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Moyen-Orient

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En Syrie, la Russie répète des erreurs de la Guerre froide. En 1957, l’Égypte, alors alliée de l’Union soviétique, s’immisçait dans le chaos politique syrien. Et il n’en est rien sorti de bon. Pourquoi Poutine croit-il que les choses se passeront différemment cette fois-ci? J’ai visité Lattaquié pour la première fois en 1989. Doctorant sans ressources, je faisais des recherches pour ma thèse sur les relations américano-syriennes dans les années 1950 et je m’étais arrêté dans cette ville cosmopolite de la côte méditerranéenne avant de passer la frontière turque. J’avais posé mes valises dans un hôtel bon marché pas loin du port, prêt d’un croiseur soviétique amarré à quai. Si bien qu’un soir j’avais passé une bonne partie de ma nuit à boire de la vodka avec des marins russes dans un restaurant du front de mer.

Le lendemain, c’est la fenêtre de ma chambre d’hôtel volant en éclats qui m’a réveillé. À ce jour, personne ne sait réellement ce qui s’est passé. Fragile État syrien Victoire à la Pyrrhus David W. Partagez cet article. Pierre Conesa – Arabie Saoudite, Terrorisme et Syrie. Baisse des prix du pétrole, le pacte secret entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite. Un accord secret a été établi entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite et nous en voyons peu à peu les contours se dessiner. C’est ce qu’expliquent à la fois le Wall Street Journal et plus en détail encore le blog spécialisé dans la finance Zerohedge, souvent très bien informé. Le premier signe d’un réchauffement des relations entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis,devenues très tendues après le soutien de Washington aux révolutions arabes et aux Frères Musulmans notamment en Egypte, l’Arabie Saoudite s’est jointe officiellement aux Etats-Unis et aux occidentaux dans le combat contre l’Etat Islamique en Irak et en Syrie.

Mais il y a deux autres parties encore plus importante à cet accord négocié par le Secrétaire d’Etat John Kerry. La deuxième partie de l’accord, c’est le prix du pétrole, qui est une arme de premier plan dans la guerre que se livrent au Moyen-Orient les sunnites et les chiites et leurs alliés. Partagez cet article. ÉTATS-UNIS • Etat islamique : l'Amérique est déjà sur une pente savonneuse. Le général Dempsey, chef d'état-major des armées, n'a pas exclu, le 16 septembre, que des forces américaines participent aux combats contre l'Etat islamique. The New York Times s'alarme de cette apparente volte-face, alors qu'Obama avait promis de ne pas engager de troupes au sol. Le 10 septembre, le président Obama s'était adressé au peuple américain en lui promettant que la lutte contre l'Etat islamique – le groupe armé radical sunnite qui terrorise des régions d'Irak et de Syrie – n'impliquerait pas un engagement des troupes américaines au sol. "Comme je l'ai déjà dit, ces forces américaines n'auront pas une mission de combat", avait-il assuré.

Six jours plus tard, le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées, a tenu un discours bien différent en s'exprimant devant la Commission des forces armées du Sénat. Volte-face du gouvernement Obama Risque de guerre sans issue Qu'est-ce qui a changé en une semaine ? Inquiétante incertitude La coalition internationale que M. Les jihadistes instaurent un califat entre l'Irak et la Syrie.

Depuis l’offensive jihadiste lancée le 9 juin dans le nord et l’ouest de l’Irak, le l’expression clef « #SykesPicotOver » a fait son apparition dans la mouvance radicale présente sur le réseau social Twitter. Ce n’est pas un hasard : l’objectif de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) est de redessiner les frontières héritées des accords Sykes-Picot de 1916, lesquels ont modelé les pays du Moyen Orient tels que nous les connaissons actuellement. Héritier de l’organisation terroriste fondée par Abou Moussab al-Zarkaoui (qui bénéficia, pendant un temps, de la bienveillance du régime syrien), puis de l’Etat islamique en Irak, l’EIIL avait subi de gros revers infligés par les forces américaines, aidées par les tribus sunnites.

La guerre civile en Syrie lui a permis de recruter massivement des jihadistes étrangers et de rebondir. D’abord en marginalisant l’Armée syrienne libre puis les autres mouvements d’essence islamiste ou proches d’al-Qaïda, comme le Front al-Nosra. CARTOGRAPHIE • Bientôt une nouvelle carte du Moyen-Orient ? Avec les guerres en Syrie et en Irak, le conflit généralisé entre sunnites et chiites, la région est en voie d'implosion. The New York Times a imaginé une carte des futures fontières, avec 14 pays là où il y en a 5 aujourd'hui. 24 juin 2014 | Partager : Les accords Sykes-Picot qui avaient tracé les frontières des nouveaux Etats du Moyen-Orient semblent dépassés, voire enterrés. Ces accords secrets, signés le 16 mai 1916 entre la France représentée par François Georges-Picot et la Grande-Bretagne par sir Mark Sykes, prévoyaient le partage du Moyen-Orient à la fin de la Première Guerre mondiale. Cliquer sur le visuel pour l'agrandir >>>

OMAN • Le sultan Qabus, monarque absolu sans prince-héritier. Le sultan Qabus, au pouvoir depuis 44 ans, n'a pas de successeur désigné. Un militant-journaliste, ayant fait de la prison après les manifestations de 2011 et vivant en exil depuis, craint des luttes de pouvoir après son décès. Que ce soit dans une démocratie, une monarchie ou une dictature, on prévoit généralement un mécanisme de transition du pouvoir pour le cas ou le chef d'Etat venait à décéder. Oman est la seule monarchie non seulement du Golfe, ni même seulement du monde arabe, mais du monde entier, où il n'y a pas de prince héritier. C'est aussi un des rares pays de pouvoir absolutiste. Le sultan Qabus ibn Saïd [au pouvoir depuis 1970, âgé de 74 ans] dispose en effet du pouvoir absolu, de manière tout à fait explicite, selon la loi fondamentale établie par le sultan lui-même.

Cette loi fondamentale stipule, dans son article 6, la procédure de transition en cas de décès du sultan. La famille régnante a alors trois jours pour choisir un nouveau sultan. IRAK • Citoyens, dites trois fois non. Coup de colère d'un éditorialiste du quotidien libéral de Bagdad contre une campagne électorale qui n'a fait qu'aggraver les divisions du pays au profit de dirigeants tyranniques et corrompus, et des chefs religieux. Nous, citoyens qui devons nous rendre aux urnes [aujourd'hui 30 avril], nous sommes abasourdis par l'état dans lequel est tombée la vie politique. On s'adonne à la décadence morale, on se vautre dans la petitesse des différends personnels, on déforme la réalité et on provoque des destructions inouïes dans toutes les villes du pays.

Nous espérons de cette élection qu'elle fera émerger de nouveaux visages qui pourront redonner vigueur à nos institutions et considération à notre pays. Or d'aucuns estiment que le pouvoir leur appartient, qu'il est une affaire privée et qu'ils ne l'abandonneront qu'à leur mort. Une patrie libre des affres du confessionalisme Nous devons tous dire “non” C'est ce qui nous amène à clamer haut et fort : non à la politique d'exclusion ! Comment le Qatar a perdu le Moyen-Orient. Abou Dabi «Fini le bon temps», c'est ce que m'a dit fin février un diplomate en poste à Doha, comme un présage du séisme politique qui s'apprêtait à frapper le Qatar. publicité Le 5 mars, l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis (EAU) et le Bahreïn annonçaient dans un communiqué commun qu'ils rappelaient leurs ambassadeurs postés à Doha –un geste qui, de mémoire récente, fait atteindre à leur vieille rivalité avec le petit émirat pétrolier un niveau de gravité encore inédit.

Selon ces pays, le Qatar n'a pas tenu ses engagements, formulés à Riyad en novembre et par lesquels il assurait ne plus intervenir dans les affaires de ses voisins du Golfe, ne pas apporter son soutien à des groupes menaçant la stabilité de la région, et cesser d'héberger des «médias hostiles» –en référence sans doute aux programmes d'Al-Jazeera, propriété du Qatar. Une vexation qui a sa source en Iran? «Le Qatar a reculé dans l'opposition syrienne», déclare un de ses membres basé à Doha. Elizabeth Dickinson. VU DU MOYEN-ORIENT • Poutine se vengera sur la Syrie. L'ensemble de la presse arabe s'accorde à lier les dossiers ukrainien et syrien, considérés comme deux piliers dans la stratégie du président russe. Courrier international 26 février 2014 | Partager : Pour le quotidien panarabe nationaliste Al-Quds Al-Arabi, "les dirigeants russes se sont employés à faire échouer les deux révolutions ukrainienne et syrienne.

C’est pourquoi les révolutionnaires syriens ont vu dans la fuite de Ianoukovitch une victoire pour eux-mêmes. Certains d’entre eux ont même participé aux combats de rue à Kiev, brandissant côte à côte le drapeau syrien et le drapeau ukrainien. " Or, estime le journal, "les Russes seront d’autant plus intraitables sur la Syrie qu’ils viennent de perdre en Ukraine". Et d’ajouter : "Des dizaines d’officiers et de conseillers russes haut gradés seraient arrivés en Syrie ces dernières semaines pour soutenir le régime dans sa lutte contre l’opposition. " "Odeur de complot"