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Sept. / oct. 2011

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Des hackers interviennent en Syrie. Un collectif de hackers, Telecomix, a prêté main forte aux Syriens en lutte contre le pouvoir de Damas. Une nouvelle opération après les succès égyptien et tunisien. Dans la nuit du 4 au 5 septembre, à 2h53, KheOps (le pseudonyme d’un hacker familier des actions politiques) a “appuyé sur le bouton”, comme il le dit modestement, et détourné l’Internet en Syrie. Dès lors, les internautes syriens étaient automatiquement redirigés vers un site web expliquant pourquoi, et comment, contourner la censure et protéger leurs communications sur le Net : Il nous fallait imposer notre message.

Nous l’afficherions sur leurs écrans, par surprise, et sans qu’il soit possible de l’éviter, et durant un temps suffisamment long pour qu’ils n’aient d’autre choix que de le lire. Et ils choisirent quatre fois, cette semaine-là, de passer ainsi par-dessus les murs de la censure syrienne. Tout n’a pas commencé, toutefois, par une simple pression sur un bouton. Maintenant, je suis en sécurité grâce à eux. Syrie : entre répression et perspectives révolutionnaires. Horizons du pro­grès de la révo­lu­tion syrienne Depuis l’avè­ne­ment de la révo­lu­tion syrienne, les intel­lec­tuels ou les ana­lys­tes poli­ti­ques se sont frac­tion­nés en deux prin­ci­paux grou­pes oppo­sés, et une posi­tion hési­tante qui tend dans la réa­lité et obli­ga­toi­re­ment vers l’un ou l’autre des grou­pes adver­ses.

La pre­mière opi­nion voit que le trait de lumière est repré­senté par le régime, ainsi le peuple dépourvu du régime et du tota­li­ta­risme som­brera dans une guerre civile et une dis­corde eth­ni­que et fac­tion­nelle, seules les repré­sailles peu­vent empê­cher cet abou­tis­se­ment. La deuxième opi­nion voit que le peuple syrien est capa­ble de vivre en liberté, en est digne, et le seul jus­ti­fi­ca­tif aux des repré­sailles exer­cées par le régime n’est que son insis­tance sur le pillage du pays et l’appro­pria­tion du pou­voir. Il est cer­tain que la révo­lu­tion syrienne à été spon­tané et juvé­nile et conti­nue à l’être. Texte ori­gi­nal en arabe. Syrie-Algérie: même combat? Mise à jour du 23 juillet: «Alger s’oppose au départ forcé de Bachar El Assad alors que la Syrie s’enfonce de plus en plus dans la guerre civile, rapporte le site Dernières nouvelles d'Algérie .

L’Algérie aurait émis des réserves sur le troisième paragraphe de la décision de la Ligue arabe réunie dimanche 22 juillet qui a «appelé le président syrien à renoncer au pouvoir», indique l’agence de presse officielle APS. Deux officiers syriens sont morts dans l’attentat-suicide qui a frappé l’école militaire de Cherchell, à Alger, le 18 août 2011. Il y a quelques semaines, le 25 juin, la télévision algérienne a brièvement filmé, par accident, quelques dizaines de soldats syriens en Algérie, en formation dans les écoles militaires du pays. C’était lors de la cérémonie de sortie de trois promotions et de remise de grade par Bouteflika lui-même. Parmi les «honorés», des officiers syriens, justement. Il y a quelques années, l’image aurait à peine intéressé. Le Baath syrien et le baathiste du FLN. Syrie : un officier supérieur parle, par Zénobie.

« L’armée de la Syrie n’est que l’armée des services de sécurité syriens (jaych amni). » Mon interlocuteur a prononcé ces mots gravement. On l’appellera Mohammed, c’est un officier supérieur sunnite. Comment en est-on arrivé là ? Il faut remonter aux années 1960 où, en quatre coups d’Etat, se mettent en place les cadres de l’actuel système politique syrien : la ruralisation des villes et du régime, l’arrivée au pouvoir de la minorité alaouite et la domination du parti et des civils par l’armée. Le dernier putsch, celui de Hafez Al-Assad, père de l’actuel président, en 1970, va parachever la construction du système autoritaire.

Il instaure un maillage complet de la société syrienne autour de l’armée et des organes de la Sûreté, du parti et de la bureaucratie. Le régime utilise aussi les liens de solidarité familiaux, claniques, communautaires et régionaux pour se constituer une clientèle (qui est évidemment rémunérée par les postes de la fonction publique). Syrie : l'embarrassante résurrection d'une martyre de la révolution. Une réapparition qui dérange. Hissée au rang d'icône de la révolution syrienne après la terrible découverte de son corps décapité et démembré, Zainab al-Hosni, jeune Syrienne de 18 ans, a ressuscité mardi soir en accordant une interview à la télévision officielle syrienne. "Je me suis présentée aujourd'hui à la police pour dire la vérité. Je suis vivante, contrairement à ce qu'ont dit les menteurs des chaînes de télévision par satellite", a déclaré la jeune femme lors de cet entretien, avant d'ajouter que sa mort avait été inventée pour "servir les intérêts étrangers".

Les images-chocs de Zainab al-Hosni, le corps décapité et démembré, avaient fait le tour du monde, faisant de la jeune femme le symbole de l'atroce répression qui s'abat depuis six mois sur les manifestants pacifiques syriens. Venue récupérer à la morgue de Homs, le 13 septembre dernier, le corps de son fils militant, la mère de famille s'était vu remettre également celui de sa fille, Zainab, disparue depuis deux mois.

SYRIE. Sarkozy et son ami Bachar al-Assad - Monde. (Retrouver l'intégralité de l'enquête dans "le Nouvel Observateur" du 27 octobre 2011) L’ambiance est tendue, ce 15 juin 2008, quand les émissaires de Nicolas Sarkozy entrent dans le bureau de Bachar al-Assad à Damas. Un mois plus tard, le dictateur, si longtemps persona non grata à Paris, doit assister au défilé du 14-Juillet. Sa présence provoque déjà la polémique. Afin d’adoucir les critiques, les Français ont mission de lui arracher un geste : la libération d’une poignée de prisonniers politiques malades. Sarkozy a couvé l'homme de Damas comme personne Cette conversation révélée par Wikileaks en apporte une preuve accablante : avec les tyrans arabes, Nicolas Sarkozy s’est renié, abandonnant sans combattre les grands principes brandis pendant la campagne électorale.

Depuis, pendant plus de trois ans, contre l’avis d’une grande partie du Quai d’Orsay, il a couvé l’homme de Damas comme personne, le recevant à plusieurs reprises avec tous les honneurs. Tourisme avec Cécilia. Damas accepte une visite de la Ligue arabe. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a annoncé, dimanche 4 septembre, que Damas acceptait qu'il effectue une visite en Syrie, où il compte se rendre dans la semaine pour tenter de trouver un règlement à la crise dans ce pays.

"Je vais exprimer l'inquiétude arabe et je vais écouter", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège de l'organisation panarabe au Caire. M. Arabi avait indiqué le 28 août dernier qu'il attendait toujours l'accord de la Syrie pour se rendre à Damas afin de présenter une initiative arabe visant à résoudre la crise dans ce pays. La veille, la Ligue avait tenu une réunion extraordinaire sur la Syrie et la Libye, au cours de la laquelle les ministres des affaires étrangères arabes l'avaient chargé de porter à Damas "une initiative pour résoudre la crise" syrienne. Sur place, la répression se poursuit. Syrie : face à la répression du régime, les opposants sont tentés par les armes. Pour la Russie, le départ de Bachar Al-Assad renforcerait les "organisations terroristes" Damas menace les pays qui reconnaitront le Conseil national syrien.

Le régime syrien devra partir s'il ne fait pas de réformes, estime Moscou. Critiqué par de nombreuses capitales occidentales après le veto sino-russe, mardi, au Conseil de sécurité de l'ONU sur un projet de résolution menaçant le régime syrien de "mesures ciblées", Moscou a réagi, vendredi 7 octobre, en répétant qu'elle bloquera à l'ONU toute sanction visant à renverser des régimes.

A l'avenir, la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, se prononcera "contre les tentatives à travers le Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter des sanctions visant à déboucher sur des changements de régime", a ainsi averti le président russe Dmitri Medvedev. Mardi, l'ambassadeur de Russie, Vitali Tchourkine, avait critiqué la philosophie de la "confrontation" promue par les pays occidentaux au Conseil de sécurité de l'ONU.

"La menace de sanctions était inacceptable", a-t-il dit après le vote. Le président Medvedev a néanmoins ajouté que le régime syrien devra partir s'il n'est pas capable de mettre en œuvre les réformes promises, rapporte l'agence de presse RIA. L'UE dépose un nouveau projet de résolution sur la Syrie. L'Iran condamne les violences en Syrie. La Syrie doit agir plus rapidement pour les réformes, selon la Chine. C'est la première fois que Pékin s'écarte de sa doctrine de non-ingérence concernant la Syrie.

Alors que le président syrien, Bachar Al-Assad, a affirmé dimanche 9 octobre que son régime préparait de nouvelles mesures politiques, la Chine a estimé, mardi 11 octobre, que la Syrie devait agir plus rapidement afin d'honorer ses promesses de réformes. Cette position a été exprimée peu après l'arrivée du premier ministre russe, Vladimir Poutine, en Chine. Lundi, le ministre des affaires étrangères a déclaré que la Russie était prête à proposer au Conseil de sécurité de l'ONU, avec la Chine, un projet de résolution plus "équilibré" que celui sur lequel Moscou et Pékin ont mis leur veto la semaine dernière. Moscou avait alors proposé son propre projet de résolution écartant toute idée de sanction et insistant sur la nécessité d'un dialogue politique. La France a exprimé, lundi 10 octobre, son soutien à l'opposition syrienne.

Journée sanglante en Syrie malgré la pression de la communauté internationale. Bachar Al-Assad défie la communauté internationale. Le président syrien Bachar Al-Assad a prévenu les puissances étrangères, notamment occidentales, d'un probable "séisme" qui ébranlerait le Proche-Orient en cas d'intervention en Syrie. Dans un entretien au Sunday Telegraph, Assad, qui fait face à une insurrection depuis sept mois, affirme que son pays est "complètement différent de l'Egypte, de la Tunisie ou du Yémen". "L'histoire est différente et la politique est différente", ajoute Assad, qui mène contre ses opposants une répression sanglante condamnée par les Nations unies, la Ligue arabe et les gouvernements occidentaux.

Le chef de l'Etat syrien note que les pays occidentaux "vont faire monter la pression", mais il rappelle que la Syrie est un "élement central désormais dans la région". "Il existe une ligne de faille et si vous jouez avec la Terre vous risquez de provoquer un séisme, affirme-t-il. Voulez-vous connaître un nouvel Afghanistan ou même des dizaines d'Afghanistan ? Ces derniers jours, les violences se sont accentuées.

La Ligue arabe presse Damas de cesser la répression. Des négociations s'ouvrent en Syrie sur fond de violences continues. Une délégation ministérielle de la Ligue arabe dirigée par le Qatar est arrivée à Damas et a aussitôt rencontré le président Bachar Al-Assad pour engager une médiation en Syrie, mercredi 26 octobre. L'objectif de cette mission est de mettre fin aux violences et d'empêcher une intervention internationale en Syrie. Dans des déclarations publiées par le quotidien panarabe Al-Hayat, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Elaraby, a exprimé "l'espoir que les dirigeants syriens accepteront cette initiative et engageront des réformes politiques véritables". Au sortir de cette première réunion, le ministre des affaires étrangères qatari et principal négociateur, Hamad ben Jassem, a annoncé la tenue d'une deuxième entrevue dimanche.

Selon lui, le gouvernement syrien veut parvenir à une solution, sans en préciser les contours. Dans le même temps, un mouvement de grève était suivi dans une partie du pays. Vers une militarisation des révoltes ? Rastan, 40 000 habitants, à 180 km au nord de Damas, est-elle le point de départ d’une militarisation des révoltes contre le régime de Bachar Al Assad ? La ville a été le théâtre de durs combats entre plusieurs centaines de soldats loyalistes, appuyés par 250 chars et des hélicoptères de combat, et environ autant voire un millier de militaires déserteurs, dont des gradés. Les affrontements ont duré près de quatre jours, faisant des dizaines de morts dont de nombreux civils. La ville a été pilonnée. Des dizaines de maisons ont été détruites ou sérieusement endommagées. Tout porte à croire que ce que craignaient les démocrates syriens, à savoir une radicalisation de la contestation avec, à la clé, l’entrée en action de groupes armés, est arrivé.

Le face-à-face entre le pouvoir et une opposition armée, voulu par le régime mais aussi par des groupes islamistes radicaux, risque à terme de compromettre toute issue politique négociée. Ces entreprises qui aident les dictatures à contrôler leur population. Une entreprise française, filiale de Bull, fournissait des technologies de contrôle des communications à Kadhafi. Et le cas est bien loin d’être isolé. Tous les dictateurs ont acheté leurs technologies de censure à d’importantes entreprises occidentales. Amesys, filiale du groupe français Bull dont France Telecom possède de nombreuses actions, a vendu à Kadhafi la technologie et la formation permettant de filtrer et censurer l’Internet libyen.

C’est ce qu’a révélé le Wall Street Journal. Information importante, mais l’éminent quotidien s’en prend avec acharnement aux entreprises non américaines, oubliant un peu vite que c’est Bluecoat, une société californienne, qui a fourni à al-Assad en Syrie, les moyens de museler son peuple. Néanmoins, l’ironie de la chose est intéressante : la France livre une guerre, notamment pour faire profiter à ses entreprises des ressources naturelles d’un pays, pendant que d’autres groupes français arment le dictateur convaincu. En Iran, Syrie et Bahreïn. Syrie: "La mort plutôt que l'humiliation" crient les manifestants. Nouvellle mobilisation d'ampleur ce vendredi en Syrie. Au mot d'ordre "la mort plutôt que l'humiliation", des milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour obtenir la chute du régime de Bachar al-Assad.

Les forces de sécurité syriennes ont ouvert le feu pour disperser les cortèges, faisant plusieurs victimes. Les manifestants sont descendus dans la rue dans la région de Damas, de Hama (centre), de Deraa (sud), de Homs (centre), dans la ville d'Amouda (nord-est) et à Deir Ezzor (est), ont indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et les Comités locaux de coordination (LCC). Les deux organisations ont fait état "d'une forte mobilisation" dans ces régions pour dire leur détestation du régime qui persiste à les réprimer. "Les forces de sécurité ont tiré pour disperser les manifestants et il y a eu des blessés dans la localité de Nawa, dans la province de Deraa", a indiqué l'OSDH.

Embargo européen sur le pétrole syrien. A lire: Syrie. Le risque d’une révolte armée. Tout peut arriver en Syrie. L’insurrection populaire tend désormais à se transformer en conflit armé avec la multiplication des affrontements entre soldats, membres des forces de sécurité et déserteurs, qui ont notamment fait, samedi, 47 morts en vingt-quatre heures dans les rangs des forces du régime, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Les défections se sont multipliées ces dernières semaines dans les rangs de l’armée, de nombreux déserteurs rejoignant l’« Armée syrienne libre », une force d’opposition armée dont la création a été annoncée en juillet par le colonel déserteur Riad Al Assad, soutenu par la Turquie, où il s’est réfugié. supplanter la mobilisation pacifique Cette aile armée pourrait supplanter la mobilisation pacifique, sans que les comités populaires, véritable moteur de la révolte, ne l’aient décidé. On n’en est pas encore là. La ligue arabe monte au front Pour l’heure, la Ligue arabe monte au front. Damas semble donc isolée. Damas n’entend rien et poursuit la répression. Sanctions contre la Syrie : véto russe et chinois à l’ONU.

Syrie: énorme manifestation pro-régime à Alep. Syrie : Schizophrénie médiatique, l'interview de Sofia Amara par Agnès-Mariam de la Croix. La Syrie: dernière place-forte russe au Proche-Orient.