"Babtou" et "babtou fragile" Par la rédaction le 27 mai 2019 à 15:12 Modifié le 25 juillet 2020 à 02:38 Votre fils s’est fait traiter de "babtou" au collège et cela ne vous plaît guère.
Ne vous inquiétez pas, OhMyMag vous explique tout ce qu’il faut savoir sur cette expression fréquemment utilisée chez les jeunes. Définition de "babtou" et "babtou fragile" Un "babtou" est le terme utilisé pour désigner un homme blanc européen. Sexisme, misogynie : misandrie. Patrick Guillot (© D.R.)
Le mème « ok boomer », expliqué aux boomers. Le mème « ok, boomer » est la revanche de tous ces jeunes que l'on accuse des maux de la société.
Lors d’une allocution sur le changement climatique, la parlementaire néozélandaise Chlöe Swabrick a été interrompue par des confrères. L’écologiste, âgée de 25 ans, a trouvé la bonne formule pour les faire taire. Un simple « Ok boomer », lancé innocemment entre deux phrases. Quiconque fréquente les réseaux sociaux a sans doute vu passer cette expression. Mais de quoi s’agit-il exactement ? La revanche de la génération Z. La "Remontada"
FOOTBALL - Ils en ont rêvé, ils l'ont fait.
Mercredi 8 mars, les joueurs du Barça ont arraché la victoire alors que la plupart des supporters du PSG croyait la partie gagnée d'avance. Depuis plusieurs jours, un mot d'espoir bruissait dans tous les recoins de Barcelone: "La Remontada". Un mot bien connu des amateurs de football et de plus en plus utilisé en France ces dernières années. Traduit littéralement de l'espagnol au français, ce terme signifie "la remontée". Cabane dans les arbres pour nuit insolite. Phénomène bien ancré dans l’Hexagone, les cabanes dans les arbres se développent également en Suisse, où la demande est de plus en plus forte et l’offre de plus en plus qualitative.
Et pour cause ! Le rythme effréné du quotidien rend l’accès toujours plus difficile à ces endroits de paradis, bercés par les seules mélodies d’une nature aussi intacte que généreuse. Au milieu des branches, les cabanes en bois débranchent. Le luxe de la simplicité Les petites maisons construites par les adultes font les grands rêves d’enfants. La fin de semaine approche, le réservoir d’énergie est à son minimum et le week-end annonce déjà son lot d’obligations, entre courses affolées, ménage forcé et centres-villes bondés. Vivre de peu, mais vivre heureux: le frugalisme. En Allemagne, lorsque le gouvernement cherche des solutions pour financer les retraites de ses citoyens, et que petit à petit l’âge de départ se retrouve menacé d’une augmentation, certains décident tout simplement de dire non.
L’accoutumance hédoniste. Imaginez.
Vous avez gagné au loto. À vous la Bentley avec chauffeur, la villa en Floride et les chaussons chauffants pour votre toutou. Mais voilà, passé l’incrédulité des premiers mois d’opulence, le bilan est sans surprise : vous n’êtes pas beaucoup plus heureux(se) qu’avant. Le mot que vous cherchez est : accoutumance hédoniste (et non habituation « hédonique », un adjectif imaginaire qui donne des boutons à Bernard Pivot, protégeons Bernard Pivot). Consommation : l'ère de l'ego trip. Personnaliser une paire de baskets, y mettre sa petite touche personnelle, choisir la couleur des lacets et du swoosh, ne suffit plus aux consommateurs mondialisés que nous sommes devenus : on veut pouvoir lui donner son nom.
Depuis quelques mois, il est possible, et bien vu, d’apposer son patronyme, son prénom ou ses initiales, un peu partout : sur des flacons de parfum, des bougies, des sacs, des bouteilles d’eau minérale et même des culottes. Une "hypersonnalisation", qu’on a doucement vue venir… Dès 2006 en fait, avec l’opération "My M&M’s" (lancée aux États-Unis trois ans avant) qui offrait la possibilité d'imprimer n'importe quoi sur ses bonbons chocolatés préférés. Puis vint l’initiative "Mon Monogram" de Vuitton (2009), vrai clin d’œil à une tradition centenaire du malletier, qui consiste à customiser son sac (Speedy, Neverfull, Keepall ou la valise Pégase 55) et d’y faire apposer ses initiales – trois lettres au maximum, dans huit tailles différentes.
Partager c'est supérieur à être supérieur. Le partage, le part-age, a tout à voir avec la part, avec les parts.
Le suffixe – age exprime, lui, « l’action collective ». Le partage comme ce qui arrive aux parts lorsque le collectif s’en occupe. Enfin. La valeur supérieure de la part comme base et ciment d’une civilisation adulte… Le si sensé partage du chacun sa part, sa part de partage ! Pourquoi n’est-ce jamais présenté sous cet angle ? Dès que nous avons notre part nous prenons part à…partager.
Rhizomes et arrière-pays culturels. Le changement civilisationnel qui traverse l’histoire des hommes, Glissant le relit en termes de rencontre du Même et du Divers.
Une rencontre qu’il appelle aussi « passage », où le Même, les puissances de l’assimilation, risquent sans cesse de l’emporter sur la préservation du Divers.