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Attaques contre la liberté d'expression sur le net

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En Chine, il faudra donner son vrai nom pour micro-bloguer. Le logo de Weibo.

En Chine, il faudra donner son vrai nom pour micro-bloguer

Le 16 décembre, le gouvernement de Pékin a introduit une nouvelle réglementation pour contrôler la circulation des informations sur les plate-formes de micro-blogging comme Sina Weibo qui compte plus de 200 millions de membres : Règlementation de la Municipalité de Pékin concernant le développement et le contrôle des micro-blogs. Ces mesures obligent les utilisateurs à s’inscrire sous leur vrai nom pour pouvoir publier des messages sur les plate-formes de micro-blogging.

Sinon, leur accès sera limité à un droit de lecture. Les fournisseurs de service de micro-blogging auront 3 mois pour vérifier l’identité des utilisateurs. Contenu interdit De plus, la mise en circulation des informations suivantes est interdite à tout utilisateur qui : Code de vérification d’identité Selon les explications fournies par les autorités de Pékin lors d’une conférence de presse, les utilisateurs devront faire vérifier leur véritable identité par une autorité désignée par le gouvernement. Etats-Unis : le web se mobilise contre la censure d'Etat. «Ce site a été bloqué aux États-Unis par le pare-feu gouvernemental» , annonce le large bandeau rouge vif qui barre la page d'accueil de BoingBoing.

Etats-Unis : le web se mobilise contre la censure d'Etat

Au premier coup d'œil, on y croirait presque. Pourtant, juste en-dessous, un autre encadré révèle la supercherie : «Ça fait peur, hein ?» Le faux avertissement est destiné à apostropher l'internaute pour lui expliquer qu'aujourd'hui, 16 novembre 2011, le projet de loi dit «SOPA» (pour Stop Online Piracy Act ) sera débattu lors d'une audition au Congrès américain. Ce texte, construit en deux grandes parties, prévoit que tout site Internet soit tenu responsable du contenu posté par ses utilisateurs, et puisse être bloqué aux États-Unis s'il contient la moindre infraction au droit d'auteur -- ne serait-ce qu'un lien hypertexte. La seconde partie alourdit les peines encourues pour les actes de contrefaçon et le streaming illégal. Mais le cercle des révoltés est loin de se restreindre aux seuls défenseurs des libertés sur Internet.

Emeutes : Cameron veut contrôler le Net, la Chine applaudit. David Cameron s’adresse aux médias après trois nuits d’émeutes, le 9 août 2011 à Londres (Olivia Harris/Reuters).

Emeutes : Cameron veut contrôler le Net, la Chine applaudit

Il fallait s’y attendre : la Chine s’est engouffrée dans la brèche ouverte cette semaine par le premier ministre britannique David Cameron en exprimant son souhait de contrôler Internet et les réseaux sociaux dans la foulée des émeutes en Grande-Bretagne. Pékin y voit la légitimation de sa censure implacable et va même jusqu’à dire que David Cameron a enfin compris ! C’est le Global Times, organe officiel très nationaliste, qui exprime souvent crûment la pensée du pouvoir chinois, qui l’écrit : « La proposition de Cameron de bloquer les réseaux sociaux détruit le concept de liberté d’expression de l’Occident qui a toujours présenté une supériorité morale en critiquant les développements hésitants de la liberté sur Internet dans les pays en développement. [...] « La libre circulation de l’info peut être utilisée pour le mal » Pour Jeff Jarvis : « Les outils sont neutres.