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De là-bas - L'œil ivre Romain Bertet

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Teaser. De là-bas - szenik.eu. Pour l’édition 2025 du festival Théâtre en mai organisé par le Théâtre Dijon Bourgogne, Romain Bertet interprète son œuvre De là-bas ! Un lieu dont on ne sait rien se découvre par petits bouts, comme si l’on regardait par le trou d’une serrure. Au milieu d’un espace vide, un être se promène inlassablement, passe au travers des parois d’argile, les écrase ou les lisse. Il y fait une empreinte, ou se laisse absorber par cette fascinante matière, qui peut tout autant être malléable que se solidifier comme une statue. Il cherche une sortie ou une vérité. Près de dix ans après sa création, Romain Bertet – invité à Théâtre en mai en 2023 avec sa performance Underground – reprend De là-bas, spectacle sensuel, primitif et enivrant. Le danseur et chorégraphe continue de s’enfouir, de s’ensevelir, de se perdre dans ce labyrinthe, dans ses sons mystérieux ou incantatoires et ses lueurs. Distribution : tdb-cdn.com. Festival Théâtres en mai De Là-Bas, conception, interprétation de Romain Bertet.

Festival Théâtres en mai De Là-Bas, conception, interprétation de Romain Bertet Le Consortium Museum, centre d’art contemporain dijonnais, accueille ce spectacle entre performance et arts plastiques. Romain Bertet a étudié la sociologie, l’anthropologie, l’histoire et la physique. Il commence la danse à vingt-quatre ans en intégrant la compagnie Coline à Istres de 2005 à 2006, puis le cursus De l’interprète à l’auteur au C.C.N. de Rilleux-la-Pape-compagnie. Ici, le public est invité à descendre à s’asseoir des gradins dans une petite salle plongée dans le noir total.

. © Vincent Arbelet Romain Bertet nous fait entrer dans cet endroit sans histoires ni repères, en perpétuelle mutation, transformation et déformation. Sébastien Bazou Spectacle vu à Dijon ( Côte-d’Or) le 25 mai. De Là-Bas / Cie L’Œil ivre - Artefake. Conception, interprétation, scénographie : Romain Bertet. Composition musicale et régie son : Marc Baron. Manipulation de l’argile, scénographie : Barbu Bejan. Création lumière : Gilbert Guillaumond, Charles Périchaud. Régie : Charles Périchaud. Création : avril 2016. Dans le cadre du festival Théâtre en mai, le Consortium Museum, centre d’art contemporain dijonnais, accueille ce spectacle atypique entre performance et arts plastiques.

Finalement un homme réussit à s’extraire du plafond. Le danseur, performeur et chorégraphe Romain Bertet1 nous fait entrer dans un saisissant espace sans histoires, sans repères, en perpétuelle mutation, transformation et déformation. Il y a une dimension sacrée et chamanique dans ce remarquable spectacle où l’homme revient à un état primitif dans une renaissance originelle venue du fond des âges. Note : 1 Romain Bertet a étudié la sociologie, l’anthropologie, l’histoire et la physique. … De là-bas. Romain Bertet – Les Aventurier.e.s. Romain a d’abord été défricheur en physique, fouilleur en sociologie, histoire, et anthropologie (DEA de l’université de Montpellier), avant de commencer à creuser la danse, la performance et le théâtre.

Il se forme à la compagnie Coline, puis intègre le cursus de l’interprète à l’auteur, au CCN de Rillieux-la-Pape. S’ensuit une longue expérience d’interprète avec plusieurs chorégraphes et metteurs en scène dont Maguy Marin, Alban Richard, Ambra Senatore et Georges Appaix. Il commence en parallèle à créer ses premières formes chorégraphiques, seul ou accompagné, dont Feldspath (avec le plasticien Barbu Bejan) et Le fond du lac (avec l’auteur Samuel Gallet). Il fonde en 2015 la compagnie l’Œil ivre à Toulon. Il crée une première pièce De là-bas, qui l’inscrit immédiatement aux frontières de la danse, du théâtre et de l’installation scénographique. De là-bas de Romain Bertet. Photo Pascale Beroujon C’est avec un musicien, un plasticien et un éclairagiste que Romain Bertet, tel un archéologue, nous plonge dans cette pièce chorégraphique très visuelle. De là-haut, on devine peu à peu une ombre qui se fond dans l’argile. La lumière nous trouble, le son nous envoûte… c’est doux, c’est tiède, tranquille.

La créature se meut, glisse, rampe, roule, creuse. Combat d’un homme seul travaillant nuitamment l’argile | Le Club. Dans la pénombre, tout se dérobe. L’espace apparaît, disparaît sans cesse, revient, reconnaissable, méconnaissable, recomposé. La musique accompagne ou contrarie le mouvement, l‘entraîne dans d’étranges méandres, coulées, tracés. En quête d’issue, d’air, d’ouverture. Plein d’argile dans les mains, l’homme bientôt entièrement maculé de terre grasse, s’affaire à colmater une brèche ou bien à l’agrandir pour s’y engouffrer et disparaître à demi ou complètement ou revenir. Les murs semblent bouger entre deux vrilles de lumières à peine naissantes. Romain Bertet a conçu ce premier spectacle en 2016 au CCN d’Orléans dirigé par Josef Nadj, il y revient à Dijon au festival Théâtre en mai pour le porter plus loin encore accompagné par Barbu Bejan ( manipulation de l’argile), Marc Baron (composition musicale), Charles Perrichaud (lumières) et Viviane Balsinger (dramaturgie).

Festival Théâtre en mai au Consortium muséum jusqu’au 26 mai. Romain Bertet | Le Dancing. Romain Bertet, la danse nous confronte à nous-même - Cité des Arts. Romain Bertet est danseur contemporain et chorégraphe. Il dirige la Compagnie de l’Oeil Ivre,et vient d’ouvrir un lieu de résidence à Toulon : le Volatil, pour sa compagnie et ouvert auxautres artistes. Nous l’y avons rencontré. Tu as commencé la danse à vingt-quatre ans, quel fut le déclic ? C’est un mélange de beaucoup de choses. La femme avec qui j’étais avait beaucoup dansé puis arrêté. Que cherchez-tu à exprimer à travers ton art ? Je ne crois pas à l’idée de s’exprimer par l’art. Comment fonctionne le Volatil ? Le Volatil est tout neuf et inauguré le 9/9. Quels sont tes projets ? Au Volatil, nous allons faire se rencontrer des étudiants des Beaux-Arts et des artistes.

Nous travaillons à une nouvelle création. Comment se passe une de tes créations ? Il y a toujours une question posée en amont, un territoire déterminé avec les artistes. Quelles sont tes influences ? L’Œil ivre à Châteauvallon, scène nationale - Association Mozaic. Ce que permet la résidence La résidence à Châteauvallon donne ainsi un temps pour essayer, un espace pour tester. Romain Bertet y travaille également sur les lumières avec Charles Périchaud, créateur lumière qui a suivi la compagnie sur ses différents projets.

Pour la scénographie, ce sera donc un plateau surélevé avec des micros dissimulés : « Le plateau est pensé comme un grand instrument de musique. » Cela permet alors de « structurer la pièce comme des morceaux de musique, des temps différents, sans unité globale. » Afin de créer cette chose qui se fabriquerait en direct, semant ainsi le trouble entre le son créé au niveau physique et celui donné à entendre, le chorégraphe profite de la résidence pour définir un protocole tout en testant par improvisation. . « On découvre en faisant, je n’avais aucune imagination préconçue.