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Pétrole

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Elgin : la plateforme Total en mer du Nord continue de fuir. Deux plates-formes en renfort pour stopper la fuite de gaz sur Elgin. Malgré un débit en baisse ces derniers jours, la fuite de gaz survenue le 25 mars dernier sur la plate-forme d’Elgin, exploitée par Total et installée en mer du Nord à deux cent quarante kilomètres au large d’Aberdeen (Écosse), n’a toujours pas été colmatée.

Deux plates-formes en renfort pour stopper la fuite de gaz sur Elgin

Le pétrolier français, qui depuis le départ semble vouloir jouer la transparence, comme en témoigne la création d’un site Internet dédié à l’incident, dépêche cependant des moyens de plus en plus importants pour abréger son calvaire. Chine : les installations pétrolières inspectées suite à la marée noire dans le Golfe de Bohai. Sables bitumineux : Le pipeline de la discorde. Le projet Keystone XL, un pipeline de trois mille deux cents kilomètres qui pourraient faire circuler chaque jour l'équivalent de cinq cent mille barils de pétrole brut à travers les Etats-Unis et le Canada, déchaîne les passions Un projet de pipeline entre la province canadienne de l’Alberta et le sud des États-Unis fait débat depuis plusieurs mois.

Sables bitumineux : Le pipeline de la discorde

Les républicains le soutiennent. Tout sauf une surprise… Ils ne reculent devant rien, pas même l’évidence. Le pétrole est une ressource épuisable, les marées noires, monnaie très courante de l’autre côté de l’Atlantique, sont autant de désastres écologiques et sanitaires et même Larry Hagman, alias JR Ewing dans Dallas, se concentre aujourd’hui sur les technologies propres. La volonté de ménager des lobbies avec lesquels ils entretiennent des relations très étroites depuis de longues décennies crève les yeux. Des risques écologiques majeurs La Maison Blanche devra trancher d’ici le 1er novembre prochain.

Les autorités chinoises dévoilent l’étendue de la marée noire dans le golfe de Bohai. La marée noire causée par une fuite sur la plate-forme Penglai 19-3 se serait étendue sur une surface de 840 kilomètres carrés.

Les autorités chinoises dévoilent l’étendue de la marée noire dans le golfe de Bohai

Passé totalement inaperçu ou presque, mutisme étatique oblige, une importante fuite de pétrole a eu lieu dans le golfe de Bohai (Chine) le mois dernier. Les autorités n’ont toutefois confirmé l’accident que… vendredi dernier, quelques jours après qu’il ait été révélé par un site de microblogging national. Le gouvernement chinois a admis hier l’étendue réelle de cette marée noire, qui couvrirait désormais une surface maritime de 840 kilomètres carrés. BP doit faire face à une nouvelle fuite d’hydrocarbures en Alaska. La rupture d'un pipeline ce week-end en Alaska vient s'ajouter à une longue liste d'accidents pétroliers à mettre au débit de la multinationale britannique Le géant britannique n’a décidément pas son pareil pour se faire haïr.

BP doit faire face à une nouvelle fuite d’hydrocarbures en Alaska

Un peu plus d’un an après l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, à l’origine de l’apocalypse environnementale que l’on sait dans le Golfe du Mexique, c’est cette fois en Alaska – un Etat où il accumule les déboires depuis quelques mois – que BP s’est tristement distingué. L’entreprise a officialisé hier une fuite sur son gisement pétrolier onshore de Lisburne, lequel produit chaque jour l’équivalent de 30 000 barils et était fermé depuis le 18 juin dernier pour maintenance. Ironie du sort : c’est justement durant un test qu’un de ses pipelines s’est rompu samedi dernier, déversant une mixture de méthanol et d’eau mélangée à des hydrocarbures. Crédits photos : fotopedia - Dave Bezaire & Susi Havens-Bezaire / flickr - Fibonacci Blue. La marée noire dans la rivière Yellowstone continue de progresser. Vers une nouvelle marée noire dans le Golfe du Mexique ?

La découverte de traces d'hydrocarbures non loin du puits Macondo fait ressurgir le spectre d'une nouvelle marée noire dans le Golfe du Mexique.

Vers une nouvelle marée noire dans le Golfe du Mexique ?

Et si l’histoire se répétait ? Un an et demi après le drame Deepwater Horizon, funeste saga dont les médias ne parlent plus bien que des écosystèmes marins entiers aient été réduits en bouillie noire, l’hypothèse n’a malheureusement rien de fantaisiste, sachant que les forages ont repris dans le Golfe du Mexique et que les groupes pétroliers pêchent toujours par irrévérence environnementale. Le conflit diplomatique entre le Pakistan et les Etats-Unis affecte l’aide humanitaire. Un million de Pakistanais sont aujourd'hui encore dans l’attente d’une aide humanitaire après les inondations dévastatrices de l'an dernier Il y a tout juste un an, le Pakistan était frappé par des inondations dévastatrices.

Le conflit diplomatique entre le Pakistan et les Etats-Unis affecte l’aide humanitaire

Celles-ci ont fait environ 2000 victimes et ont affecté un total de vingt millions de personnes. Douze mois plus tard, l’aide internationale « s’essouffle », dixit l’ONG française Acted, qui sait parfaitement que la communauté internationale a également l’obligation morale de soutenir d’autres régions sinistrées comme la Corne de l’Afrique, qui subit actuellement une sécheresse historique. Le gouvernement pakistanais ne dispose par ailleurs par des moyens financiers nécessaires à la reconstruction du pays. Nigéria : Shell dans la tourmente. Même l’immense marée noire dans le Golfe du Mexique (Etats-Unis) n’est pas comparable à la pollution du Delta du Niger L’ONU a publié hier un rapport faisant état d’une pollution pétrolière sans précédent dans le Delta du Niger. Si les Nations Unies n’incriminent personne, les associations de protection de l’environnement, elles, montrent du doigt les entreprises pétrolières, en particulier Shell .

Cinquante ans que ça dure ! Des milliers de litres de pétrole se répandent dans l’Ogoniland, une région située dans le sud du Nigéria, depuis un demi-siècle. Un scandale connu de tous les habitants et de nombreux organismes, dont les conséquences sanitaires et environnementales sont nombreuses et auquel il faut impérativement mettre un terme. L’étude publiée hier par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) pourrait être un bon début. Négligences ou sabotages à répétition ?

Crédits photos : flickr - NASA Goddard Space Flight Center / Tim Ruttledge. Mer du Nord : Shell entretient le flou. Locataire de la plate-forme Gannet Alpha, située au large des côtes écossaises et qui fuit en deux endroits, Shell vient de revoir à la hausse son estimation d'hydrocarbures déversés en Mer du Nord... On ne connaît que trop bien cette chanson. Interprétée par un groupe pétrolier locataire d’une plate-forme défaillante et qui pèse plusieurs centaines de millions de dollars, elle consiste en une sous-estimation systématique des dégâts dont il est responsable.

Mer du Nord : l’inévitable s’est produit. Si elle ne devrait pas atteindre les côtes écossaises, la fuite détectée la semaine dernière sur la plate-forme pétrolière Gannet Alpha pourrait cependant avoir raison de nombreux oiseaux.

Mer du Nord : l’inévitable s’est produit

Nous avions été prévenus : les plate-formes pétrolières installées en mer du Nord ne sont pas exactement ce qui se fait de mieux sur le plan sécuritaire. Vétusté des installations (nombre d’entre elles ont été conçues dans les années 1970 et n’ont pas été « relookées » depuis), manque d’entretien, violations délibérées des réglementations, fuites à répétition : la Health and Safety Executive (HSE), le régulateur britannique de la sécurité, a couché sur papier un tableau pour le moins inquiétant qui a été repris en partie le mois dernier par nos confrères du Guardian. Fin officielle de la marée noire dans la Mer du Nord. Shell a annoncé vendredi soir avoir repris le contrôle de la plate-forme Gannet Alpha.

Fin officielle de la marée noire dans la Mer du Nord

Les dommages sur la biodiversité, eux, sont encore impossibles à déterminer... Il aura fallu à Shell, locataire de la plate-forme Gannet Alpha, installée à cent soixante kilomètres des côtes écossaises, dix jours pour stopper les fuites. Des documents inquiétants révèlent le manque de sûreté sur de nombreuses plateformes installées en mer du Nord. Des documents inquiétants révèlent le manque de sûreté sur de nombreuses plateformes installées en mer du Nord Les plates-formes pétrolière et gazières présentes dans la mer du Nord seraient à l’origine d’importantes fuites à raison d’une fois par semaine… Nos confrères du Guardian ont mis la main sur des documents de la Health and Safety Executive (HSE), le régulateur de sécurité en Grande-Bretagne, qui remet foncièrement en cause les engagements de sûreté pris par les entreprises pétrolières.

Des documents inquiétants révèlent le manque de sûreté sur de nombreuses plateformes installées en mer du Nord

Pas moins de cent fuites de pétrole ou de gaz potentiellement mortels – s’ils avaient pris feu – entre 2009 et 2010 ont été constatés. Et il ne s’agirait là que de la partie émergée de l’iceberg, des sources du quotidien ayant évoqué d’autres accidents qui sont certainement restés sous silence. Bien que la procédure consiste à signaler tout problème, le code officieux sur les plateformes serait de ne rien dire afin d’éviter des pertes économiques engendrées par des arrêts d’opérations.

20 000 fuites de pétrole ont lieu chaque année aux Etats-Unis. Des années 1980 aux années 2000, la moyenne annuelle des quantités de déversement est passée de 2 900 à 6 100 barils de pétrole aux Etats-Unis Toujours hantés par le funeste souvenir de l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon en avril 2010 dans le Golfe du Mexique, les Etats-Unis font face en ce moment-même à deux importantes pollutions hydrocarbures dans la rivière Yellowstone (Montana) et en Alaska.

20 000 fuites de pétrole ont lieu chaque année aux Etats-Unis

De tels accidents ne sont malheureusement pas rares outre-Atlantique. Selon l’Agence de protection de l’environnement américaine (EPA), les Etats-Unis seraient même confrontés à la bagatelle de 20 000 fuites de pétrole annuelles ! Si la plupart sont considérées comme « mineures », 300 déversements en moyenne nécessiteraient son implication dans les opérations de nettoyage chaque année. Du début des années 1970 jusqu’aux années 1990, le Service de management des minéraux (MMS) a en effet recensé en moyenne 4 fuites d’au moins cinquante barils chacune par an.