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Ballet de l’Opéra de Lyon

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Period piece – Opéra national de Lyon. Retrouver dans un monde bouleversé l' « ancien normal », tout en rêvant d'un monde nouveau et meilleur, c'est la démarche de Jan Martens, dans une pièce dansée qui mêle danse « à l'ancienne » et nouveaux horizons chorégraphiques. En convoquant les Trois danses de Gorecki, le chorégraphe belge invite la danseuse Kristina Bentz à occuper l'espace comme une troupe entière. Manière pour elle d'incarner la lutte de l'être humain pour apprivoiser un monde plus grand que lui.

Le tout dans un mélange d'exubérance et de minimalisme, de sérieux et d'absurde où l'esprit importe autant que le corps. Note d'intentionL’état actuel éveille des sentiments contradictoires : nous avons soif de « l’ancien normal», mais nous espérons aussi un avenir nouveau et meilleur. Period Piece tente de réaliser les deux : se délecter de la danse « à l’ancienne » sur la musique, tout en essayant d’atteindre de nouveaux horizons avec elle. Solo - création septembre 2020Durée : 14 min. « Envols » trois pièces à la modernité entrainante... Le Ballet de l’Opéra de Lyon nous fait traverser trois pièces à la modernité entrainante, Set and Reset / Reset de Trisha Brown, Period Piece de ​​Jan Martens et Bella Figura de Jiří Kylián, créées à plusieurs décennies d’écart. Le Ballet de l’Opéra de Lyon navigue entre l’académisme contemporain de Jiří Kylián, le post-modernisme de Trisha Brown et la danse émotive de Jan Martens dans un programme intitulé Envols.

La soirée s’ouvre sur Set and Reset / Reset de Trisha Brown, une version de l’emblématique Set and Reset (1983), qui a été transmise au Ballet de l’Opéra de Lyon en 2005. On y retrouve le minimalisme dynamique de la chorégraphe américaine, les jeux avec la gravité, les balancements des bras, notamment dans une même phrase répétée encore et encore dans différentes directions de manière aléatoire. Elle crée ainsi une structure en perpétuelle transformation. Une troupe puissante Belinda Mathieu. Period piece • Numeridanse. Danser Encore Pendant deux jours, le Ballet de l’Opéra de Lyon essaime des solos dans les espaces du CN D, pour un parcours chorégraphique noué autour de la rencontre entre un interprète du ballet et un chorégraphe. Reflétant la diversité des écritures contemporaines, Danser Encore nous fait plonger dans la fabrique vivante de la danse. Lancé en 2020 par Julie Guibert, directrice du Ballet de l’Opéra de Lyon, le cycle Danser Encore repose sur le désir de mettre en avant la singularité des danseurs et danseuses du Ballet, et de soutenir la création chorégraphique dans le contexte de la pandémie en misant sur le dialogue fertile entre interprètes et créateurs.

À partir de l’écriture de solos sur mesure, Danser Encoreexpose un travail à quatre mains, tout en donnant à voir la variété de la création chorégraphique contemporaine. Period piece L’état actuel éveille des sentiments contradictoires : nous avons soif de « l’ancien normal», mais nous espérons aussi un avenir nouveau et meilleur. Period piece - Jan Martens. Jan Martens - info - GRIP. A étudié à l’Académie de danse Fontys à Tilburg aux Pays-Bas et a achevé sa formation de danse en 2006 au Conservatoire royal d’Anvers (École supérieure Artesis). Depuis 2010, il crée sa propre œuvre chorégraphique qui, chemin faisant, est portée à la scène avec une régularité croissante devant des publics nationaux et internationaux. L’œuvre de Jan Martens se nourrit de la conviction que chaque corps est en mesure de communiquer et a quelque chose à raconter. La communication directe se traduit par une forme transparente.

Son œuvre est comme une retraite où la notion du temps redevient tangible et qui offre de la latitude à l’observation, l’émotion et la réflexion. Pour atteindre cet objectif, il ne conçoit pas tant son propre vocabulaire gestuel, mais travaille et réutilise des idiolectes existants dans un contexte différent afin de permettre à de nouvelles idées d’émerger. Dans chaque nouvelle œuvre, il tente de redessiner la relation entre public et performeur. PERIOD PIECE - GRIP. La situation actuelle éveille des sentiments contradictoires : nous nous languissons de l'"ancienne normalité", mais nous avons aussi l'espoir d'un avenir nouveau et meilleur. PERIOD PIECE tente de répondre à ces deux attentes : se délecter de danser "à l'ancienne" sur de la musique, tout en essayant d'atteindre de nouveaux horizons avec elle.

En 1973, Henryk Górecki a composé Trois danses, qui constitue la base musicale de cette chorégraphie. La musique est construite sur de forts contrastes et semble propulsée par diverses influences : des échos du Sacre du printemps de Stravinsky, du minimalisme et des rythmes folkloriques ouvrent la voie à une danse extravagante dans laquelle une énergie palpitante va de pair avec un lent contrôle. D'un point de vue chorégraphique, cette musique exige un grand ensemble de danseurs, et Kristina se voit confier la tâche tout à fait impossible de s'élever au-dessus de l'immense étendue de l'orchestre. Jan Martens | Les Balletonautes. Programme « Danser encore », Opéra de Lyon, représentation du 19 septembre Tristes injonctions sanitaires obligent, il faut croire que la miniature sera le topos chorégraphique de l’année. Plusieurs compagnies – à Berlin, Amsterdam, Stuttgart, Hambourg ou ailleurs – ont construit leur programme de rentrée en jonglant sur scène avec les règles de distanciation physique actuellement en vigueur.

Danser encore, qui ouvre la saison du ballet de l’Opéra de Lyon, n’échappe pas à la règle, mais s’en émancipe intelligemment, en faisant de sept solos l’occasion d’autant de rencontres entre chorégraphe et interprète. Kristina Benz, Period Piece, (c) Charlène Bergeat Dans Period piece, réglée sur les Trois danses d’Henryk Gorecki, Jan Martens crée pour Kristina Benz une partition qui mêle l’ancien et le nouveau. Marco Merenda, Terrone, photo (c) Charlène Bergeat Avant la troisième pièce, les projos descendent des cintres, et une demi-douzaine de machinistes y ajoutent des filtres.

France Musique podcast - Opéra de Lyon du 26 octobre au 7 novembre 2024. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Scene web - Un morceau d'histoire du ballet contemporain à l’Opéra de Lyon.

Bella Figura de Jiří Kylián / Photo Agathe Poupeney À l’occasion du programme Envols, le Ballet de l’Opéra de Lyon traverse les jeux post-modernes de Trisha Brown dans Set and Reset / Reset, le solo détonnant de Kristina Bentz chorégraphié par Jan Martens, Period Piece, et les envolées sensuelles du Bella Figura de Jiří Kylián. Un panel varié qui fait jaillir la diversité du ballet contemporain. À quoi ressemble un ballet contemporain ? Si les catégories de ballet classique, néo-classique ou contemporain sont incomplètes et poreuses, le Ballet de l’Opéra de Lyon s’inscrit sans aucun doute dans la dernière, tant par son approche du mouvement directe, et sans chichis, que par son répertoire où apparaissent, entre autres, les chorégraphes William Forsythe, Anne Teresa De Keersmaeker, Lucinda Childs ou Marlene Monteiro Freitas.

Deux grandes structures en fils pendent du plafond. Belinda Mathieu – www.sceneweb.fr. "ENVOLS" à l’Opéra de Lyon. Tout aussi exceptionnel est PERIOD PIECE solo de Jan Martens créé pour Kristina Bentz ! Vêtue d’une robe courte lamée d’or, elle s’avance sagement dans un manège de déboulés – une figure classique qui consiste à tourner sur deux pieds – puis de piqués (sur un pied). Jusque-là, on se croirait au cours de danse classique. Tout va bien, pourrait-on se dire. Mais bientôt, la voilà qui, sans en avoir l’air, se lance dans des mouvements tout simplement « innommables », inexistants, n’entrant dans aucune taxonomie, déformés, méconnaissables… et des petits pas qui la font crier à chaque arrêt comme une poupée déréglée. Les Trois danses d’Henryk Górecki, dont c’est la première « presto marcatissimo », s’accorde à merveille à ses mouvements qui se désaccordent tout en voulant donner des gages de normalité, tandis que Kristina Bentz reprend sans cesse cette sorte de « routine » tout en l’accélérant, en semblant la démultiplier.

Galerie photos : Bella Figura © Agathe Poupeney. Entretien avec Jan Martens - spectacle Voice Noise. Danser Canal Historique : Votre prochaine création pour la Maison de la Danse s’intitule Voice Noise. De quoi s’agit-il ? Jan Martens : Je me suis inspiré de The Gender of Sound, un livre d’une autrice canadienne, Anne Carson, écrit dans les années 1990, qui analyse la façon dont les femmes ont été réduites au silence depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Ce qui m’intéressait, en partant de là, était de creuser un peu dans l’histoire de la musique ou autres, pour y trouver des voix inconnues.

En filigrane, se pose toujours pour moi la question des « connaissances inconnues ». Pourquoi savons-nous certaines choses plus que d’autres ? Jan Martens © D.RDCH : Qu’est-ce qui, selon vous, dérange dans les voix de femmes ? Jan Martens : Elles sont considérées comme hystériques ou inaudibles. DCH : Comment traduisez-vous ces notions dans votre création ? Jan Martens : Déjà par la musique. DCH : Et chorégraphiquement ? Jan Martens : Oui, je pense que cette création va être une pièce « sauvage ».

Bande annonce - La nuit transfigurée. La nuit transfigurée de Anne Teresa De Keersmaeker - Sceneweb. © Anne Van Aerschot Verklärte Nacht s’inspire de la musique pour cordes du romantisme tardif d’Arnold Schönberg, et d’un poème de Richard Dehmel rapportant l’histoire d’une femme qui, dans une forêt, par une nuit éclairée, avoue à l’homme qu’elle aime qu’elle porte l’enfant d’un autre homme.

La tonalité tragique du poème résonne dans le son persistant des cordes, qui sont tantôt chargées d’une passion lourde, tantôt aussi subtiles qu’une voix timide, en empathie apparente avec le supplice du protagoniste. La chorégraphie originale a été conçue comme une pièce d’ensemble en 1995, à l’occasion d’une soirée spéciale Arnold Schönberg à l’Opéra de Bruxelles De Munt / La Monnaie. Réécrite pour un duo, la pièce voit ses aspects narratif et musical ramenés au premier plan. Les crescendos et diminuendos expressifs nous orientent à travers les événements dramatiques, en écho au flux d’émotions sans cesse modulé. La nuit transfigurée d’Anne Teresa De Keersmaeker - ResMusicaResMusica. Plus de détails Paris. Opéra Garnier. 26-X-2015. Anne Teresa De Keersmaeker / Ballet de l’Opéra national de Paris. Quatuor n°4, chorégraphie : Anne Teresa de Keersmaeker (1986), musique : Béla Bartók, lumières : Anne Teresa de Keersmaeker et Herman Sorgeloos, costumes : Rosas.

Anne Teresa De Keersmaeker poursuit la transmission de son répertoire au Ballet de l'Opéra de Paris avec trois pièces d'époque et d'inspiration différentes. Quatre ans après le succès de Rain sur la scène de Garnier, Anne Teresa De Keersmaeker confie trois nouvelles pièces de son répertoire aux danseurs parisiens. Dans les années 90, Anne Teresa De Keersmaeker a commencé à introduire des garçons dans ses pièces. Pièce éminemment romantique, La nuit transfigurée est un éblouissement tant musical que chorégraphique. Dans un décor inspiré et cinématographique de troncs de bouleaux figurant une forêt au clair de lune. Crédits photographiques : © Agathe Poupeney – Opéra de Paris (Visited 2 990 times, 1 visits today) Youtube. Youtube. Entretien Katerina Andreou - We need silence. « Nuits transfigurées » : le Ballet de l’Opéra de Lyon en mode combattantes. Photo Marc Domage Trois pièces pour trois Nuits transfigurées.

Du post-romantisme de Schönberg apprivoisé par Anne Teresa De Keersmaeker à la reptilienne proposition de Mercedes Dassy jusqu’à la frénésie de Katerina Andreou, le Ballet de l’Opéra de Lyon s’empare de ces différentes générations de chorégraphes, et la Grecque s’impose. Ne pas trop chercher de cohérence. Depuis longtemps déjà, le Ballet de l’Opéra de Lyon montre dans des programmes hétéroclites qu’il sait tout faire et c’est, à chaque fois, l’occasion de faire plonger dans l’histoire des danses et des générations contemporaines. La preuve à nouveau par l’exemple.

Dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon, c’est Anne Teresa De Keersmaeker qui ouvre le bal d’une soirée de plus deux heures avec l’entrée au répertoire de La Nuit transfigurée. Sans transition, si ce n’est celle du temps de l’installation de sortes d’espaliers faits de néons, commence deepstarias bienvenu·e·s (( re : )). Rien de tel chez Katerina Andreou.