Le blog du Comptoir des savoirs | Changer d'imaginaire, penser le présent. MEDIA ROOM. L’esthétique intergénérationnelle | Déjà là. Billet de recherche portant sur “l’esthétique intergénérationnelle”. Le 18 avril 2011, lors d’une communication au Cern sur les infrastructures du savoir, Lawrence Lessig est revenu sur la distinction qu’il fait entre la read-only culture et la read and rewrite culture. L’angle d’attaque du défenseur des creative commons est certes strictement juridique mais l’utilisation permanente de productions amateurs et artistiques dans son argumentation montre comment l’esthétique et la philosophie de l’art doivent être interpellées par la question des droits d’auteur et également la manière dont le réseau contribuent à former les goûts et travailler les comportements.
Du clip vidéo au mash up Dernier exemple en date utilisé par le juriste américain, le détournement de la chanson Lisztomania du groupe Phoenix, sortie en 2009. Des appropriations sauvages, des mash up1, de la chanson se sont multipliées sur les plateformes vidéo. Du huis clos cinématographique à l’effet de réseau Paysage culturel. Seconde Nature - Arts et territoires numériques. LG Optimus Hyper Facade in Berlin - Long Version. // tiramizu is experiment : Christian Vialard. Tiramizu est un label créé et animé par Christian Vialard. Fondateur et directeur artistique (Artiste et musicien) Le label existe depuis 2003 et a été créé à Grasse dans les Alpes Maritimes.
Tiramizu est résolument tourné vers des projets audio résistants et musicaux, expérimentaux et inclassables. Le terme expérimental se comprend ici dans l’usage de formes originales et inventives tant dans le domaine de la production, de la captation mais aussi les différents modes de diffusion de l’oeuvre. Il s’agit de projets sonores et musicaux de toutes sortes (field recordings, laptop, experimental, noise, pop, rock...). Ces projets se situent sur une frontière encore mal définie entre arts plastiques et arts musicaux car ces artistes dynamitent les genres et rééchantillonent les vocabulaires propres aux deux disciplines. Le site de Tiramizu Télécharger le PDF Tiramizu. Cycle Cultures Numériques 2011-2012 : « Books & Loops » Publié le 15 novembre, 2011 Depuis deux ans, PiNG programme un cycle trimestriel de rencontres visant à découvrir par le biais de conférences et/ou performances, des démarches et points de vue d’artistes, chercheurs, curateurs à la croisée de l’art, des technologies et de la société.
De 2009 à 2011, la programmation (cycle 1 : Histoire(s) de l’art numérique ; cycle 2 : remix), s’est élaborée en écho à un chantier de recherche au sein de PiNG autour de l’histoire de l’art numérique (reNUM 2009.10.11 : www.renum.net ; accès archives cycle 1&2) et s’est construite en étroite collaboration avec le service des publics du Musée des Beaux-Arts de Nantes. La rentrée 2011 est l’occasion de repartir sur un troisième cycle, avec une nouvelle thématique et dans une version nomade, pour des rencontres itinérantes sur le(s) territoire(s).
>> Premier rendez-vous : Bertrand Duplat, des éditions Volumiques Lundi 21 novembre à 18h30 – 20h Chapelle de l’Oratoire (Musée des Beaux-Arts de Nantes) Entrée libre. Images du corps interfacé. Par Rémi Sussan le 31/01/12 | 3 commentaires | 3,384 lectures | Impression Très éclectique que cette journée d’étude praTIC, présentée par Etienne Armand Amato, qui s’est tenue le 23 janvier à Gobelins, l’Ecole de l’image , et qui a accueilli philosophes, concepteurs de jeux, artistes et industriels autour de la question de l’interfaçage du corps et des images. Vers l’hybridation du corps et de ses images ? Le philosophe Bernard Andrieu (Wikipédia) spécialisé dans le corps, s’est essayé à brosser un tableau des nouveaux rapports entre le corps et la machine, placé sous le signe de la chimère, de l’hybride. Il s’agit aujourd’hui, selon lui, de reconstruire notre conception du corps en envisageant celui-ci avant tout comme un médiateur, une interface. Pour l’intervenant, il est inutile d’espérer dominer le monde de manière pleinement consciente.
A ses yeux, la civilisation du 21e siècle sera celle qui acceptera que le cerveau produise de l’image indépendamment du contrôle conscient.