présupposés de l'altruisme.
Conclusion. Égoïsme et altruisme - Chronique philo. Chronique André Comte-Sponville est philosophe. Il est l’auteur de Le Sexe ni la mort, trois essais sur l’amour et la sexualité (Albin Michel, 2012). On nous le présente comme un scoop étonnant : les animaux (spécialement les grands singes) seraient capables de comportements altruistes ! La belle affaire ! On le savait depuis longtemps s’agissant des femelles, souvent prêtes à risquer leur vie pour sauver leurs petits.