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Nucléaire : PS-EELV, l’accord impossible ? Eva Joly et François Hollande auront bien du mal à accorder leurs violons d'ici la fin de la semaine. Il n'est en outre pas acquis que telle soit leur intention... La semaine qui débute sera décisive, Eva Joly ayant indiqué qu’aucun accord ne serait possible après le 19 novembre, c’est-à-dire dimanche prochain… L’ultimatum en a indisposé plus d’un dans les rangs d’un Parti socialiste qui aurait voulu un peu moins de hardiesse et plus de diplomatie de la part d’une candidate qui – certains de ses responsables ne se sont pas privés de le rappeler – plafonne à 5 % d’intentions de vote.

. « Il faut que les écologistes réfléchissent aussi » « La gauche n’a jamais rien fait d’important ou de grand sans être unie » et, pour « devenir le candidat qui va battre Nicolas Sarkozy, (François Hollande) a besoin de nous », a également déclaré Mme Joly. Devenu le lieutenant de M. Crédits photos : flickr – EvaJoly 2012. Sortie du nucléaire en France : un coût rédhibitoire ? La dégradation de la conjoncture économique risque fort de compromettre une sortie du nucléaire en France, fût-elle progressive...

Sortie du nucléaire en France : un coût rédhibitoire ?

Deuxième puissance nucléaire mondiale, la France devrait encore le rester pendant de longues années… Les six principales formations politiques belges – celles qui constitueront le futur gouvernement de coalition dirigé par le socialiste Elio Di Rupo – viennent de se mettre d’accord sur une sortie définitive du nucléaire à l’horizon 2025. Les autorités mexicaines, elles, ont pris le contrepied du voisin américain, qui malgré l’accident de Fukushima 1 (Japon) demeure déterminé à relancer la machine atomique, en renonçant à leurs ambitions nucléaires. Prévoyant d’abord la construction de dix nouvelles centrales d’ici quinze ans (PS : le pays ne compte actuellement qu’une seule unité nucléaire) afin de réduire la forte dépendance aux énergies fossiles, elles ont au bout du compte jeté leur dévolu sur le gaz naturel après la découverte d’importants gisements.

Sortie du nucléaire : l’Allemagne à l’épreuve. L'ensemble des centrales nucléaires allemandes doivent être démantelées à l'horizon 2022.

Sortie du nucléaire : l’Allemagne à l’épreuve

Un processus infiniment complexe... La consommation énergétique va naturellement augmenter avec l’arrivée du froid sur l’Europe. Alors que huit des dix-huit réacteurs nucléaires allemands sont actuellement à l’arrêt, certains redoutent des coupures d’électricité historiques de l’autre côté du Rhin. Les choses très sérieuses vont commencer. Faisant fi des protestations des compagnies d’électricité et des inquiétudes des économistes, la chancelière Angela Merkel a entériné fin mai la sortie définitive de l’Allemagne de l’énergie nucléaire.

Historique et applaudi à tout rompre par les écologistes du monde entier, le changement de cap gouvernemental a aussi à leurs yeux vocation à montrer au reste de la planète que non, l’atome n’est pas une fatalité, n’en déplaise à tous ces « nucléocrates » qui, en France notamment, ne lésinent pas pour tenter de démontrer le contraire. Fukushima : l’AIEA appelée en renfort. Une équipe de spécialistes constituée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) va venir prêter main forte aux autorités nippones, qui peinent à assumer seules le nettoyage des zones contaminées autour de la centrale de Fukushima 1 Sollicitée par les autorités nippones , toujours en proie aux pires difficultés pour rétablir la situation sur le site et aux abords de la centrale nucléaire de Fukushima 1 , et alors que l’inquiétude grandit quant à la contamination radioactive du riz cultivé non loin de là, l’ AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) va dépêcher sur place une équipe de douze personnes.

Des experts internationaux et des membres de l’organisation onusienne qui débuteront demain une entreprise particulièrement périlleuse et plieront bagage le 15 octobre prochain. Crédits photos : Koji Sasahara / Associated Press – Yasuyoshi Chiba / AFP / Getty Images. Les limites du plan d’action post-Fukushima de l’AIEA. Le programme d'action en douze points adoptés par les pays membres de l'AIEA n'est pas obligatoire.

Les limites du plan d’action post-Fukushima de l’AIEA

Un défaut majeur pointé du doigt par l'Allemagne et la Suisse Est-ce un premier (petit) pas vers une gouvernance nucléaire mondiale que nous sommes nombreux partout dans le monde à juger indispensable depuis la catastrophe de Fukushima 1 (Japon), où plus rien ne semble se passer comme à la manoeuvre ? Peut-on vraiment se réjouir de ce plan d’action ratifié hier à Vienne (Autriche) par les cent cinquante-et-un États membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), certes encourageant sur son principe, ou faut il se désoler de son absence de caractère contraignant ? Ils ont donc le choix entre le statu quo et des expertises poussées, encore que celles-ci ne prennent en considération ni les défaillances humaines, pourtant à l’origine de l’accident de Tchernobyl (Ukraine) et en partie de celui de Fukushima 1, ni les risques liés au terrorisme.

L’AIEA tire les leçons de la catastrophe de Fukushima. Nucléaire : l’AIEA souhaite une extension de ses propres prérogatives. L’AIEA parie sur des centrales nucléaires de plus en plus sûres.