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Gaz de schiste

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Le dossier des gaz de schiste remonte à la surface. Gaz de schiste : le suspense reste entier au Québec. Vers une exploitation du gaz naturel des cimetières américains. Vers une exploitation du gaz naturel des cimetières américains Tout comme son homologue pétrolière, qui à l’exception notable de Total lorgne les hydrocarbures de l’Arctique et entend bien les exploiter au maximum au risque d’attenter gravement à l’écosystème, l’industrie gazière n’a pas son pareil pour créer la polémique… Les associations de protection de l’environnement ont de quoi l’avoir saumâtre. Les riverains concernés aussi, en particulier ceux dont des proches reposent dans les cimetières ciblés. D’emblée, une question se pose : jusqu’où s’arrêteront-elles ? Elles, ce sont les toutes-puissantes entreprises gazières américaines, assoiffées d’hydrocarbures et de gazodollars au point de vouloir désormais exploiter les importantes – et lucratives – quantités de gaz naturel que renferment pléthore de cimetières du Colorado, du Mississippi et de l’Ohio.

La Pennsylvanie donne le mauvais exemple Crédits photos : flickr / Allie_Caulfield – Leonora Enking. Le gouvernement ne prévoirait pas d'exploiter les gaz de schiste. A quelques heures de l'ouverture de la conférence environnementale, la ministre de l'Écologie Delphine Batho s'est employée à rassurer EELV et les associations de protection de l'environnement. Oubliées, les sorties récentes de son collègue du Redressement productif Arnaud Montebourg et du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

À quelques heures de la conférence environnementale, la consigne était sans doute de rassurer tous les participants. La ministre de l’Écologie l’a certifié, mais sans doute en faut-il davantage aux écologistes et aux associations de protection de l’environnement pour être totalement convaincus : le gouvernement n’a pas l’intention de rouvrir l’épineux dossier des gaz de schiste. Même si, au bout du compte, l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère remplirait substantiellement des caisses désespérément vides. Un calendrier politique favorable à la protection de l’environnement Crédits photos : flickr / David Monniaux – Karol Karolus.

L'Afrique du Sud exploitera ses réserves de gaz de schiste. Les gaz de schiste feront partie intégrante du futur énergétique de l'Afrique du Sud. Alors que le gouvernement Ayrault se refuse à enterrer le dossier, au grand désappointement des écologistes, l’Afrique du Sud vient de lever son moratoire sur l’attribution des licences d’exploitation des réserves d’hydrocarbures de roche-mère.

Encore largement tributaire des énergies fossiles, le pays se hisse au cinquième rang mondial des réserves de gaz de schiste si l’on en croit les estimations de l’Agence de l’Information sur l’Énergie (EIA). Un potentiel dont à l’instar de ses homologues algérien, polonais et bien sûr américain, le gouvernement est aujourd’hui déterminé à profiter, quitte à s’attirer les foudres des associations de protection de l’environnement. « Le gaz de schiste pourrait apporter au pays une sécurité concernant son approvisionnement énergétique » Pretoria vient de franchir un grand pas.

Crédits photos : Wikimedia Commons / Karol Karolus - Ruhrfisch. La Commission européenne paraît préférer le gaz aux énergies renouvelables. La Commission européenne subventionnera-t-elle l'exploitation des gaz de schiste ? Inapproprié. Inconséquent. Indécent. Les écologistes l’ont saumâtre depuis que la Commission européenne, dont certains lobbies peuvent manifestement toujours dicter la conduite, a décidé qu’une partie des fonds du programme énergétique continental Horizon 2020 prévus pour les technologies vertes, à savoir trente milliards d’euros, sera réorientée au profit de projets gaziers. L’argument brandi par Bruxelles selon lequel le gaz est une source d’énergie faible en carbone ne les convainc pas. Ancienne porte-parole de campagne d’Eva Joly, eurodéputée EELV (Europe Écologie-Les Verts) et vice-présidente du groupe parlementaires des Verts-ALE, Michèle Rivasi n’a pas fait mystère de son mécontentement. L’exploitation des gaz de schiste pourrait être encouragée Au total, les énergies renouvelables pourraient être les victimes collatérales de tarifs devenus bon marché.

L'AIE prône des « règles d'or » sur les gaz de schiste. Le développement de l'exploitation des gaz de schiste a conduit à une légère diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) outre-Atlantique Les groupes pétroliers devraient s’approprier une partie des dernières conclusions de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE)… François Hollande avait indiqué brièvement durant la campagne qu’il ne fermerait pas la porte à une exploitation des gaz de schiste respectueuse de l’environnement, ce qui suppose la mise au point de techniques plus « propres » que la fracturation hydraulique, laquelle est proscrite dans la législation française.

Elle a aussi été interdite en Bulgarie et en Allemagne, mais est a contrario plébiscitée par Varsovie. Rien n’est de trop en effet aux yeux du Premier ministre polonais Donald Tusk pour réduire la dépendance énergétique à l’égard de la Russie. Pourquoi diable se priver d’une manne d’hydrocarbures de roche-mère considérable [la plus importante de l'Union Européenne (UE) ] ? Moins de CO2 aux États-Unis. Matt Damon prépare un film contre la fracturation hydraulique. The Promised Land devrait permettre de relancer le débat entre pro et anti-fracturation hydraulique Matt Damon et le réalisateur Gus Van Sant préparent actuellement un film qui devrait notamment traiter de la fracturation hydraulique. Interdite en France, objet d’un moratoire en Bulgarie, la technique d’extraction des gaz de schiste est en revanche toujours utilisée aux Etats-Unis, notamment en Pennsylvanie, malgré les critiques des associations de protection de l’environnement et un précédent documentaire, Gasland, réalisé par Josh Fox.

Le tournage de The Promised Land (NDLR : « La terre promise ») devrait bientôt commencer. Organisé par le Bureau du film de Pittsburgh, qui recherchait des visages « avec du caractère », le casting ouvert au public s’est déroulé la semaine dernière. D’après le site Internet dédié au cinéma Variety, The Promised Land opposera deux cadres d’entreprises rivaux, l’un d’eux voyant sa vie « plongée dans le désarroi lorsqu’il arrive dans une petite ville ». Nouvelle polémique sur les gaz de schiste. Interdite dans nos frontières depuis juillet, la fracturation hydraulique pourrait finir par être autorisée à des fins scientifiques La fracturation hydraulique est interdite dans nos frontières depuis juillet dernier. Le législateur a cependant laissé la porte ouverte à des explorations dites « scientifiques », ce qui à l’époque n’avait pas échappé à l’opposition et aux associations de protection de l’environnement, lesquelles réclament toujours la proscription pure et simple de l’exploration et donc de l’exploitation des gaz de schiste sur le territoire national.

Brûlant, le sujet pourrait il refaire surface d’ici au premier tour des élections présidentielles ? On l’a dit et répété : les considérations environnementales n’existent pour ainsi dire pas dans cette campagne. La crise économique puis le dossier sécuritaire, revenu spectaculairement dans le débat public à la suite des tragiques événements de Montauban (Tarn-et-Garonne) et de Toulouse (Haute-Garonne), monopolisent l’espace. Josh Fox arrêté lors d’une audition au Congrès sur la fracturation hydraulique. Le réalisateur Josh Fox, qui lutte activement contre l'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique, a été arrêté lors d'une audience au Congrès américain portant sur cette méthode controversée Le réalisateur de Gasland a été arrêté et menotté alors qu’il essayait de filmer une audience au Congrès américain sur la fracturation hydraulique, méthode d’extraction des gaz de schiste aux conséquences dramatiques en matière de pollution de l’eau.

Lors d’une audience de la commission de la Science et de Technologie du Congrès qui visait à examiner une enquête sur la fracturation hydraulique les élus républicains s’étaient en effet opposés à la présence de caméras. Nominé aux Oscars 2011, le cinéaste a aussi été accusé d’avoir pénétré illégalement à l’intérieur du Congrès et devrait comparaître devant une cour de justice le 15 février prochain, rapportent nos confrères du Guardian. « C’est scandaleux. Je ne m’attendais pas à être arrêté aujourd’hui. L’extraction du gaz de schiste à l’origine de séismes en Grande-Bretagne. Selon un rapport commandé par Cuadrilla Resources, la société détentrice du permis, l'exploitation d'un puits de gaz de schiste situé dans le comté du Lancashire (Angleterre) explique les deux séismes survenus en avril et mai dernier dans la petite ville de Poulton-le-Fylde.

Voilà qui pourrait changer beaucoup de choses… A la suite de deux séismes (respectivement de magnitude 2,3 et 1,5 sur l’échelle de Richter) qui ont secoué le comté de Lancashire (Grande-Bretagne) au printemps dernier, Cuadrilla Resources, l’entreprise détentrice du permis d’exploitation du puits de gaz de schiste situé à dix kilomètres de la ville de Blackpool, avait commandé un rapport. Ses conclusions viennent d’être dévoilées et, conformément à ce que redoutaient les associations de protection de l’environnement, il attribue une partie de la responsabilité des secousses à la fracturation hydraulique, sans toutefois recommander l’interdiction de l’extraction sur ces terres.

Gaz de schiste : Bruxelles prend position. Favorable à l'instauration de normes continentales sur l'exploitation des gaz de schiste, le Commissaire européen à l'Énergie Günther Oettinger risque fort de s'attirer les foudres de certains États membres a déclaré Connie Hedegaard vendredi dernier au sujet de l’exploitation des gaz de schiste . Des propos certes empreints de bon sens sortis du contexte mais qui pourraient tout de même décontenancer nombre d’éco-citoyens dans la mesure où ils émanent de la Commissaire européenne à l’Action pour le climat, celle-là même qui tient tête aux compagnies aériennes depuis de longues semaines pour leur imposer un système d’échange des quotas d’émissions de CO 2 particulièrement controversé et qui ambitionne d’instaurer des normes environnementales et qualitatives en vue de limiter les importations de pétrole issu de l’exploitation des sables bitumineux et des hydrocarbures de roche-mère sur le Vieux Continent.

Une volte-face qui est intervenue peu après que M. Gaz de schiste : Nicolas Sarkozy réagit. « L'exploitation des ressources en hydrocarbures contenues dans notre sous-sol ne se fera pas à n'importe quel prix », a déclaré hier Nicolas Sarkozy Très discret sur la question depuis l’éclatement de la polémique en France en fin d’année dernière, le chef de l’État s’est exprimé hier en marge d’une visite dans le Gard, un département concerné au premier chef par l’exploration des gaz de schiste.

Sans doute conscient des dégâts que pouvait provoquer une prise de position en faveur de la prospection des hydrocarbures de roche-mère dans nos frontières sur sa cote de popularité, déjà passablement érodée, Nicolas Sarkozy n’était jusque là jamais intervenu officiellement sur ce dossier, démontrant par-là même que l’hyperprésidence a elle aussi ses limites. Était-il originellement enclin à tirer au maximum profit du formidable potentiel français en matière de gaz, huiles et pétroles de schiste, le deuxième plus important d’Europe, comme l’ont subodoré nombre de ses détracteurs ?

Gaz de schiste : le gouvernement annule trois permis exclusifs d’exploration. Réclamée depuis de longs mois par les anti-gaz de schiste, l'annulation des trois permis exclusifs d'exploration délivrés par Jean-Louis Borloo au printemps 2010 est désormais officielle Enfin ! Des mois que l’opposition et les associations de protection de l’environnement attendaient que le gouvernement franchisse ce pas. Les anti-gaz de schiste ont cependant pleinement conscience qu’ils n’ont remporté qu’une bataille… Délivrés au printemps 2010 par Jean-Louis Borloo, à l’époque ministre de l’Écologie, ci-devant Premier ministrable déçu et depuis avant-hier ex-présidentiable, les trois permis exclusifs d’exploration des hydrocarbures de roche-mère ont été officiellement abrogés hier.

Confirmée tout à l’heure par Nicolas Sarkozy en marge d’une visite dans le Gard, la volte-face étatique s’est traduite par une saisie du Conseil général de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies (CGIET) . « La situation n’est pas réglée » Crédits photos : flickr – Nicolas Sawicki. Gaz de schiste : les industriels ne renoncent pas. Le potentiel français en matière d’huiles et gaz de schiste (cinq mille cent milliards de mètres cube !)

Est selon les experts le deuxième plus important du Vieux Continent. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives économiques et inciter les pétroliers à s’adapter à la législation, qui n’interdit « que » la fracturation hydraulique mais laisse de nombreuses portes ouvertes, au grand dam des associations de protection de l’environnement et de nombreux élus et riverains concernés par les prospections. Une fois n’est pas coutume, EELV et le Parti socialiste sont en plein accord sur ce dossier : ni l’un ni l’autre ne souscrivent aux vues gouvernementales et prônent l’anéantissement pur et simple de toutes les velléités d’exploration des hydrocarbures de roche-mère sur le territoire national dans les textes au nom du principe de précaution. . « Le texte est tout à fait contournable » Disent-ils la vérité ?

Crédits photos : flickr – Nicolas Sawicki / MEDEF. Gaz de schiste : les rapporteurs de la mission d’information de l’Assemblée Nationale en désaccord. Gaz de schiste : les députés UMP seuls contre tous. L'Assemblée nationale a adopté hier les conclusions des députés et sénateurs réunis en Commission mixte paritaire sur la proposition de loi du député UMP Christian Jacob Examinées hier par les députés, les conclusions de la Commission mixte paritaire (CMP) n’ont été approuvées que par les parlementaires de la majorité. Suffisant pour que l’Assemblée Nationale vote la loi sur les gaz de schiste… mais pas pour empêcher la saisie du Conseil constitutionnel par leurs collègues de l’opposition. Il y a une dizaine de jours, les sénateurs de la majorité (UMP+Nouveau Centre) ont voté seuls la proposition de loi du député Christian Jacob. Avec une différence de taille par rapport à la version adoptée le 11 mai dernier à l’Assemblée Nationale : l’autorisation via les amendements du sénateur Nouveau Centre de la Meuse Claude Biwer de la fracturation hydraulique à des fins scientifiques. « Le législateur n’a pas fait son travail » Crédits photos : flickr – Nicolas Sawicki / Elliott Brown.

Gaz de schiste : la commission mixte paritaire a tranché. Gaz de schiste : le Sénat divisé. Gaz de schiste : le Sénat autorise la fracturation hydraulique à des fins scientifiques. Seuls les sénateurs UMP et Nouveau Centre ont voté pour la proposition de loi amendée du député Christian Jacob. Le texte initial prônait une proscription de l'exploration des hydrocarbures de roche-mère qui s'est transformée en une interdiction de la fracturation hydraulique à des fins non-scientifiques. Pas du tout la même musique... Contrairement à ce que souhaitaient les écologistes, les présidents des régions concernées et les associations de protection de l’environnement la porte reste ouverte pour une exploitation des hydrocarbures de roche-mère sur le territoire français. Une commission mixte paritaire constituée de sept députés et de sept sénateurs doit maintenant élaborer une version commune aux deux chambres qui reviendra devant le Parlement pour un vote définitif. « Les industriels vont s’engouffrer dans la brèche » « La piste électrique paraît prometteuse.

Les pétroliers auront « toute latitude à la mise en oeuvre d’une autre méthode toute aussi dévastatrice », a déploré M. Gaz de schiste : les sénateurs socialistes passent à la contre-offensive. Gaz de schiste : la Grande-Bretagne s’y met aussi. Gaz de schiste : la fracturation hydraulique bientôt autorisée dans l’État de New York.