background preloader

Articles

Facebook Twitter

La nutraculture, LA solution pour nourrir l'humanité ? Les besoins alimentaires et le nombre de bouches à nourrir ne cessent d’augmenter. Mais les terres arables ne sont pas extensives et la production d’aliments mobilise déjà une bonne partie de nos ressources en eau. Si l’on ne peut produire plus aliments pour nous nourrir, produisons alors directement des nutriments. Voilà le credo d’Essentient, une start-up du Massachussets. L’entreprise s’est donnée pour objectif de produire des éléments nutritifs uniquement avec des organismes unicellulaires élevés en « culture hydroponique », c’est-à-dire hors-sol. Le pédégé de l’entreprise, David Berry, estime que certaines cellules pourraient produire massivement des nutriments simplement en assimilant et en transformant le CO2 et l’énergie solaire.

David Berry assure que cette méthode peut permettre de nourrir la planète à un coût très réduit et avec un impact limité sur l’environnement. Pesticides : une différence bien réelle entre les aliments bio et non bio. Générations Futures a comparé les teneurs en résidus de pesticides des fruits, légumes et céréales provenant de l'alimentation conventionnelle avec ceux issus de l'agriculture biologique. Résultat : 223 fois moins de pesticides dans le bio ! Après avoir réalisé une enquête sur la présence de substances chimiques dans les aliments traditionnels fin 2010, l'association Générations Futures a souhaité cette année renouveler l'expérience avec des produits issus de l'agriculture biologique, et ce, en se concentrant uniquement sur les résidus de pesticides. Cette étude répond ainsi aux interrogations de certains consommateurs qui se demandent s'il existe réellement une différence entre des aliments bio et non bio.

En décembre 2010, l'analyse des aliments non bio composant les repas types d'une journée d'un enfant de dix ans avait révélé la présence d'un certain nombre de substances. Caractériser la présence de pesticides dans l'alimentation bio Des résultats indiscutables en faveur du bio. Sel caché dans les aliments : des morts, aucune mesure. Le sel caché dans les aliments industrialisés tuerait 25 000 français par an ! L’information est de taille. Pourtant, une grande partie de l’opinion ignore encore que le chlorure de sodium, c’est à dire le sel ajouté par l’industrie agro-alimentaire dans ses innocents petits plats cuisinés, sauces tomates, céréales et gâteaux alléchants pour leur donner du volume ou du goût, serait responsable chaque année d’au moins 75 000 accidents cardio-vasculaires !

Depuis plus de dix ans, un chercheur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) alerte les pouvoirs publics sur ce danger du sel caché dans nos aliments. A-t-il été remercié ? Loin de là : il n’a eu que des problèmes ! Pierre Meneton, cliquez sur lui, a bien voulu raconter à Bakchich comment l’industrie du sel a essayé de l’empêcher de parler. Les méthodes, vous le verrez, ne manquent pas de sel. Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé. Le nucléaire a déjà un pied dans l’agroalimentaire. Officiellement appelée « ionisation » (moins péjoratif), l’irradiation des aliments est l’une des trouvailles de l’industrie nucléaire pour les applications civiles de l’atome. Cette technique utilisée par l’industrie agroalimentaire depuis une cinquantaine d’année a pour objectif d’augmenter la durée de conservation des aliments en leur infligeant une dose radioactive « légère ».

Cette dose ne produit pas d’aliments « contaminés », c’est-à-dire radioactifs. Mais est-ce vraiment une garantie d’innocuité ? La question, qui fait débat depuis le début de cette pratique, a été évacuées par les agences sanitaires. En Europe, l’irradiation est autorisée, en principe, pour un nombre limité de denrées : les herbes aromatiques séchées, les condiments et les épices (directive 1999/3/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 février 1999). La France approuve l’irradiation Laxisme.

Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Pratiques frauduleuses. Quelles conséquences sur notre santé ? Incertaines. 365 pesticides dans les fruits et légumes. Des résidus de 365 pesticides différents ont été identifiés dans les fruits et légumes consommés en Europe, dont 76 dans les céréales, selon une étude de l'Agence européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) communiquée lundi 12 juillet. Toutefois, d'après cette étude effectuée selon les nouvelles normes entrées en vigueur mi-2008, seuls 3,5% des échantillons présentaient des traces de pesticides dépassant les limites maximales en résidus (LMR) autorisées.

"Le rapport montre que 96,5% des échantillons analysés sont conformes aux MRL de pesticides autorisés au sein de l'UE", note l'EFSA dans un communiqué accompagnant l'étude. Il s'appuie sur plus de 11.000 échantillons de neuf productions différentes (oranges, mandarines, poires, pommes de terre, carottes, concombres, épinards, haricots sans cosse et riz) analysés en 2008 dans les 27 Etats membres (plus l'Islande et la Norvège). Harmonisation européenne (Nouvelobs.com avec AFP) Gaspillage : chaque Français jette 20 kilos de nourriture par an. Chaque Français jette en moyenne 20 kilos de nourriture par an, un gaspillage inadmissible, selon les écologistes, qui multiplient les campagnes de sensibilisation pour y mettre un terme, par exemple en remettant en cause les dates de péremption. "Il y a une grande responsabilité des consommateurs qui jettent chacun 7 kilos par an de produits alimentaires encore emballés", explique à l'AFP Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement (FNE).

Alléchés par de "super promotions", les consommateurs se laissent séduire, précise-t-il. D'autres optent souvent pour des portions de plats préparés "bien trop grandes pour leur consommation individuelle et finissent par les jeter". À ces 7 kilos emballés, selon les chiffres de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), s'ajoutent 13 kilos de restes de repas, de fruits et de légumes abîmés et non consommés. Au total, 1,2 million de tonnes de nourriture finit dans les poubelles des ménages annuellement.

Un peu de plomb dans le pain, d'aluminium dans les pâtes: pas de panique, il faut manger de tout - A la Une. Il y a du plomb et du cadmium dans le pain, de l'aluminium dans les pâtes, du cuivre dans le café, mais en faibles quantités : si l'on mange de tout et sans excès, il n'y a rien à craindre, les risques pour la santé sont "bien maîtrisés", selon l'agence sanitaire Anses. L'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation s'est livrée pendant quatre ans à un gigantesque travail d'analyse des aliments pour mesurer le risque à long terme des expositions aux substances chimiques qu'ils contiennent ainsi que leur intérêt nutritionnel.

Pas moins de 20.000 produits, préparés tels qu'ils sont consommés, ont été passés au crible et le risque toxicologique de 361 substances a été évalué. C'est "une des études les plus riches et complètes jamais réalisées au niveau mondial", dit l'Anses. Néanmoins, il faut "encourager tous les efforts qui permettront de réduire les teneurs des contaminants dans les aliments", estime l'agence. "Il n’y a pas en soi, de bons ou de mauvais aliments", a noté Marc Mortureux.

Le bio nourrit bien la polémique. Elle n’est plus bonne ma patate bio ? Et ma carotte bio, elle ne fournit pas assez de vitamines ? Depuis vendredi, le petit monde de l’agriculture biologique bouillonne. Une étude, publiée mercredi dans l’American Journal of Clinical Nutrition, révèle que les qualités nutritionnelles des produits issus de l’agriculture biologique n’ont rien de significativement supérieur à celles des légumes et fruits cultivés de manière conventionnelle. De quoi faire sortir du bois les promoteurs de l’agriculture biologique en France. Partant «sans aucun a priori», assurent-ils, les chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medecine ont réalisé une méta-analyse, c’est-à-dire une étude d’études publiées au cours des cinquante dernières années.

Résidus. «C’est très bien qu’il existe un débat mais, chaque année ou presque, on nous ressert la même étude sur les qualités nutritionnelles», s’étonne Mickaël Poillion, secrétaire général adjoint du syndicat Jeunes agriculteurs. Essor. Un poisson sur deux consommé dans le monde provient de l'élevage. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Soren Seelow Pensez-vous sérieusement que le sashimi que vous vous apprêtez à déguster est l'un de ces fiers saumons qui remontent jusqu'au lieu de sa naissance pour y mourir ? Vous ne croyez tout de même pas que ce filet sans arêtes, que vous venez d'acheter dans sa barquette, a autrefois frétillé avec ses congénères tilapias dans l'eau saumâtre de l'embouchure d'un fleuve ?

A partir de 2012, selon les prévisions de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui vient de publier un rapport (Pdf) sur le sujet, un poisson sur deux consommé dans le monde sera un poisson d'élevage. Votre saumon, plus pâle (et moins goûtu) que son lointain cousin sauvage du Pacifique, a de très fortes chances de venir d'une ferme, probablement norvégienne. Après la révolution de l'élevage au néolithique, la mondialisation de l'aquaculture est en marche, et l'un des plus vieux métiers du monde, la pêche, s'interroge sur son modèle.