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Mixité, éducation filles garçons

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Scolarisation des filles : les pays où il fait moins bon être écolière. Elles doivent effectuer de longs trajets, souvent dangereux, pour pouvoir se rendre en classe. D’autres manquent d’enseignants formés, de manuels ou de matériel scolaires. Certaines enfin, ne sont jamais allées à l’école. L’organisation non gouvernementale ONE publie ce mardi la liste des dix pays où les jeunes filles ont le moins accès à l’éducation dans le monde, selon l’Unesco. Intitulé «Accès des filles à l’éducation dans le monde : les mauvais élèves», ce nouveau classement a été conçu par l’ONG cofondée par Bono à l’occasion de la 6e Journée internationale de la fille, ce mercredi 11 octobre. De fortes disparités régionales notamment au Nigeria Ces pays figurent dans le classement en raison de la faible scolarisation primaire ou secondaire, du manque d’enseignants, des disparités filles/garçons ou encore du faible taux d’alphabétisation des filles.

Faute de données pour certains pays, le classement a été réalisé sur 122 des 193 Etats membres de l’Onu. Juliette Deborde. Théorie du genre ou réduction des inégalités entre filles et garçons. Que n’a-t-on pas entendu sur la théorie du genre et son enseignement au moment de l’affaire des ABCD de l’égalité ! Qui a vu les fiches de ce dispositif sait que l’objectif était bien la lutte contre les stéréotypes sur les garçons et les filles et non un embrigadement dans des pratiques sexuelles « contre-nature » dès le plus jeune âge !

Las, le mythe de l’enseignement de la théorie du genre persiste, perpétué selon un processus bien rôdé. « On veut diffuser au sein de l’école la dangereuse « théorie du genre », une idéologie folle qui avance masquée sous le prétexte de l’égalité garçons-filles. » À la suite de l’intervention très médiatisée du pape à ce sujet, l’association des éditeurs scolaires a publié un communiqué sans appel : « Les éditeurs scolaires mettent en œuvre les programmes de l’Éducation nationale, et ces programmes ne comportent aucune référence ni mention de cette “théorie du genre’’ . « La théorie du genre », dossier publié sur le site du Diocèse de Paris. Brésil. Un pays où la science n’est pas misogyne. Pour la première fois, une femme sera au programme du Bac L en 2018.

BAC - Il aura fallu l'obstination d'une professeure du Val-de-Marne, Françoise Cahen et près de 20.000 signatures à sa pétition pour que les femmes de lettres aient enfin leur place dans le programme du Bac littéraire. Comme l'a repéré Le Parisien ce lundi 20 mars, dans le Bulletin Officiel de l'Éducation Nationale, les deux livres étudiés pour l'épreuve de littérature des Terminales L en 2018 seront "Les Faux-monnayeurs" d'André Gide et "La Princesse de Montpensier" de Mme de Lafayette. "Jamais une auteure femme n'a été au programme de littérature en terminale L, s'indignait Françoise Cahen en avril 2016.

Nous ne demandons pas la parité entre artistes hommes et femmes. Nous aimerions que les grandes écrivaines comme Marguerite Duras, Mme de Lafayette, Annie Ernaux, Marguerite Yourcenar, Nathalie Sarraute, Simone de Beauvoir, George Sand, Louise Labé... soient aussi régulièrement un objet d'étude pour nos élèves. "Donner aux femmes toute leur place" À voir également sur Le HuffPost: Engagement tenu : enfin une auteure femme au programme du bac L !

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, se réjouit de la publication au Bulletin officiel du jeudi 16 mars 2017 de la liste des oeuvres obligatoires inscrites au programme de littérature de la terminale littéraire pour l’année scolaire 2017-2018. Celle-ci comporte en effet deux ouvrages : « Les Faux-monnayeurs » d’André Gide et « La Princesse de Montpensier » de Mme de Lafayette. Suite à la pétition « Pour donner leur place aux femmes dans les programmes de littérature au bac L » lancée par Françoise Cahen, professeure de lettres, qui soulignait qu’aucune oeuvre signée d’une femme ne figurait encore au programme en terminale littéraire, la ministre a rappelé au journal Le Parisien qu’elle avait « donné des consignes pour que toutes les commissions en charge de l’élaboration de sujets, de sources pédagogiques ou d’énoncés d’examen soient sensibilisées à l’égalité femmes-hommes. » Save. Filles garçons.

247236f. Espaces vécus de la cour de récréation et inégalités de genre. Matilda. Espaces vécus de la cour de r&e... Espaces vécus de la cour de récréation et inégalités de genre. Les origines socioculturelles des inégalités hommes-femmes. 112 octobre 2016. Un précurseur de la mixité : Paul Robin et la coéducation des sexes. 1Esprit fécond et personnalité aux multiples facettes1, Paul Robin est connu pour avoir clairement posé les principes de l’éducation intégrale2 et surtout pour les avoir mis, le premier, en pratique à l’Orphelinat Prévost, à Cempuis (Oise). L’expérimentation entreprise dans cet établissement relevant du Conseil général de la Seine s’est poursuivie sur une durée assez longue (1880-1894) et surtout sur un nombre d’enfants assez important3 pour qu’elle soit significative, même si elle s’est mal terminée pour son initiateur. En 1894 en effet, une campagne de presse menée par deux journaux à grand tirage friands de sensationnel, La Libre Parole et Le Matin, a dénoncé à l’opinion le scandale de « la porcherie municipale de Cempuis ».

En se déchaînant contre son directeur et ses pratiques, la presse a entraîné irrémédiablement la révocation de ce dernier4. 2Un des caractères les plus originaux de l’éducation donnée à l’Orphelinat Prévost est la mixité ou mieux la « coéducation des sexes ». Ecole : Une fracture sexuée ? Les garçons sont -ils les grands perdants du système éducatif ? C'est la thèse défendue, dans un ouvrage à paraitre début février, par Jean-Louis Auduc, ancien directeur d'IUFM. Pour lui, un certain conformisme républicains nous a rendu insensibles à l'absence de parité en matière d'éducation entre les filles et les garçons. Il demande une différenciation pédagogique entre les genres et notamment des temps hebdomadaires où garçons et filles sont séparés pour mieux les aider dans leurs difficultés scolaires.

"Résorber la fracture sexuée à l'école est un enjeu fondamental pour la société française". A l'appui de cette thèse, une série d'études qui vont de Pisa à des rapports de l'inspection générale. A son origine, JL Auduc pointe les habitudes familiales. JL Auduc combat l'idée de l'élèves indifferencié sexuellement. C'est finalement à une gestion d'une crise d'identité masculine qu'il nous invite. JL Auduc, école : la fracture sexuée. C'est un phénomène général ou français ? Non. Oui. Ecole : pourquoi les garçons issus de l’immigration ont autant de mal. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Catherine Vincent Pourquoi les fils d’immigrés ne réussissent-ils pas à l’école aussi bien que leurs sœurs ? Les filles parviennent en effet à surmonter le fait que l’école de la République joue de plus en plus mal son rôle d’intégration pour les enfants issus de l’immigration.

Selon les derniers chiffres du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA, enquête 2012), un quart des 15-24 ans sortis du système scolaire sans diplôme sont des enfants d’immigrés nés en France, alors qu’ils représentent une personne sur cinq dans cette classe d’âge. Par la faiblesse socio-économique de leurs parents, associée à une ségrégation urbaine peu propice à la scolarisation, ces enfants-là cumulent les difficultés de départ. Mais ce handicap ne pèse pas le même poids selon qu’on est une fille ou un garçon. Ecole : Une fracture sexuée ? 1905 : la «  coéducation des sexes  » en débats.

Je fis enlever les barrières (...), la paix et la pureté revinrent avec la confiance et la liberté. Marguerite Bodin, Les Surprises de l’école mixte. 1 Le thème de la « coéducation des sexes » figure à l’ordre du jour du IVe Congrès des Amicales d’Institutrices et d’Instituteurs de France et des Colonies qui se tient à Lille en août 19051. Un congrès charnière à bien des égards : de nombreux délégués ont déjà constitué des syndicats dans plusieurs départements durant les mois précédents. Certains syndicalistes, soucieux de « l’institution d’un enseignement critique »2, décident de participer activement aux débats portant sur des questions pédagogiques et fournissent, notamment sur celle de la coéducation, les contributions les plus audacieuses. 2 La coéducation étant déjà réalisée à l’école maternelle et dans les classes uniques rurales, le régime scolaire dit « séparatiste » – qui sépare garçons et filles –, est perçu tout d’abord par nombre d’instituteurs comme « artificiel ».