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Temps modernes

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Musées. Histoire du cinéma. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cet article retrace les grandes étapes qui jalonnent l'histoire générale du cinéma. Origines du cinéma[modifier | modifier le code] Le cinéma naît à la fin du dix-neuvième siècle. Dans de nombreux articles et livres, on peut lire encore aujourd'hui, et plus spécialement en France, que « les inventeurs du cinéma sont les frères Lumière[1] ». En fait, ils ont mis au point et fait construire une machine permettant d'enregistrer et de projeter des vues photographiques en mouvement, qu'ils ont baptisée le Cinématographe.

En français, l'apocope de la marque déposée Cinématographe, le cinéma, va s'imposer dans le langage courant en quelques années. Construire la machine appelée « le Cinématographe » ne revient pas à inventer ce qui est au cœur du 7e Art, son essence même : les films (d'après une déclaration signée de Dickson, c'est Edison qui, le premier, adapte le mot anglais film aux œuvres de cinéma). Précinéma[modifier | modifier le code] Charlie Chaplin - Biographie. Très vite, il devint lui-même réalisateur et, reprenant le personnage de Charlot, il le mit en scène dans plus de 70 films parmi lesquels le Vagabond (The Tramp, 1915).

Successivement associé à diverses sociétés de production (la Essanay Film Company, la Mutual Film Company et la First National Film Company), il finit par créer son propre studio à Hollywood, en 1918. Chaplin développa progressivement son personnage, passant du stéréotype enjoué et bouffon à un personnage de plus en plus complexe qui, tout en restant comique, prit une dimension mélodramatique. En 1919, il fonda avec D.W. Griffith, Douglas Fairbanks et Mary Pickford, la société de production United Artists Corporation, et en fut membre jusqu'en 1952. Chaplin affina constamment son jeu d'acteur en s'inspirant du mime et du clown, alliant une grâce acrobatique, des gestes expressifs et une grande éloquence faciale. Une affiche de 1936. Un extrait du film. Site consacré a Chaplin. Un autre devoir universitaire de mon fils, Tibert-le-chat. Dans le cadre d’un cours sur la corrélation entre travail industrialisé et vie intime, on le charge de visionner Modern Times de Chaplin.

Occasion en or de revoir cette petite merveille, vieille de trois quarts de siècle. Train d’enfer. On suit le cheminement du travailleur d’usine (Charlie Chaplin, dans son personnage du Little Tramp, connu en français sous le sobriquet affectueux de Charlot) et les épisodes rocambolesques de ses démêlés avec les autorités constabulaires et de sa rencontre ostensiblement romantique avec la lumpen-gamine (the Gamin, orpheline voleuse de pain campée, avec un expressionnisme archaïque et féroce, par une jeune Paulette Goddard de vingt-six ans absolument spectaculaire). Les décors, vastes, somptuaires, tout de fer, de béton et d’acier que ce noir et blanc léché rehausse, frappent par leur aspect hautement métropolisesque.

Trente-six métiers, trente-six misères.