Euclid à la recherche de l'Univers sombre. L'Agence Spatiale Européenne (ESA) a officiellement adopté aujourd'hui la mission spatiale Euclid, le projet international qui réunit actuellement la plus grande collaboration d'astronomes et de physiciens au monde.
Euclid a pour objectif d'étudier l'Univers "sombre" avec une extrême précision, en cartographiant la distribution et l'évolution des énigmatiques matière noire et énergie noire à travers l'Univers. L'adoption est la phase finale du processus de sélection de la mission Euclid qui fait désormais partie du Programme "Cosmic Vision" de l'ESA. Télescope Spitzer. Les observations du télescope spatial Spitzer ont permis de mieux comprendre un système de trous noirs.
Les deux objets exécutent une danse complexe, dont le rythme était difficile à prévoir. La danse complexe de deux trous noirs a été étudiée pour comprendre le rythme auquel l’un des deux objets célestes tourne autour de l’autre. C’est grâce au télescope Spitzer, dont la mission s’est achevée fin janvier, que ce système a pu être observé, a annoncé la Nasa dans un communiqué le 28 avril 2020. Ses observations, présentées dans la revue The Astrophysical Journal Letters, montrent qu’un modèle qui avait été établi pour prévoir le comportement de ces deux trous noirs s’avère correct. Les trous noirs sont logés dans la galaxie OJ 287, située dans la constellation du Cancer. À lire : Qu’est-ce qu’un trou noir ? Des flashs lumineux irréguliers Par un heureux hasard, Spitzer était bien placé Les observations du télescope spatial Spitzer ont permis de mieux comprendre un système de trous noirs. Cacher les étoiles pour trouver des planètes. Apparemment, la NASA (Jet Propulsion Laboratory), pense que l’exploration spatiale du 21e siècle doit s’inspirer de la botanique.
L’agence spatiale américaine a publié une vidéo présentant son vaisseau appelé Starshade qui s’ouvre comme une fleur. Ayant une ressemblance avec un tournesol cosmique, il est conçu pour aider les astronomes à étudier “directement” les exoplanètes, y compris en prenant les premières images réelles des planètes en dehors de notre système solaire. Les premières exoplanètes ont été découvertes il y a 15 ans et en cinq ans, le télescope spatial Kepler à lui seul en a découvert 961 nouvelles.
Le problème est que, presque tout ce que nous savons au sujet de ces planètes a été déterminé de manière indirecte. La méthode de base, pour les trouver autour d’autres étoiles que notre Soleil, est connue comme la méthode du transit. Le problème est que regarder une exoplanète directement, c’est comme d’essayer d’étudier une mouche posée sur un projecteur allumé. New Horizons cherche sa 3e cible. Les équipes de New Horizons imaginent déjà un nouvel objectif pour la sonde qui a visité Pluton en 2015.
Elles rêvent de trouver à explorer un second astéroïde de la Ceinture de Kuiper, après le survol d’Ultima Thulé. Un défi risqué, pour un enjeu qui en vaut la chandelle. Avant même le survol d’Ultima Thulé, Alan Stern pense déjà à la suite. Le responsable de la mission New Horizons espère trouver une troisième cible à explorer après le survol de Pluton, le 14 juillet 2015, et de l’astéroïde Ultima Thulé, le 1er janvier 2019. Les motivations sont nombreuses, car cette zone du Système solaire se révèle plus riche que ce les chercheurs imaginaient à l'époque où la sonde a été conçue, au début des années 2000. « Si nous avions su alors ce que nous savons aujourd’hui sur la Ceinture de Kuiper, nous aurions pris plus de carburant pour aller explorer d’autres objets de ce type », estime Marc Buie, du South West Research Institute. « Ce serait fou de ne pas essayer »
Quatre télescopes spatiaux prolongés. La Nasa prolongera la durée de vie d'une dizaine de missions spatiales, dont quatre instruments célèbres : Chandra, Kepler, Planck et Spitzer.
La décision s'imposait car les choix à venir seront plus restrictifs et, à part Nustar, aucun nouveau télescope ne prendra de sitôt le chemin de l'espace. Malgré un contexte budgétaire difficile, la Nasa a suivi les recommandations d'une commission d'astronomes chargée d'évaluer les missions en cours, qui conseille de prolonger la durée de vie d'une dizaine de ses missions spatiales (2012 Nasa Senior Review report). Une décision pleine de bon sens en raison du bon état de fonctionnement des satellites en question (même si certains travaillent aujourd'hui en mode dégradé) et du retour scientifique attendu. Pour les astronomes américains, conscients qu'à l'avenir la Nasa sera plus restrictive dans ses choix de missions spatiales, il est nécessaire d'optimiser au mieux les instruments existants.
Hubble et James Webb. Après 30 ans de bons et loyaux services, le télescope spatial Hubble s’apprête à passer la main à son successeur le télescope spatial James Webb.
Mais ce nouveau télescope n’est pas simplement plus gros que son prédécesseur. Lorsqu’il sera mis en orbite, James Webb aura à sa disposition une puissance 100 fois supérieure à celle de Hubble. Il pourra voir plus loin et avec plus de précision qu’aucun autre instrument d’observation avant lui. La caméra LSST pour filmer l'Univers. Cette énorme instrument métallique autour de laquelle s’activent chercheurs et ingénieurs est l'aboutissement d'une aventure de plus de dix ans.
Nous sommes dans les locaux du LPNHE à l'université de Jussieu. Ces scientifiques finissent d'assembler un composant majeur de ce qui va devenir la plus grande caméra jamais conçue. Elle est destinée à tourner un film audacieux : le film de notre Univers. Il sera réalisé grâce à un télescope d’un genre nouveau, le Large Synoptic Survey Telescope - ou LSST - qui devrait constituer une véritable révolution en astronomie. Actuellement en cours de construction au Chili, le LSST aura pour mission de photographier le ciel austral pendant 10 ans, pour réaliser un film de l'Univers en trois dimensions.
Extrait 1 – Pierre Antilogus L 'univers est tout sauf statique : il y a des étoiles qui meurent, des galaxies qui sont en formation, des noyaux de galaxies qui sont très actifs… Extrait 2 – Pierre Antilogus. Le radiotélescope FAST, dernier géant. ERRATUM.
Dans la première mise en ligne de cet article, le 7 décembre 2020, le titre jouait sur le surnom de FAST ("Chinese Sky Eye" selon le China Daily) et sur la taille de l'instrument, mais en laissant entendre qu'il s'agissait de l'unique radiotélescope braqué sur le ciel, ce qui n'est évidemment pas le cas. L'article a été modifié le 8 décembre. FAST, le plus gros dans sa catégorie après l'effondrement d'Arecibo Le célèbre télescope d'Arecibo, à Porto Rico, s'est effondré après 57 ans de service. Après les images impressionnantes de la catastrophe, provoquée par une rupture des câbles, le quotidien hongkongais The South China Morning Post ne manque pas de constater que le chinois FAST (pour Five-hundred-meter Aperture Spherical Telescope) devient le plus gros radiotélescope à un seul appareil au monde.
Sécurité alimentaire : Singapour réinvente son agriculture. Le télescope chinois FAST. Le radiotélescope sphérique à ouverture de cinq cents mètres (FAST) chinois, le plus grand radiotélescope au monde à antenne parabolique, a détecté pour la première fois des impulsions éruptives d'énergie radio provenant d'un objet connu de la communauté astronomique sous le nom de FRB 121102.