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Nucléaire, Fessenheim, énergie durable, protection de l'environnement. En service depuis 1977, la très controversée centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) cessera ses activités d'ici la fin du quinquennat au plus tard, a indiqué la ministre de l'Écologie Delphine Batho quelques heures après un nouvel incident.

Nucléaire, Fessenheim, énergie durable, protection de l'environnement

Autrement dit, l’engagement de François Hollande sera respecté. Arnaud Montebourg : le nucléaire est « une filière d’avenir » Vantant les atouts de l’énergie nucléaire, dont il souhaite qu’elle conserve une place de choix dans l’avenir, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a sans surprise incommodé de nombreux responsables d’EELV.

Arnaud Montebourg : le nucléaire est « une filière d’avenir »

À l’instar de Nicolas Sarkozy, il refuse catégoriquement d’abandonner la filière. Au grand dam des écologistes… Ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg a la lourde tâche de redorer le blason d’une industrie française très durement frappée par la crise économique. Séduisant pour les uns, agaçant et suffisant pour les autres, l’ex-candidat à la primaire socialiste et chantre de la démondialisation semble considérer que tous les moyens sont bons pour réussir sa mission.

Le nucléaire, source de divergences majeures entre les candidats à l’élection présidentielle. À six jours du premier tour de l’élection présidentielle, les cinq « petits » candidats et des représentants des cinq prétendants à l’Élysée les mieux placés dans les sondages ont croisé le fer hier sur le plateau de Mots Croisés.

Le nucléaire, source de divergences majeures entre les candidats à l’élection présidentielle

Le nucléaire figurait parmi les thèmes abordés. Treize mois après la catastrophe de Fukushima, qui a relancé le débat sur l’avenir énergétique de la France et a contribué à valoriser l’image des énergies renouvelables auprès de nos concitoyens, les dix participants ont eu l’occasion de rappeler ou de préciser leurs vues quant à l’avenir de l’atome dans nos frontières. Candidat du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), Philippe Poutou, dont la prestation haute en couleurs mercredi dernier durant l’émission Des paroles et des actes n’est pas passée inaperçue, a ouvert le bal, appelant à « clairement sortir du nucléaire, […] parce que c’est dangereux »

. « Fukushima a rappelé l’exigence de sûreté » (Jean-Marc Ayrault, Parti socialiste) Nucléaire : EDF prend ses distances avec le réacteur EPR. A l'origine d'investissements beaucoup plus élevés que prévu et d'importants retards à Flamanville (Manche) et en Finlande, le réacteur EPR est aussi la « pierre d'achoppement principale » des négociations entre les écologistes et les socialistes, dixit l'eurodéputé EELV Yannick Jadot Des coûts colossaux et des retards considérables semblent avoir laissé des traces… Objet d’un différend politique majeur entre écologistes et socialistes, la poursuite du chantier EPR (European Pressurized Reactor) à Flamanville (Manche) augure de facto d’une persistance du nucléaire dans le mix énergétique français dont les premiers font un casus belli. Le jeu des seconds est plus complexe, François Hollande se refusant pour l’heure à renoncer à ce projet, auquel l’État a certes déjà consacré des sommes faramineuses, tout en préconisant une diminution de la part de l’atome dans la production électrique nationale de 75 à 50 % à l’horizon 2025.

Crédits photos : Wikimedia Commons – NC / flickr - EvaJoly2012. Sûreté nucléaire : l’ASN remet ses conclusions au gouvernement. L'ASN n'a réclamé la fermeture d'aucune installation nucléaire sur le territoire français, pas même celle de Fessenheim (Haut-Rhin), mais préconise d'importantes (et coûteuses) mesures en amont L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a procédé à un audit complet des cinquante-huit réacteurs nucléaires français.

Sûreté nucléaire : l’ASN remet ses conclusions au gouvernement

Lancé dans la foulée de l’accident de Fukushima 1 (Japon) il y a neuf mois, il devrait en partie soulager EDF… L’ASN considère en effet « que les installations examinées présentent un niveau de sûreté suffisant pour qu’elle ne demande l’arrêt immédiat d’aucune d’entre elles ». Aucune, pas même la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), la plus vieille de France et dont la gauche, tout comme de nombreux élus locaux et une proportion importante de la population concernée dans l’Hexagone mais aussi – surtout – en Allemagne et en Suisse, préconise la fermeture (NDLR : la ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a elle aussi récemment évoqué cette hypothèse).

Diminuer la part du nucléaire dans le mix énergétique français oui, abandonner l’atome non. L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) prône une réduction du nucléaire dans la production électrique française à 30 % à l'horizon 2100 C’est en substance ce que préconise l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), auteur d’un rapport de près de cent pages consacré à « la sécurité nucléaire , à la place de la filière et à son avenir » et selon lequel « l’ énergie nucléaire , dans les conditions de sûreté renforcée prenant en compte les enseignements de l’accident de Fukushima 1 (Japon), doit conserver son rôle de pilier du bouquet énergétique français ». Une gifle de plus pour les associations de protection de l’environnement et pour Europe Écologie-Les Verts (EELV) , qui se heurte depuis ladite catastrophe à l’inflexibilité gouvernementale et n’est pas parvenu à imposer au Parti socialiste la sortie du nucléaire qu’il défend dans l’accord qu’il a conclu avec les troupes de François Hollande.

« NKM » proclame son attachement à l’énergie nucléaire. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a à son tour exclu une sortie du nucléaire en France avant plusieurs décennies...

« NKM » proclame son attachement à l’énergie nucléaire

L’approche des élections présidentielles rend la ministre de l’Écologie plus pugnace. Une dizaine de jours après avoir sévèrement critiqué le programme environnemental de François Hollande dans les colonnes de nos confrères du Monde, elle s’est gaussée des discussions entre socialistes et écologistes sur le nucléaire hier au micro d’Europe 1. Les observateurs les plus attentifs le savaient déjà. Nathalie Kosciusko-Morizet n’a pas sa langue dans sa poche. En témoignent, entre autres, ces propos peu amènes à l’endroit de Jean-François Copé et Jean-Louis Borloo, alors respectivement président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale et ministre de l’Écologie, en avril 2008, après qu’elle ait laissé voter un amendement du député communiste André Chassaigne visant à limiter la culture des OGM.

Crédits photos : flickr – Luc Legay / Lourenço Tomás. La France pourrait sortir du nucléaire d’ici 2050. En faisant preuve de « sobriété » et d’ « efficacité », la France, deuxième producteur mondial d’énergie nucléaire, pourrait abandonner l’atome d’ici 2050.

La France pourrait sortir du nucléaire d’ici 2050

Abandonner l’énergie nucléaire pour s’adonner à des alternatives renouvelables, c’est le choix qu’ont fait de nombreux pays après la catastrophe de Fukushima survenue en mars 2011. L’Italie, l’Allemagne et Suisse notamment désirent dorénavant tirer un trait définitif sur l’atome civil. Ces décisions pourraient bien faire écho puisque, d’après les récentes rumeurs, l’Espagne, la Pologne et la Belgique parlent également de fermer les centrales en fin de vie et réfléchissent à une date de sortie du nucléaire. Et la France dans tout ça ? Nucléaire : Nicolas Sarkozy veut des contrôles obligatoires. Nicolas Sarkozy souhaite l'instauration de contrôles internationaux obligatoires sur les sites nucléaires civils.

Nucléaire : Nicolas Sarkozy veut des contrôles obligatoires

On en est encore loin... Nucléaire : la France en blackout cet hiver ? L'augmentation de la consommation d'électricité conjuguée à l'impossibilité de compter cette année sur les importations allemandes pourrait entraîner d’importantes pannes sur le réseau français Les quatre cinquièmes de notre production d’électricité ont beau provenir de l’atome, nous pourrions connaître d’importantes pannes sur le réseau cet hiver, à plus forte raison si celui-ci devait être rigoureux.

Nucléaire : la France en blackout cet hiver ?

La menace de blackout est, on l’a vu, encore plus sérieuse de l’autre côté du Rhin, huit des réacteurs nucléaires allemands étant actuellement à l’arrêt. Avec l’abandon programmé du nucléaire en terre teutonne, les importations d’électricité en provenance de France, le pays d’Europe dont les besoins énergétiques sont les plus importants en hiver, augmenteront au fil des années. Le temps des échanges de bons procédés est désormais révolu : il sera impossible à partir de cet hiver de compter sur les importations allemandes. Une menace qui persistera. Pour Nicolas Sarkozy, la sortie du nucléaire serait « une catastrophe » Nicolas Sarkozy demeure catégoriquement hostile à une sortie de l'énergie nucléaire, fût-elle progressive Le président de la République a pris le relais du gouvernement en dénonçant à son tour les « intérêts partisans » des socialistes et des écologistes.

Pour Nicolas Sarkozy, la sortie du nucléaire serait « une catastrophe »

On doute qu’ils changeront de disque d’ici au premier tour des élections présidentielles. Lors du débat de l’entre-deux-tours du précédent scrutin élyséen, ni M. Sarkozy ni Ségolène Royal n’avaient été en mesure de donner le pourcentage exact du nucléaire dans la production nationale d’électricité. Gageons que le chef de l’État se soit depuis forgé une culture atomique sensiblement plus étoffée que celle du commun des mortels. France : abandonner le nucléaire coûterait au moins 750 milliards d’euros. Le coût vraisemblable d'une définitive sortie du nucléaire paraît impossible à supporter vu l'état des finances publiques.

France : abandonner le nucléaire coûterait au moins 750 milliards d’euros

Grand emprunt : Nicolas Sarkozy annonce 1 milliard d’euros pour le nucléaire du futur. Nucléaire : le gouvernement suivra les recommandations de l’ASN à la lettre.