La question de l'orthographe à l'université, une nouveauté? Et même une urgence, si l'on en juge par le titre d'un article qui vient de paraître en pleines vacances de Noël dans le « Figaro» : « L'orthographe préoccupe les universités » Et pourtant, il n'y a pas si longtemps, le premier lundi d'octobre 2010, Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a déjà appelé de façon martiale à la mobilisation : « Nous avons lancé la bataille de l'orthographe » déclarait-elle alors alors en réagissant à un article paru ce même lundi d'octobre 2010 dans le quotidien « Le Parisien » ( « Les facs s’attaquent aux fautes d’orthographe.
C’est un constat unanime : trop d’étudiants sont fâchés avec l’orthographe et, plus globalement, avec le français. Une vingtaine d’universités proposent désormais des cours de rattrapage » ). Etait-ce une première ? Pas si sûr. Déscolariser la société. En publiant Faits d’école, le sociologue François Dubet revient sur quinze ans d’enquêtes et d’interventions publiques autour du système scolaire, et plaide pour un véritable débat autour des objectifs à lui donner et des moyens pour y parvenir.
Des lycéens aux élèves du primaire en passant par les collégiens et les étudiants, François Dubet a dans les années 1990 scruté tous les échelons du système français d’enseignement. Dans la continuité de son enquête sur la « galère » des jeunes (1987), il a cherché à comprendre l’institution scolaire à travers l’expérience qu’en avaient tous ceux sur qui elle agissait – ou, du moins, était supposée agir. Les ouvrages qu’il en a tirés (Les Lycéens, 1991, À l’école, 1996), apportant un regard neuf et parfois cinglant sur l’enseignement en France, ont connu un succès inhabituel pour des travaux de sociologie.
F. Quelle perspective était la vôtre lorsque vous vous êtes intéressé à l’éducation ? Troisième et dernier constat : le système est cruel. Enseignement: Des résultats PISA "encourageants" selon Schyns. Belgique La ministre de l'Enseignement obligatoire Marie-Martine Schyns (cdH) a accueilli avec satisfaction les résultats de l'étude Pisa sur les performances des jeunes de 15 ans, saluant notamment les progrès réalisés par la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 2009.
"Je souhaite adresser un message positif et de confiance aux différents acteurs scolaires, mais sans occulter nos faiblesses", a réagi mardi midi la ministre lors d'une conférence de presse organisée après la publication de l'étude internationale. Mme Schyns a notamment salué la progression enregistrée en Fédération par rapport à 2009 en mathématiques et en lecture, ce qui "nous place au-dessus de la moyenne de l'OCDE et de l'Union européenne", a-t-elle jugé.
Elle a toutefois reconnu qu'il restait "du chemin à parcourir" dans le domaine des sciences. "Ces résultats sont encourageants et je voudrais les dédier aux enseignants. La Communauté française loin derrière la Flandre "Un an de retard sur la Flandre" Le niveau scolaire des Français en 1913: loin du mythe de l’âge d’or. Dans le cadre de sa chronique quotidienne sur France Inter consacrée à l’année 1913, l’historien Antoine Prost, l’un des grands spécialistes de l’histoire de l’éducation, nous rappelle fort justement un certain nombre de réalités concernant le niveau scolaire des Français à cette époque. « Il faudrait en finir avec le mythe d’une école où régnait l’ordre et le silence, où les élèves apprenaient tous à lire, à écrire et à compter, et où ils connaissaient les grandes dates de l’histoire de France, les départements avec leur préfecture et leurs sous-préfectures, et les fleuves avec leurs affluents. » En réalité, les effectifs des classes comprenaient en moyenne plus de trente élèves avec des disparités étonnantes.
Ainsi, en Seine-et-Oise, par exemple, une classe sur cinq contenait plus de cinquante élèves. Et si les classes uniques des petits villages étaient moins chargées, on y enseignait à tous les niveaux, avec la difficulté d’une fréquentation irrégulière. Le niveau monte, mais les savoirs "utiles" aussi... Idée reçue (1) : « le niveau baisse » Il y a quelques jours paraissait une étude de l’OCDE intitulée PIAAC et qui évalue les compétences des adultes de 24 pays.
Les résultats ont été rapidement commentés par la presse grand public, pour dire qu’une fois de plus la France se classe très médiocrement, mais seuls quelques sites spécialisés ont relevé une donnée plus qu’intéressante : le score des jeunes adultes est nettement supérieur à celui des adultes plus âgés. 166 000 adultes âgés de 16 à 65 ans ont participé à des tests portant sur les compétences suivantes : - la capacité à comprendre et à réagir de façon appropriée aux textes écrits (littératie) ; Page.