Une économie post-croissance riche en emplois. Selon une croyance économique très répandue, la croissance est le principal déterminant de l'emploi. En période de récession, la montée du chômage semble résulter quasi mécaniquement de la panne de croissance. La seule réponse serait donc la reprise d'une croissance aussi vive que possible. Or, même à court terme ce n'est pas si simple.
Et à long terme, si l'on tient compte des impératifs écologiques, l'enjeu pourrait devenir celui de la création d'emplois sans croissance. 1. Dominique Méda : « Il faut réduire davantage le temps de travail » - Analyse. Sociologue et philosophe, Dominique Méda interroge nos sociétés sur leur rapport au travail et à la richesse. Partisane d’une sortie progressive et réfléchie du salariat, pour rendre à l’individu toute son autonomie et sa dimension citoyenne, elle plaide pour une réduction du temps de travail.
Et pour une revalorisation des autres activités sociales : activités de soin aux autres, activités amicales, activités politiques. Pour que chacun et chacune puisse participer à la vie de la démocratie. Basta ! Le concept de travail s’est développé en trois temps, avec trois couches de significations. Quand on voit les conditions de travail actuellement dans certains secteurs d’emploi, la souffrance au travail des salariés, comment peut-on considérer que le travail est une « liberté créatrice » ? Souvent les gens disent le travail est « en-soi » porteur de sens. La salariat est devenu désirable. Tout le monde pourrait-il être heureux et libre au travail ?
Les 35 heures ont été une bonne étape. LE TRAVAIL : UN MODÈLE À REPENSER ?, par FOD. Billet invité À l’encontre de certaines idées reçues ou discours remettant en cause la réduction du temps de travail, il est temps de faire le point sur cette épineuse question, d’autant plus importante que là encore un effort de réflexion devra être entamé pour penser les nouvelles formes et les nouvelles conditions du travail de demain. Pour entrer dans le vif du sujet, un 1er constat s’impose.
Comme le 1er graphique le démontre, nous assistons globalement depuis 30 ans à un mouvement quasi-général de réduction du temps de travail (tous emplois confondus : salariés et non salariés). Sur l’ensemble des pays pour lesquels nous disposons de données longues, seuls 3 pays ont augmenté la durée du travail : Russie, Mexique et Suède. Ces chiffres sont globalement confirmés, à quelques centièmes près, par l’OCDE, à l’exception des Pays-Bas, de la Slovaquie et de la Norvège qui selon leurs sources auraient vu leurs temps de travail diminuer respectivement de -4,04, -3,15 et -8,42 %.
Tordre le cou à un mythe : la « fête » du travail | Le Yéti, voyageur à domicile. 1er mai : fête du travail. Justement, je me préparais à la lui faire, sa « fête », à celui-là ! Et à ce plein-emploi, notion surannée, sur lequel repose notre système, mais qui nous pourrit la vie depuis presque quarante ans qu’il n’existe plus. Travailler (du latin « tripaliare », torturer) n’est pas, n’a jamais été une valeur en soi. Le travail est une contrainte que l’on se doit de partager pour produire les biens et services nécessaires à la survie et au confort du groupe.
Le poids des vieux schémas socio-culturels Mais aujourd’hui, progrès techniques et gains de productivité permettent de produire bien plus que ce dont nous avons besoin avec un volume de travail bien moindre. On pourrait s’en réjouir, mais comme pour l’argent, les schémas mentaux socio-culturels nous empêchent de concevoir un monde où la raréfaction du travail serait une avancée appréciable plutôt qu’un handicap condamnable. Pire, en toute absurdité, nous avons fini par inverser la logique des choses. Que ferons-nous des humains quand les robots feront le travail ? | Rue89 Eco. Je vous présente notre futur proche. Il s’agit de mademoiselle Ucroa HRP-4C, elle mesure 1,58 m. Elle est la première série de robots humanoïdes avec interface IA (intelligence artificielle). Elle est de nationalité « made in Japan ». Présentation de la « robotte » HRP-4C La commercialisation des premiers robots humanoïdes de grande série est prévue pour 2015.
Au-delà de la crise, une nouvelle révolution industrielle Lorsque nous essayons de regarder un peu plus loin que les difficultés économiques actuelles, ce que nous voyons poindre, c’est l’ultime révolution industrielle : celle de la révolution de la robotique, qui est la dernière étape de l’évolution humaine. En Chine, la société Foxconn a décidé de remplacer 500 000 ouvriers – pourtant des peu chers – par des robots. Au Japon, la société Panasonic vient de créer une usine flambant neuve de 15 hectares, produisant 40% des dalles d’écrans plats fabriquées dans le monde (pour une valeur de deux milliards de dollars par mois) !