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Théorie

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L'impression 3D peut sauver des vies humaines. L’impression 3D, vous en avez certainement déjà entendu parler, avec un étudiant réalisant des sculptures en verre grâce au sable et au soleil égyptiens du désert de Siwa ou avec des chercheurs britanniques utilisant du chocolat comme matière première. Mais si cette impression 3D pouvait avoir une réelle utilité pour l’Homme ? C’est ce que des chercheurs de l’institut de Fraunhofer en Allemagne vont mettre en avant lors du salon des biotechnologies et des sciences du vivant Biotechnica qui aura lieu les 11, 12 et 13 octobre prochains à Hanovre en Allemagne. Le modèle d’imprimante 3D sur lequel ils ont planché et sur lequel ils ont récemment donné quelques détails s'appuie sur une technologie nommée polymérisation multiphotonique pour créer des vaisseaux sanguins ultra fins destinés à vasculariser des organes artificiels qui seront proposés aux personnes en attente de greffe.

Des organes imprimables? La révolution des cellules souches imprimées en 3D. Des chercheurs affirment avoir trouvé la solution pour utiliser l’impression 3D afin de créer des cellules souches… alors, quelle est la prochaine étape? Les donneurs d’organes sont malheureusement rares. En outre, même si vous trouvez un donneur compatible, après avoir passé un long moment sur liste d’attente, les conditions se détériorent et il est possible qu’un organe ne puisse pas être accepté.

Le manque d’organes disponibles fait partie des raisons qui incitent les hôpitaux à se livrer des batailles incessantes sur le rationnement de ces ressources. Comme me l’a confié un chirurgien de ma connaissance, cette situation peut non seulement mettre à mal la relation entre les différents hôpitaux, mais aussi avoir un impact sur les patients. Alors que peut-on faire, hormis trouver des méthodes artificielles pour prolonger la vie jusqu’à ce que des organes soient disponibles ou créer des substituts aux organes? Ainsi, le Dr Will Shu explique: À lire aussi. Pourquoi les entreprises doivent adopter l’impression 3D dès maintenant. Selon Gartner, « le moment est idéal » pour expérimenter cette technologie, alors que les imprimantes 3D vont passer à une utilisation et des tarifs bien plus accessibles. L’impression en trois dimensions est en train de passer d’un marché de niche à un marché généralisé. Les entreprises qui tardent à examiner comment la technologie pourrait leur être bénéfique seront désavantagées sur le plan de l’innovation par rapport à leurs rivales qui prennent la technologie au sérieux.

Tel est le message essentiel à retenir d’une nouvelle note de recherche de Gartner, l’un des plus grands cabinets de conseil et d’études informatiques. Cette note de recherche explique qu’à l’heure où l’impression 3D est de plus en plus adoptée, le moment est idéal pour expérimenter la technologie, en recherchant des moyens d’être plus efficace, d’économiser de l’argent et d’améliorer les produits, car le prix des imprimantes 3D baisse et continuera de baisser.

Tester en prenant un risque minime À lire aussi. Stereolithography. How are parts built? SLA enables the building of complex, 3-D models by successively "laser-forming" cross sections of liquid resin, using data from most surface or solid modeling CAD systems.The .STL file sent to the machine is sliced into small layers and the laser is driven by the design. The liquid plastic hardens only where touched by the laser beam, and the model is built layer-by-layer, without tooling, programming, or machining. Where the polymer is sufficiently exposed to the laser's beam, it hardens down to a regulated depth. After each pass of the laser, the platform on which the exposed polymer sits is lowered, submerging the hardened material under the surface of the liquid in the vat. When the part is finished the uncured resin is drained off and the supports are removed. The SLA machine The platform holds the part and is lowered to create new layers. Multiple parts made using SLA.

The oven used to cure the finished part. Most machines accept either .stl or .iges files. Imprimante_3d.pdf (Objet application/pdf) L’impression 3D est-elle le moteur de la fabrication de demain. "Il y a une sorte de pensée magique chez les geeks aujourd'hui autour de l'impression 3D", s'énerve Christopher Mims pour la Technology Review. Alors que les imprimantes 3D deviennent accessibles aux amateurs - la Thing-o-Matic de MarkerBot ne coûte que 1 100 dollars - et que Pirate Bay estime que les "physibles" - les plans d'objets qu'on peut réaliser via des machines 3D et qui s'échangent dès à présent sur The Pirate Bay - sont la nouvelle frontière du piratage, des penseurs comme Tim Maly pensent que nous approchons de la fin de "l'expédition". C'est-à-dire qu'il sera bientôt plus coûteux d'expédier une pièce depuis la Chine ou de n'importe quel endroit où elle est fabriquée, que de la fabriquer soi-même. Bref, nous devrions commencer à prendre pour réel les fantasmes que décrit l'écrivain de science-fiction Cory Doctorow dans son roman Makers ou dans sa nouvelle Printcrime, explique Mims : un monde dans lequel n'importe quel objet peut rapidement être "synthétisé", fabriqué.

L’imprimante 3D, une opportunité pour créer un nouveau marché. L’imprimante 3D est principalement utilisée pour la fabrication des prototypes directement à partir d’un plan. Devenue plus efficace et meilleur marché, elle est perçue comme une menace pour l’industrie. C’est en fait une opportunité… L’imprimante 3D offre aujourd’hui l’avantage d’une grande flexibilité dans le processus de fabrication. Chaque objet peut être fabriqué d’une manière individualisée pour répondre aux diverses demandes ou bien pour s’adapter en temps réel aux changements de la demande du marché. C’est une opportunité nouvelle pour créer un marché de productions personnalisées qui était inexistant auparavant. La technique d’impression 3D modifie la structure des coûts: le coût unitaire de fabrication pour les grandes séries est certes plus élevé que celui de la fabrication traditionnelle, mais il est meilleur marché pour les petites séries et les très faibles quantités personnalisées.

Quand l’imprimante 3D sera accessible au grand public… Mes conseils : Benoit Sarazin by. Polémique : la nouvelle imprimante 3D de MakerBot a-t-elle trahi l'open hardware ? Le matériel libre, ou open hardware, en général et l’impression 3D en particulier, cela fait longtemps qu’on en parle sur le Framablog (notre premier article sur la RepRap date de 2008). Nous y croyons parce qu’avec une imprimante 3D libre, vous pouvez non seulement créer des objets en partageant leurs fichiers numériques sous format et licence libres mais également concevoir l’imprimante elle-même, puisque ses sources (c’est-à-dire ses plans de fabrication) sont aussi sous licence libre. À partir de là, vous voici potentiellement prêt pour… changer le monde (ou tout du moins, ne nous emballons pas, pour dessiner lentement mais sûrement les contours d’un nouveau paysage industriel).

Évidemment cela ne se fera pas sans peine et l’on peut déjà anticiper de terribles batailles du côté de la propriété intellectuelle (pire encore que pour la culture), d’où notre long (mais passionnant) article : L’impression 3D, ce sera formidable… s’ils ne foutent pas tout en l’air !. Open Hardware meaning. RepRap, la machine réplicante qui fait peur aux capitalistes. L’un des multiples objets 3D réalisés par la RepRap Machine d’Adrian Bowyer, qui dit travailler sur l’auto-réplication des objets. En open-source, naturellement… © RepRap RepRap, la machine réplicante qui fait peur aux capitalistes « Nous sommes en 2020, les hackerspaces, fablabs et autres usinettes se comptent par milliers en France et pas seulement dans les grandes villes.

Des gens de bonne volonté se sont regroupés dans certains villages désertiques, dans d’anciennes MJC-Algeco de banlieues "chaudes", dans des usines désaffectées. Le passionné de mécanique automobile prête ses outils et donne des cours à des types qui font en échange un peu d’ingénierie inversée sur la puce qui contrôle l’allumage de sa fourgonnette TDCI.

On peut voir aussi un artisan potier essayer une machine de prototypage rapide qui, d’après un fichier 3D qu’il aura peaufiné avec un fan de Blender, verra apparaître sous ses yeux une œuvre originale prête à passer au four. Cindy hésite, mais elle ne doute pas.