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Didier Moulinier Livres

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Cours de Philosophie. Terminales (2022) Cet ouvrage de 956 pages présente un cours de philosophie complet à destination des terminales. Il peut naturellement intéresser toute personne désireuse de s’initier à la philosophie, sachant que (pour une fois) il s’agit d’un manuel ne s’adressant pas implicitement aux... professeurs mais explicitement aux élèves et aux débutants. Il couvre toutes les notions du programme (et même davantage puisqu’il laisse place à certaines notions des anciens programmes, comme la Passion ou la Violence).

L’ouvrage ne se contente pas de proposer plus de 30 leçons entièrement rédigées sous la forme de problématiques rigoureusement construites, et basées sur d’innombrables extraits d’auteurs ; il contient également des conseils de méthodologie, des analyses d’œuvres philosophiques célèbres (notamment Platon, Descartes, Nietzsche), ainsi que de très nombreux exercices (plus ou moins entièrement rédigés) : dissertations, explications de textes, travaux dirigés, et encore bien davantage. L'Amitié des philosophes. Pour une érotique de l'amitié (2022) Ces études embrassent (littéralement) une vaste et merveilleuse littérature philosophique sur l’Amitié. Nous commentons de nombreux auteurs (Platon, Aristote, Montaigne, Spinoza, Rousseau, Kant, Nietzsche, Bergson, Heidegger, Ricoeur, Derrida, entre autres) en soulignant et en critiquant, parfois, une tendance générale et irrépressible à l’idéalisation, voire à l’irréalisation de l’ami.

Celui-ci est ramené tantôt à l’âme et à la belle âme, au frère et à l’alter ego, au prochain et au lointain, à Dieu et à la femme, etc., rarement à l’individu ordinaire. L’ami n’est jamais assez vrai ou assez privé, assez pur ou assez authentique, bref “Il n’y a nul ami” comme le dit Aristote : tel est le leitmotiv et la conclusion de cette tradition. Peut-être finalement n’a-t-elle pu concevoir l’amitié qu’à partir de l’absence de l’ami, sa négation charnelle...

I / Ethique et morale de l’amitié 1 / Bonheur et amitié selon Aristote 2 / L’égalité dans l’amitié (et la vertu) 5 / L’amitié joyeuse de Spinoza. Etudes laruelliennes. Une hérésie non-philosophique (2022) Cet ouvrage ne présente pas la théorie “non-philosophique” ou la “philosophie non-standard” de François Laruelle sous la forme d’un traité systématique, et il ne prétend pas non plus développer une thèse ou apporter un éclairage spécifique à son sujet. Ces études témoignent au contraire d’une pluralité d’approches et sont disposées en Uni-vers non-philosophiques, mettant en œuvre dans les domaines traditionnels de la philosophie (épistémologie, ontologie, éthique, politique, anthropologie, etc.) le mode de penser uni-latéralisant proposé par François Laruelle.

Elles vont des plus fondamentales (comme les questions de méthode et de logique) aux plus régionales comme l’esthétique ou la pédagogie. La Théorie du Sujet est l’un des sillons que – via la (non-)psychanalyse – nous avons été amenés à creuser par prédilection. François Laruelle est l'un des philosophes français contemporains les plus importants et les plus féconds. Didier Moulinier est professeur et docteur en philosophie. Philosophie, religion, non-religion. Critique du paradigme philosophico-religieux (2022) Malgré les très nombreuses critiques philosophiques de la religion, et la croyance (naïve) selon laquelle les lumières de la raison suffiraient pour s'en émanciper, l'on ignore trop que la philosophie et la religion font système en tant que modes de pensée fonctionnant pour partie à la raison et pour partie à la foi.

Dans cet ouvrage, l’on met à jour et l’on étudie un paradigme philosophico-religieux présent dans maintes doctrines théologiques et philosophiques, comme dans maintes figures du penser philosophique (l’Interprétation, par exemple). De son côté la méthode “non-philosophique” inventée par François Laruelle s'appuie sur le concept d'hérésie – en le laïcisant radicalement - pour en tirer l’idée de “non-religion”, tout en reprenant à son compte l’ancienne appellation de Gnose expurgée de son contenu doctrinal spiritualiste.

Didier Moulinier est professeur et docteur en philosophie. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages. I / Foi et Raison 4 / Révélation et Raison pratique. De la Philosophie. Critique du Principe de philosophie suffisante (2022) L'objet unique de cet ouvrage est la philosophie considérée comme pensée et discours comportant un certain nombre d’invariants structuraux. Ces invariants, comme le questionnement, la dialectique ou la réflexivité, concourent à sa plus grande et légendaire généralité (comme l’atteste l’expression “philosophie générale”). Par ailleurs il existe un Sujet de la philosophie cœxtensif à celle-ci, à son discours, sa réflexion fondamentale, sa volonté permanente d'autodépassement. C'est bien sûr le philosophe en tant qu'il fait couple, et cercle, avec la discipline philosophique.

Enfin, tout en identifiant la Décision comme l'invariant structural majeur de la philosophie, dans le sillage du théoricien François Laruelle, nous analysons et critiquons le “Principe de philosophie suffisante” - ou foi philosophique - au-delà même du fameux Principe de raison. Didier Moulinier est professeur et docteur en philosophie. 1 / Ce qu’ils appellent “Philosophie générale” 7 / Le Discours universel et son Sujet. Philosophie en France. Comme un étranger dans la France des philosophes (2022) La place tenue par la philosophie en France, dans les médias aussi bien que dans l’enseignement et à l’Université, a toujours été et demeure considérable.

L’on peut certes s’en réjouir, mais le prix à payer n’est-il pas - trop souvent - une confusion pénible entre la figure de l’intellectuel et celle du philosophe ? Pour un chercheur allergique à toute forme de suffisance, la situation risque fort de ressembler à celle d’un Etranger dans son propre pays. Or justement, quelle est l’origine, l’identité (si quelque chose de tel existe) et l’avenir de cette philosophie “à la française” ? Un hommage appuyé sera rendu à René Descartes que l’on ne peut guère considérer, paradoxalement, comme un philosophe “national”. Nous nous penchons assez longuement sur les particularités de l’enseignement de cette discipline en France et de ses présupposés, quasiment idéologiques. Car, dans le quotidien de cette pratique, la situation est loin d’être tant soit peu satisfaisante.

I / Philosophie-en-france. Face au harcèlement, une éthique de la parole (2022) Le harcèlement nous apparaît comme un mal contemporain, voire comme un mal du siècle. De l’école jusqu’à la politique, en passant par le bureau, le phénomène s’est banalisé et semble atteindre toutes les strates de la société. Nous voyons naître des maux, des maladies, des violences, qui n'existaient pas auparavant – y compris de nouvelles formes d’esclavagisme. Nous faisons l'hypothèse que le harcèlement non seulement en fait partie, mais qu’il en résume l’esprit.

Il est devenu l’autre nom du Pouvoir – et le Pouvoir le sait bien. D’un autre côté, si le harcèlement est partout, il n'est nulle part. Un acte qui est de parole. Extraits d'un lexique europanalytique. A partir des écrits de Serge Valdinoci (2022) L'Europanalyse désigne moins une doctrine personnelle qu'une méthode de pensée, découverte par le philosophe français Serge Valdinoci. On trouvera dans ces pages quelques extraits d'un lexique en cours d'écriture, composé à partir des livres de cet auteur. Contrairement aux lexiques à vocation pédagogique qui prolifèrent aujourd'hui, ce travail ne vise nullement à simplifier ou même à clarifier la pensée de Valdinoci ; plutôt il en accentue le caractère à la fois dense et vertigineux, d'une part en se concentrant (littéralement) sur le seul vocabulaire, d'autre part en se prenant au jeu d'une écriture en invention.

L'invention d’après Valdinoci caractérise une pensée analytique réelle, c’est-à-dire en l'interne, là où les sciences scientifiques distinguent la pensée (intérieure) et le réel (extérieur), là où la culture partage la philosophie et les sciences. Etudes lacaniennes, vol. I : Lacan (pas vraiment) avec les philosophes (2022) Nombreuses sont les lectures ou les interprétations "philosophiques" de la pensée lacanienne. Cependant celles-ci ne peuvent s’effectuer qu’à partir des propres lectures philosophiques de Lacan, son dialogue acharné avec de très nombreux philosophes. Si Lacan n’est pas “philosophe”, et se garde bien de se présenter comme tel, il fréquente assidûment les oeuvres des grands philosophes.

Non seulement Lacan a “emprunté” les voies de la philosophie mais il a utilisé les doctrines philosophiques, le plus souvent en les détournant sans vergogne. D’Aristote à Heidegger, en passant par Descartes, l’enjeu de ces lectures reste à notre avis le statut et la structure du sujet (quand les concepts lacaniens de réel et d’objet 'a', les vraies inventions de Lacan, n'ont sans doute pas d'équivalents philosophiques).

Didier Moulinier est professeur et docteur en philosophie. Introduction. I / Lacan, Hegel et les hégéliens II / Lacan, Heidegger et les heideggériens III / Lacan, Descartes et les cartésiens. Etudes lacaniennes, vol. II : La psychanalyse lacanienne, théorie et pratique (2022) Ce volume 2 de nos Etudes lacaniennes se penche sur les relations fondamentales mais « compliquées » que la psychanalyse entretient avec les sciences humaines, l’épistémologie et la logique, l’éthique et la politique, les pratiques sociales ou encore l’éducation. Résolument, la psychanalyse est présentée ici comme un discours structuré et consistant, une théorie et une clinique du sujet originales, enfin une expérience thérapeutique construite et fortement pensée.

Nous interrogeons longuement, non sans nous appuyer sur des analyses savantes et « autorisées », les conditions épistémologiques d’un dialogue entre les sciences et la psychanalyse. Celle-ci les a d’autant moins ignorées que, sous l’égide de Lacan, elle prétend mettre à jour le « sujet de la science » en tant que forclos et inconscient, et opérer sur celui-ci.

Le psychanalyste n’est donc pas sans savoir, ni même sans posséder un savoir certain contrairement à ce que voudrait une certaine vulgate socratique. Logiques de la Jouissance (2022) La Jouissance dont on traite ici est un concept lacanien, voire le concept lacanien fondamental. Bien que ce terme désigne quelque “chose” généralement au-delà de toute raison et de toute logique, le concept de jouissance n’en est pas moins puissamment articulé chez Lacan. Désignant une épreuve corporelle indicible “au-delà du principe de plaisir”, ou se référant à des réalités absolues telles que l’Autre, l’être ou la Chose, voire le féminin dans son altérité radicale, la jouissance ne s’affranchit pas de toute logique, celle du signifiant et celle qu’inscrivent les “mathèmes de la sexuation”.

Le concept de jouissance dans l’oeuvre de Lacan est présenté ici dans chacune de ses dimensions, en relation avec d’autres concepts-clés comme le sujet, le fantasme, la pulsion, le désir, la castration, le surmoi, le symptôme, etc., sous la forme d’une série d’articles dûment regroupés et ordonnés, mais pouvant tout aussi bien se lire de façon aléatoire. Didier Moulinier est philosophe. Logiques de la Perversion (2022) Il ne suffit pas de dresser la liste des égarements polymorphes de la sexualité humaine - voire des comportements pernicieux, “narcissiques” ou “sadiques”, comme si ces termes résumaient tout !

- pour parvenir au diagnostic de « perversion ». La psychanalyse freudienne, puis lacanienne, insiste sur le fait que la perversion correspond à une structure subjective au même titre que la névrose ou la psychose notamment, répondant à une logique spécifique. Autour de quelle construction fantasmatique et quel mode de jouissance (fétichiste), à partir de quel évitement de la castration et quel détournement du désir, enfin selon quelle interprétation très spéciale de la loi une telle structure peut-elle se construire ?

Quelles formes prend-elle dans les comportements individuels et collectifs, voire en politique, et surtout dans l’art et la littérature où la perversion trouve peut-être une résolution honorable ? Didier Moulinier est philosophe, auteur d’une quinzaine d’ouvrages. Eros et Thanatos à l'ère du numérique. Suivi de : Remarques sur le Virtuel (2015) C'est un fait que l'on peut considérer comme établi : la poussée du numérique, d'internet, des nouvelles technologies et autres objets communicants est en train de changer profondément non seulement notre rapport au monde et aux autres, mais aussi à nous-mêmes, au corps, au plaisir, à l'intime. Or justement il semble que la prise en compte du plaisir éprouvé dans les environnements numériques subisse encore une sorte de censure faute d'avoir intégré « la table des valeurs et des concepts faisant partie de la culture », comme l'écrivait Gilbert Simondon en son temps à propos des machines.

La loi du Désir et les Névroses (2014) Alors que les médias ne font plus entendre que les mots simplificateurs de dépression et de stress comme s’ils résumaient à eux seuls l’ensemble des maux psychiques affectant l’homme moderne, alors que le lobby neuropharmacologique étend son hégémonie au moyen du fameux D.S.M.

(Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux ), seule la psychanalyse propose encore de chercher du sens derrière les affections psychologiques, faisant l’effort de les structurer dans une logique subjective et existentielle où le désir fait loi. Dans ce court exposé qui se veut avant tout pédagogique et accessible à tous, délibérément expurgé de tout jargon, Simon Canat reprend les fondamentaux de la psychanalyse freudienne et lacanienne autour du concept de névrose tout en nous présentant un tableau psychopathologique bien plus large (incluant notamment perversion et psychose). Qui ne se sentirait concerné par des questions telles que : Un père réel endosse-t-il toujours la fonction paternelle ? Jean-Martin Charcot, homme de théâtre (2014) Jean-Martin Charcot (1825 – 1893) est un neurologue français ayant longtemps exercé ses talents de clinicien à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris.

Il a marqué les esprits par sa forte personnalité et par l’aspect spectaculaire de ses enseignements publics, les fameuses « leçons du mardi » où se pressait le Tout-Paris littéraire et intellectuel. Son intérêt tout particulier pour l’hystérie et ses méthodes originales de traitement – ou plutôt d’examen – essentiellement basées sur l’hypnose font de lui un précurseur de la psychopathologie. Il a considérablement influencé un certain Sigmund Freud venu tout spécialement suivre son enseignement dans les années 1885-86. Dans cet article l’on souligne ce que l’étudiant viennois est venu quérir de si précieux auprès du médecin français. Il est vrai que tous deux voient à l’œuvre dans l’hystérie une certaine forme de mimesis.

La Poésie élémentaire. Défense et illustration (2013) Un amour de moi. Miettes autobiographiques (2013)