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Youness Ghezal

Nike: problème de salaire en Indonésie. Le fabricant américain d'articles de sport Nike a annoncé mardi le lancement d'une enquête à propos d'accusations selon lesquelles des sous-traitants en Indonésie tenteraient de ne pas payer le salaire minimum à leurs employés. "Nike prend ces allégations très au sérieux et des représentants de la société enquêtent", a indiqué à l'AFP le directeur de la communication de Nike, Greg Rossiter. Les règles de conduite sont "très claires" chez Nike, a-t-il souligné, et exigent que les employés produisant les articles de sport du groupe soient "payés au moins le salaire minimum stipulé par la loi en vigueur dans le pays et reçoivent les avantages sociaux légaux", comme les congés payés et les primes de licenciement. Les emplois non qualifiés en Indonésie sont parmi les moins payés en Asie, derrière souvent même l'Inde et la Chine. Mais, à la suite d'importantes manifestations, les autorités locales, qui déterminent le niveau du salaire minimum, ont décrété des hausses substantielles.

RSE et codes de conduite : l'échec des approches technocratiques. La catastrophe historique de Rana Plaza au Bangladesh a une nouvelle fois attiré l’attention du public sur les grandes chaînes d’approvisionnement globalisées qui caractérisent aujourd’hui l’industrie textile (mais aussi les industries électroniques). Elle est aussi venue mettre radicalement en question le modèle de "responsabilité sociale" promu jusqu’ici par les grandes marques. Les instruments mis en place jusqu’à aujourd’hui ont-ils jamais contribué à améliorer le sort des travailleurs en bas de chaîne ? La Boston Review contribue au débat. La Boston Review publie un essai important de Richard Locke, directeur du département de sciences politiques du MIT, qui a passé plusieurs années à étudier de près la manière dont Nike gérait, contrôlait et auditait sa chaîne d’approvisionnement. Les années 1990 ont été un cauchemar pour Nike en termes de relations publiques.

Locke distingue également entre deux approches successives de la RSE et du contrôle des chaînes d’approvisionnement. Cambodge : ils réclamaient 11 euros de plus par mois, Nike les licencie ! Des centaines d’ouvriers d’une usine sous-traitante de la firme américaine Nike ont été licenciés après une série de protestations concernant les salaires. Ils ont osé manifester contre leurs dures conditions de travail, ils se sont fait licencier. Leurs réclamations : une hausse à hauteur de 11 euros sur un salaire mensuel de 57 euros. Ils sont 288 à avoir été remerciés à l’usine Sabrina Garment Manufacturing pour avoir participé à cette grève les 27 mai et 3 juin derniers, provoquant des heurts avec la police, selon les syndicats.

Forcés de démissionner de leur emploi sans compensation 23 ouvriers ont été blessés suite à des heurts entre policiers et grévistes dans cette usine sous-traitante de Nike au Cambodge. Employés dans une usine de confection textile, les 3 000 ouvriers, majoritairement des femmes, ont été évacués alors qu’ils bloquaient la route d’accès à leur usine à Kampong Speu, à l’ouest de la capitale, Phnom Penh. Les revendications sociales montent dans le textile. Les esclaves cachés qui font la fortune des "grandes marques" | Révolution : journal marxiste. Sweatshops : comment Nike s'est refait une virginité. Le géant de la basket a longtemps été le symbole des mauvaises conditions de travail. Il n'y a pas si longtemps, Nike était encore dénoncée publiquement pour ses pratiques de travail, à tel point que l'image de la société et les ventes en avaient grandement souffert. L'effondrement d'une usine au Bangladesh en avril dernier a servi de rappel : si Nike a réussi à redorer son blason, ses techniques de production n'ont pas vraiment évolué.

Nike a été l'une des premières entreprises contestées pour la simple raison qu'elle était la plus florissante. Son modèle commercial consistait à sous-traiter la fabrication de ses produits et dédier l'argent économisé à des campagnes de marketing agressif. La marque a restauré son image. Certes, elle n'a pas totalement réussi à rendre ses usines parfaites mais on ne peut nier que l'entreprise a accompli l'un des revirements les plus impressionnants de ces dernières années. 1992 : Ballinger publie un dossier contre Nike. Article de Max Nisen. Visions Mag - Nike : le géant américain qui n’a pas d’usine aux Etats-Unis. 1964, Etats-Unis. Phil Knight et Paul Bowerman créent une entreprise sous le nom de Blue Ribbon Sport (BRS). Dès le début de son histoire, la firme est marquée par les échanges internationaux. En 1950, Bill Bowerman, entraîneur d’athlétisme à l’université de l’Oregon, et Phil Knight, décident d’importer du Japon des chaussures d’athlétisme peu chères et de haute technicité.

A l’époque, Adidas avait encore la primauté du marché. Pour quelques dollars de plus Phil Knight aura la vision extraordinaire de penser à l’externalisation de la fabrication des articles. Pour Adidas, les produits sont manufacturés dans des pays développés, le coût de la main-d’œuvre est donc élevé. Trouver chaussure à son pied L’adoption du « swoosh », la célèbre virgule en 1971 marque un tournant dans l’histoire de l’entreprise. [soundcloud url= » /] Le monde à ses pieds Signe du succès de la multinationale, elle entre en bourse en 1980.

Le salaire de la peur. La Chine devient trop chère pour Nike et Adidas - 23 décembre 2013. La Chine devient trop chère pour Nike, Adidas et leurs concurrents. Les salaires des ouvriers augmentent rapidement, alors que la production des leaders des articles de sport est très gourmande en main d'oeuvre. Pour l'heure, ce sont les pays du Sud-Est asiatique qui raflent la mise, mais à terme c'est bien le consommateur qui risque de payer l'addition. Même si ces grandes marques investissent beaucoup dans la publicité, les coûts de production sont toujours le premier poste de dépense. Ils déterminent grandement la rentabilité. Le renchérissement de la Chine est ainsi déjà bien visible: les marges brutes des acteurs du secteur comme Nike, Adidas et Puma sont en repli. Résultat: les grands gagnants aujourd'hui, ce sont les pays du Sud-Est asiatique.

Mais l'arrivée des imprimantes 3D pourrait bien bouleverser la donne. Xerfi Canal pour Challenges (article publié à l'origine ici) Retrouvez toutes les études de Xerfi sur cette page. Cette grève en Chine qui menace Adidas, Nike et Reebok - 23 avril 2014. Les salariés chinois ont de la suite dans les idées. Lundi, dans la province du Jiangxi, 2.000 salariés d'une usine du chinois Yue Yuen, le plus gros fournisseur en chaussures de Nike, Adidas et Reebok ont pointé à leur lieu de travail avant… de rentrer tranquillement chez eux. Ils rejoignent les 10.000 collègues d'une autre usine située à Dongguan dans la province voisine du Guangdong, en grève depuis le 14 avril (voir photo ci-dessus). Les revendications des grévistes dans les deux sites de production sont les mêmes: paiement des heures travaillées -ce qui n'est pas toujours le cas- et augmentation des salaires de 30%.

A cela s'ajoutent des revendications moins habituelles : les grévistes souhaitent que le groupe chinois respecte les contributions légales à leurs plans d'assurance sociale, voire qu'il les revalorise. Les Chinois redoutent des délocalisations Plus récemment, Yue Yuen a délocalisé une partie de sa production en Indonésie et au Vietnam. La solution préconisée par Adidas. Ethique. Comment Nike a été forcé de changer ses pratiques. Rédigé par Annabelle, le 11 Jan 2013, à 15 h 50 min Cette information dont le Guardian(1) anglais s’est fait écho l’année dernière devrait convaincre même les plus sceptiques : oui, le travail et l’activisme des associations peut donner des résultats concrets ! Cela se produit même lorsqu’on s’attaque à des “Goliath” : Nike, qu’on ne présente pas, a plié sous la pression des activistes qui l’exhortent depuis des années à employer des méthodes plus éthiques.

Le géant américain n’a eu d’autre choix que de changer sa politique et ses pratiques. Un travail de longue haleine pour la défense des droits Cela fait 20 ans que Nike est régulièrement attaqué pour des pratiques plus que douteuses dans le meilleur des cas, inadmissibles voire inhumaines dans d’autres. Le spécialiste américain des vêtements, accessoires et matériel de sport s’est fait épinglé plus d’une fois sur le terrain des conditions de travail déplorables pour les ouvriers des usines sous-traitantes. Rédigé par Annabelle.