Le philanthro- capitalisme. Les milliardaires d’antan avaient le mérite d’afficher sans détour leurs intentions: ils ne se cachaient pas de préférer le pillage des ressources mondiales à leur sauvegarde.
Si les «barons voleurs» de l’ère industrielle comme Henry Ford, Andrew Carnegie ou John Rockefeller ont effectivement consacré une partie de leur fortune à des œuvres caritatives, ils marquaient clairement la distinction: le pétrole et l’acier rapportaient de l’argent; l’éducation et les arts aidaient à le dépenser. Bien entendu, les fondations éponymes n’étaient ni neutres, ni apolitiques. Etats américains riches comme pays. Le Produit intérieur brut (PIB) de la Californie a surpassé celui de la France en 2015.
Les Etats-Unis sont constitués de territoires dont les économies sont aussi riches, voire plus dynamiques que celles d'Etats. En s'appuyant sur leur PIB, l'économiste Mark Perry fait rimer Amérique avec monde. La Californie revendiquait, en juin 2016, le rang de sixième puissance mondiale, à la place de la France. En 2015, l'Etat a affiché un PIB de 2.460 milliards (2.180 milliards d’euros) de dollars contre 2.420 milliards pour la France. «La Californie, qui était la huitième économie mondiale en 2014 (rang qu’occupe l’Inde dans le classement 2015), a affiché une performance "exceptionnellement bonne" en 2015», a déclaré Irena Asmundson, économiste en chef du ministère californien des Finances, rapporte Reuters.
Les Etats américains sont ainsi aussi riches, parfois plus nantis que certains pays du globe. Les Américains ont contribué à hauteur de 24,5% au PIB mondial en 2015. Bitcoin: bulle, montage Ponzi. Placements / Marchés Le patron de la Banque des règlements internationaux (BRI), la banque centrale des banques centrales, a qualifié mardi le bitcoin de bulle spéculative et appelé les autorités à agir pour protéger la confiance dans le système financier.
Alors que les développeurs du bitcoin poursuivent le but de créer un système de paiement alternatif sans implication des pouvoirs publics, cette crypto-monnaie "devient à la fois une bulle, un montage Ponzi et un désastre environnemental", a prévenu Agustin Carstens, directeur général de la BRI, lors d'une conférence à Francfort. Ingénierie sociale et cybernétique. L’ingénierie sociale, c’est la démolition contrôlée de la subjectivité.
Quand on parle de génie génétique ou d’ingénierie génétique, cela consiste à décrire le génome, mais aussi à le recombiner. On peut transférer ça dans le champ psycho-social. On parle parfois de l’ADN de telle entreprise, l’ADN de ceci, cela… C’est ce qui définit finalement l’essence d’une identité. Il existe des techniques inspirées de la psychanalyse, qui consistent non pas à décrire cet ADN psychologique ou ce code source d’identité, mais à le recomposer. Domaines d’application Dans le management on appelle cela la conduite du changement. Ingénierie sociale positive ? Il faut introduire une nuance entre l’ingénierie sociale négative qui vise à aliéner un sujet souverain (groupe socio-professionnel, pays, identité quelconque) et l’ingénierie sociale positive, qui consiste à reconstituer la souveraineté.
Cybernétique : fondement de l’ingénierie sociale Sortir de l’humain Diviser pour régner Contre ingénierie sociale. Le vrai visage de la Silicon Valley. Le Comptoir : Le numérique est souvent vu comme démocratique et porteur de nouvelles libertés.
Pour vous, il est cependant responsable d’une « nouvelle servitude volontaire » en édifiant un modèle sécuritaire, sans surprise, et où les individus sont à la fois normalisés et isolés les uns des autres. Sur quels arguments s’appuient ces critiques ? Les nouvelles technologies sont-elles mauvaises en soi, ou bien est-ce leur utilisation qui est mauvaise ? Philippe Vion-Dury : Peut-être faut-il commencer par expliciter l’expression « nouvelle servitude volontaire » dans ce contexte. Il y a servitude, car de grandes multinationales des nouvelles technologies numériques font tout pour prédire nos désirs, comportements et potentiels afin de mieux les contrôler, les orienter ou les dicter – se rendre maîtres de nous. Les critiques que je formule contre ces nouvelles technologies s’appuient sur un double constat.
Comprendre la pyramide de Ponzi. Comprendre la pyramide de Ponzi (pour détourner plein de pognon) Bernard Madoff, vous connaissez ?
Si ça ne vous dit rien, accrochez-vous, vous n’allez pas être déçu. Ce type purge actuellement une peine de prison de 150 ans pour avoir été à la tête de la fraude financière la plus importante de toute l’histoire : une pyramide de Ponzi de 65 milliards de dollars. Une pyramide de quoi ? « de Ponzi », oui. En finir avec la cleptocratie. Les africains se plaignent très souvent de gouvernements cleptocrates.
La petite nation bulgare semble se révolter elle aussi. Jeu de cache-cash. Notre société aurait eu droit certainement à un autre opium si Karl Marx était encore là, après avoir soutenu que la religion était considérée comme ''l’opium du peuple''.
Nous imaginons en effet après son œuvre colossal sur le capital, l’entendre à nouveau, évoquer ce terrible constat universel, cet autre mal du siècle, qu’est la corruption, également perçue comme l’opium du monde capitaliste.