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Ukraine - crise 2014

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RUSSIE • Moscou aurait planifié la crise ukrainienne. D'après le journal russe d'opposition Novaïa Gazeta, le Kremlin aurait envisagé il y a un an, avant le départ de l'ex-président ukrainien Ianoukovitch, un plan pour déstabiliser l'Ukraine. Courrier international 25 février 2015 | Partager : Il s'agit d'un document secret, publié mardi 24 février par le quotidien russe Novaïa Gazeta, qui montre que le Kremlin aurait planifié, avant même le départ de Kiev de l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch en février 2014, une guerre en Crimée et dans le Donbass. Le journal explique avoir pu consulter ce document, "un mémorandum rédigé par un groupe proche du Kremlin", note Interpretermag, site russe d'opposition lié à Mikhaïl Khodorkovski, ancien oligarque emprisonné pendant dix ans avant d'être gracié par Vladimir Poutine en décembre 2013. Parmi les auteurs du document, Novaïa Gazeta cite Konstantin Malofeev, riche homme d'affaires accusé par l'Europe de financer les séparatistes en Ukraine.

Coïncidences frappantes. Le nouvel ordre européen de Vladimir Poutine. L’intervention militaire dans l’est de l’Ukraine n’est pour le président russe qu’un élément dans un jeu plus vaste: en finir avec le système de relations mis en place après la fin de la Guerre froide. L’intervention militaire dans l’est de l’Ukraine n’est pour Vladimir Poutine qu’un élément dans un jeu dont l’objectif est plus vaste: en finir avec le système de relations mis en place en Europe après la fin de la Guerre froide. Un ensemble complexe d’accords, de traités, de tentatives de coopération voire d’intégration, entre la Russie et des institutions internationales qui étaient déjà actives en Europe du temps de la Guerre froide, notamment l’Otan et l’Union européenne.

«Intangibles» ou «inviolables»? Lors des négociations qui avaient abouti aux accords d’Helsinki, de longues discussions avaient eu lieu sur une question apparemment sémantique mais hautement politique: les frontières issues de la Seconde Guerre mondiale devaient-elles être déclarées «intangibles» ou «inviolables»? RUSSIE • L'Otan n'aura pas la Crimée. Le Conseil de sécurité russe a annoncé que la doctrine militaire du pays ferait l'objet de modifications et d'un développement avant la fin de l'année.

Le ministère de la Défense justifie ces changements dans la stratégie militaire par l'émergence de nouveaux problèmes liés à la défense antimissile et au rapprochement des infrastructures de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) des frontières russes, ainsi que par l'apparition de nouveaux dangers et de nouvelles menaces militaires, liés à la situation en Ukraine et chez ses voisins. "Je ne doute pas que la question du rapprochement des infrastructures militaires des pays membres de l'Otan des frontières de notre pays, y compris par l'élargissement du bloc, restera l'une des menaces militaires majeures pour la Fédération de Russie", a annoncé le vice-secrétaire du Conseil de sécurité, Mikhaïl Popov, dans un entretien accordé à l'agence RIA Novosti.

Mesures inappropriées Une nouvelle "guerre froide" Défendre l'Arctique. Désarroi en Ukraine après plusieurs défaites militaires successives - Europe. En Ukraine, la contre-offensive lancée par les militaires contre les séparatistes pro-russes ressemble de plus en plus à un fiasco. Dernier exemple en date : la prise par les rebelles de l'aéroport de Lougansk, l'un des principaux fiefs des séparatistes. La hiérarchie militaire commence à être mise en cause. Le retrait des soldats de l'aéroport de Lougansk s'ajoute à une série de revers pour l'armée ukrainienne. D’après Volodymyr Rouban, le responsable ukrainien qui négocie l'échange de prisonniers, environ 700 soldats ukrainiens ont été faits prisonniers par les rebelles ces derniers jours dans la région de Donetsk. Il qualifie la situation de « catastrophique », rapporte notre envoyée spéciale à Kiev, Muriel Pomponne.

Alors qu’à Kiev, la hiérarchie militaire veut faire bonne figure et parle d'organiser la défense, les témoignages qui remontent du front évoquent de plus en plus un manque criant de moyens. « Un gilet pare-balles pour deux » témoigne un soldat. Ukraine: la Russie hausse le ton face à la "menace" de l'Otan.

Moscou (AFP) - La Russie a prévenu mardi qu'elle réagirait à la "menace" que constitue le renforcement annoncé de la présence de l'Otan près de ses frontières, accusant les Occidentaux de jouer l'escalade dans la crise ukrainienne. Sur le terrain, l'armée ukrainienne a déploré 15 morts en 24 heures dans les combats qui faisaient rage dans le sud-est de la région de Donetsk, près des localités de Komsomolské, Vassylivka et Rozdolné "où l'on observe des combattants rebelles et des troupes régulières de l'armée russe".

Alors que se multiplient les mises en garde concernant l'éclatement d'un conflit à grande échelle en Europe, le secrétaire-adjoint du Conseil de sécurité russe a annoncé un "ajustement" d'ici à la fin de l'année de la doctrine militaire russe pour prendre en compte l'apparition de nouvelles "menaces". "Tous les faits témoignent de la volonté des autorités des Etats-Unis et de l'Otan de poursuivre leur politique de détérioration des relations avec la Russie", a dénoncé M.

VU D'EUROPE • Poutine en guerre contre l'Ukraine. “L'invasion” titre aujourd'hui le quotidien de Kiev Den, après la prise de la ville de Novoazovsk, sur la mer Noire, par les “soldats russes” le 27 août. “Si, auparavant, la Russie se contentait d'envoyer de l'artilllerie lourde et des volontaires aux Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, on assiste aujourd'hui à l'intrusion directe des troupes russes sur le territoire ukrainien”, écrit le quotidien. Et de se référer à la communication du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine sur sa page Twitter : “Les terroristes et les militaires russes unissent leurs forces pour lancer l'invasion en direction de Chakhtarsk et Ilovaïsk.”

Côté diplomatique, le président ukrainien Petro Porochenko a annulé sa visite en Turquie et le Premier ministre, Arseni Iatseniouk, a exhorté “ses partenaires occidentaux” à organiser d'urgence une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'ONU. “Spectre” “Arrêter Poutine” Ligne de front . Nouvelles sanctions américaines. Tout le monde sait que les troupes russes contre-attaquent en Ukraine, sauf la Russie.

La situation dans l'est de l'Ukraine est floue depuis le début du conflit qui oppose les forces gouvernementales à des séparatistes pro-russes. Le plus gros point d'interrogation concerne, depuis le début, le niveau d'implication de la Russie dans le conflit aux côtés des séparatistes: y a-t-il des soldats russes parmi les nombreux combattants qui se battent dans des tenues non-identifiées, une hypothèse qu'a toujours niée Vladimir Poutine? Si oui, combien? Et quelle est l'ampleur de l'aide financière et logistique que fournit Poutine aux séparatistes? Depuis quelques heures, même les esprits les plus sceptiques ne peuvent plus nier que la Russie participe activement aux opérations, alors que les séparatistes ont mené plusieurs offensives éclair et ont effectué des avancées significatives.

Le président ukrainien Petro Porochenko a déploré, ce jeudi 28 août, une «détérioration rapide de la situation» due à l'«entrée des troupes russes» dans son pays. Grégoire Fleurot Partagez cet article. UKRAINE • Un accord si cher payé. L'accord d'association avec l'Union européenne : c'est par lui que tout est arrivé, quand l'ancien président Viktor Ianoukovitch a brutalement refusé de le signer, le 21 novembre 2013, invoquant une baisse de productivité et des pressions économiques liées aux pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI). Aussitôt, les étudiants sont descendus dans la rue, bientôt rejoints par des milliers de gens dans le cadre ce qui a alors été appelé l'Euromaïdan. Sans dévier de sa position, Ianoukovitch a tenté de négocier. Puis les affrontements se sont durcis, les forces de l'ordre ont tiré, faisant au moins 80 morts parmi les manifestants.

Le 21 février, le président n'a eu d'autre solution que de fuir. Dans les jours qui ont suivi, la Fédération de Russie a annexé la Crimée, et les troubles ont commencé dans le Donbass. La presse ukrainienne s'efforce néanmoins de ne pas bouder son plaisir. Le quotidien de Lviv Vissoki Zamok va plus loin.

Mais tout le monde n'a pas le cœur à la fête. Ukraine: une invasion sans soldats. Ces dernières semaines, la grande question que tout le monde se pose au sujet de la crise en Ukraine est de savoir si Vladimir Poutine serait prêt à faire traverser la frontière à ses soldats pour annexer des territoires. Pour l’instant, il semble qu’il n’en ait vraiment aucun besoin. La nouvelle brûlante de vendredi dernier était que des rebelles pro-russes ont réussi à abattre deux hélicoptères ukrainiens, portant un méchant coup à l’effort le plus concerté de Kiev à ce jour pour reprendre militairement la ville de Slaviansk tenue par les rebelles.

Les opérations semblent désormais avoir cessé dans la ville. publicité La dernière offensive ukrainienne a eu lieu juste après que le président par intérim Olexandre Tourtchinov a admis que les forces de sécurité réduites et dysfonctionnelles de son pays étaient «incapables de reprendre le contrôle de la situation dans les régions de Donetsk et Lougansk». Joshua Keating Traduit par Bérengère Viennot À lire aussi sur Slate.fr. VU D'ALLEMAGNE • L'Ukraine, la guerre par inadvertance. L'escalade dans la crise ukrainenne est certes possible et l'Occident peut se laisser entraîner dans un conflit. Mais, si l'avenir de l'Ukraine c'est la désintégration, l'Occident ne doit pas chercher à l'empêcher, estime le Spiegel. "Nul n'aurait pu prévoir la vitesse avec laquelle nous nous sommes retrouvés dans la crise la plus difficile depuis la fin de la guerre froide.

" Cette phrase de Frank-Walter Steinmeier, le ministre allemand des Affaires étrangères, est inquiétante. C'est le genre de phrase qui se retrouve dans les livres d'Histoire plus tard, une fois que la catastrophe s'est produite. Le fait est que les avertissements n'avaient pas manqué mais l'Occident n'en a pas tenu compte. Il s'est empressé de se laisser entraîner dans la partie de poker de Vladimir Poutine et pourrait se retrouver en guerre contre la Russie. Tout ça pour l'Ukraine ? La logique de l'escalade est possible Si vous trouvez ce scénario aberrant, souvenez-vous que la première partie s'est déjà produite. Moscou répondra si ses intérêts sont visés en Ukraine. L’on dira sans doute que le rapport commandé en 2009 par l’Union européenne à un groupe d’experts au sujet du conflit entre la Géorgie et la Russie manque d’objectivité… Toujours est-il que, selon ses conclusions, ce serait bel et bien la Géorgie qui aurait déclenché, en août 2008, les hostilités en Ossétie du Sud, ce qui motiva l’intervention militaire russe.

Mais ce document avait également souligné la responsabilité de la Russie dans cette affaire, Moscou ayant fait monter la tension dans cette région séparatiste géorgienne, poussant Tbilissi à la faute, à l’image d’un footballeur qui ne cesse de mettre des coups dans les chevilles en espérant une vive réaction de son adversaire… Réaction qui le renverra peut être au vestiaire, pour peu que l’arbitre ait le carton rouge facile. A bien des égards, il semble que l’on assiste à la même chose dans l’est de l’Ukraine. Washington publie des clichés censés prouver l'implication de la Russie dans l'est de l'Ukraine. Comme d’habitude, les uns y verront la confirmation de leurs soupçons tandis que les autres estimeront qu’il ne s’agit que d’une manipulation à des fins de propagande (et en la matière, l’on est servi depuis le début de la crise ukrainienne…). Quoi qu’il en soit, le département d’Etat (ndlr, la diplomatie américaine) a diffusé, le 21 avril, une série de photographies prouvant la présence d’éléments des forces spéciales russes dans l’est de l’Ukraine, région en proie à des tensions séparatistes depuis plusieurs semaines.

Comme en Crimée précédemment, les activistes pro-russes qui ont pris le contrôle de bâtiments officiels dans plusieurs villes de l’est ukrainien sont « accompagnés » par des hommes armés, vêtus d’un treillis vert, avec le visage masqué. Bien évidemment, Moscou a démenti être derrière les séparatistes… Pour le commandant de l’Otan (SACEUR), le général américain Philip Breedlove, il est clair que ce ne sont pas des miliciens pro-russes locaux qui sont à la manoeuvre. VU DE POLOGNE • Quatre scénarios pour l'Ukraine. La situation en Ukraine se complique : le pays est déstabilisé par l'agitation séparatiste, et la menace d'une intervention militaire russe est dans tous les esprits.

Un quotidien de Varsovie dépeint les scénarios possibles des événements dans les jours à venir. Scénario 1, l'agitation séparatiste : probabilité 40 % On peut s'attendre à ce que la Russie tente à nouveau d'attiser l'agitation séparatiste dans la partie orientale et méridionale du pays. La première vague a déjà eu lieu la semaine dernière, et depuis dimanche dernier, le 6 avril, nous assistons à la deuxième vague de ce type, avec l'assaut des immeubles gouvernementaux à Kharkiv, Donetsk ou Louhansk. Pour le moment, les Russes ne peuvent espérer plus, car cette agitation - conçue pour empêcher l'élection présidentielle, prévue pour le 25 mai prochain - n'est pas très populaire dans la population locale.

Scénario 2, répétition du scénario de Crimée : probabilité 30 % Scénario 3, stabilisation forcée : probabilité 20 % UKRAINE • Un pas de plus vers la guerre. Depuis le 6 avril, les événements se précipitent dans l'est du pays. Suivant un scénario qui rappelle la Crimée, des inconnus masqués et armés s'emparent des édifices publics de plusieurs villes et proclament leur droit à l'autodétermination.

Mais cette fois, le gouvernement de Kiev n'a pas le choix : il doit contre-attaquer. L'Ukraine pourra-t-elle sortir indemne dans la crise qui ébranle ses régions orientales ? Dans la journée du 12 avril, le pays a assisté au retour des "petits hommes verts", surnom donné par les Ukrainiens aux "mystérieux" soldats sans insignes distinctifs ni marques de grade que l'on avait vus se répandre un peu partout en Crimée au mois de mars. Maintenant, c'est dans l'est qu'ils surgissent, pour prêter main forte aux séparatistes prorusses.

"Nous sommes pour la Russie" Mais cette fois, semble-t-il, Kiev estime que la coupe est pleine. Pour l'hebdomadaire Oukraïnsky Tyjden, la réponse est évidente. Commandos d'élite russes Engager le combat. UKRAINE • La “diaspora” russe : un facteur de risques. Dans son discours “de Crimée” [prononcé solennellement devant l’Assemblée fédérale le 18 mars], Vladimir Poutine a parlé de l’unité nationale comme d’une priorité.

Priorité qu’il a placée au-dessus des “conventions” des traités internationaux et des frontières étatiques. La réunion du “peuple le plus dispersé du monde” a été présentée comme le fondement idéologique de la violation de la souveraineté de l’Ukraine. Du point de vue politique, c’était très bien joué : les références à la Russie historique et au sentiment national offensé touchent la conscience populaire beaucoup plus fortement que les principes abstraits du droit international. Mais ce message n’a pas été entendu qu’en Russie. Il l’a été aussi dans le monde entier. Et nos compatriotes russes se sont immédiatement retrouvés en position de suspects. Même dans les Etats baltes, où les droits des Russes sont les moins respectés. Russophobie Du reste, l’affaire ne se limite pas à Poutine.

UKRAINE • La fièvre séparatiste s'empare de l'Est. DOSSIER • Crimée : le hold-up de Moscou. VU DE MOSCOU • Russie et Crimée "réunifiées" VU DES ÉTATS-UNIS • Crimée : l'Occident reste mou. Ukraine - la Crimée se détache. Moscou resserre son emprise sur la Crimée. Comment punir Poutine. DOSSIER • Ukraine-Crimée : Poutine joue avec le feu. CARTOGRAPHIE • Ukraine-Crimée : les forces en présence. Mourir pour Sébastopol et la Crimée? Il y a mieux à faire. UKRAINE • L'ineptie des Occidentaux pousse l'Ukraine vers le chaos. L'Ukraine est une nation aux frontières fluctuantes. La preuve en une carte animée. Ukraine : Poutine souffle le chaud et le froid. La Crimée va-t-elle rejoindre le club des pseudos-Etats de l'ancienne Union soviétique? Ukraine: quelques phrases intellos pour faire croire que vous comprenez la crise.

RUSSIE-UKRAINE • Passe d'armes entre leaders peu recommandables. VU DE POLOGNE • Comment Angela Merkel veut faire plier Vladimir Poutine. Obama a déjà commis une erreur contre le coup de force de Poutine en Crimée. La retraite de Russie de Ianoukovitch. La Crimée a tout pour être le Waterloo de Poutine. Crimée: après les démonstrations de force, place à la diplomatie. LES COULISSES DE LA UNE • Ukraine : la révolution ou la guerre. UKRAINE • La marche vers la guerre ? L’Ukraine sur le pied de guerre - France. Que peut faire et que vaut l'armée ukrainienne? Les forces russes accentuent leur pression, Kiev accuse Moscou d'actes de guerre.

L'intervention du Kremlin en Crimée vous fait penser à celles de Hongrie, Tchécoslovaquie, Afghanistan... EN DIRECT. Ukraine : la Russie aurait envoyé 6000 soldats en Crimée. Ukraine : Moscou avance méthodiquement ses pions sur l'échiquier. Crimée: pourquoi une invasion «à l’ancienne» nous choque. Calomnies, clichés et stéréotypes: petit lexique de la crise ukrainienne.

Au coeur d'un camp d'entraînement militaire en Crimée. Ces 10 cartes vont vous aider à comprendre la situation en Ukraine. EN DIRECT. Ukraine : bain de sang à Kiev. Ukraine: Poutine a une stratégie (et une longueur d'avance sur l'Europe) pour imposer son projet. Le président Ianoukovitch n'est plus le représentant légitime de l'Ukraine. Le problème en Ukraine, c’est Poutine. En Ukraine, des fascistes contre des nazis?