background preloader

Qui est J.L Masson ?

Facebook Twitter

Jean Louis MASSON. Un sénateur contre l'anonymat pour se faire un nom ? Le sénateur divers droite de la Moselle, Jean-Louis Masson, entend supprimer l’anonymat des blogueurs. Entretien. Texte « techniquement » inefficace, « allumé de première », « atteinte à la liberté d’expression »... Depuis le dépôt de sa proposition de loi le 3 mai, Jean-Louis Masson est sous le feu des critiques pour s’en être pris à l’anonymat des blogueurs. Le sénateur divers droite de la Moselle répond sur Rue89.

Des critiques dirigées contre l’article unique de cette proposition de loi qui prévoit d’appliquer aux blogueurs non professionnels les mêmes règles qu’aux éditeurs de sites professionnels, à savoir l’obligation d’indiquer nom et coordonnées pour être joints. Puisque le dispositif existe également dans la presse écrite, il n’y a pas de raison qu’il ne s’applique pas non plus dans la blogosphère, argumente l’élu ex-RPR : « Mon objectif est de faire en sorte qu’il y ait les mêmes obligations de clarté au niveau d’Internet.

. « Le parquet fait tout pour traîner » « Regardez M. Blogueurs, vos papiers. Le 3 mai, Jean-Louis Masson, sénateur non inscrit de Moselle (UMP jusqu'en 2004), a déposé une proposition de loi tendant à interdire l'anonymat des blogueurs. Il s'agit d'un article unique modifiant la loi sur la confiance dans l'économie numérique de 2004 imposant à toute personne s'exprimant sur Internet les obligations des éditeurs professionnels, à savoir la communication aux lecteurs des nom, prénoms, adresse et numéro de téléphone de l'auteur du blog, alors que le blogueur n'est tenu aujourd'hui que de faire connaître le contact de son hébergeur qui, lui, est censé pouvoir l'identifier et le contacter. Désormais, le blogueur serait assimilé au directeur de la publication d'un journal et responsable au civil comme au pénal de ce qui est publié sur son blog, qu'il en soit ou non l'auteur (en particulier pour les commentaires).

Ce n'est, certes, qu'une proposition de loi, non soutenue par la gouvernement ni par un groupe parlementaire. JL Masson anonymat des blogueurs - une vidéo Actu et Politique. Petite bio. Politique 23/05/2010 à 14h32 - mis à jour le 30/05/2010 à 15h00 | vues | réactions Zorro | Montage Le Post Jean-Louis Masson, sénateur non-inscrit de la Moselle, a déchaîné les passions du Net avec une proposition de loi visant à interdire la publication d’articles sous pseudonyme sur les blogs ou autres sites « collaboratifs ». Evidemment, cette proposition ne fait pas que des heureux : elle apparaît comme une tentative de coups et blessures contre la liberté d’expression.

En effet, elle obligerait à l’auto-censure tous ceux qui, sous pseudonyme, peuvent se permettre de d’écrire ce qui les exposeraient à des représailles s’ils le faisaient publiquement. Il est cependant intéressant de s’intéresser à la personnalité de l’auteur de cette proposition de loi… Dont le CV politique est truffé de perles. En 1983, il est candidat aux élections municipales de Metz, contre le maire sortant de centre-droit, Jean-Marie Rausch. Motif de l’invalidation ? Revanche ou mea culpa, la question est posée.

Inéligible. A.N., Moselle (3ème circ.) Le Conseil constitutionnel, Vu 1°) la requête et le mémoire complémentaire présentés par M. Daniel DELREZ, demeurant à Metz (Moselle), déposés respectivement les 4 et 6 juin 1997 à la préfecture de la Moselle, enregistrés au secrétariat général du Conseil constitutionnel les 6 et 13 juin 1997 et tendant à l'annulation des opérations électorales auxquelles il a été procédé les 25 mai et 1er juin 1997 dans la 3ème circonscription du département de la Moselle pour la désignation d'un député à l'Assemblée nationale ; Vu 2°) la requête présentée par Mme Yvette GARDIN-VIRTE, demeurant à Metz (Moselle), déposée le 12 juin 1997 à la préfecture de la Moselle, enregistrée le 18 juin 1997 au secrétariat général du Conseil constitutionnel et tendant à l'annulation des opérations électorales auxquelles il a été procédé les 25 mai et 1er juin 1997 dans la 3ème circonscription du département de la Moselle pour la désignation d'un député à l'Assemblée nationale et à ce que M.

Metz: Rausch: la fois de trop? A partir de quand un homme politique est-il usé? A quel moment doit-il décrocher? Comment réussir sa sortie? Ces questions, Jean-Marie Rausch, maire de Metz depuis 1971, se les pose depuis au moins cinq ans. En 1995, il croit pourtant avoir trouvé la réponse. Il assure alors qu'il se présente pour la dernière fois - il en fait même la promesse à sa femme - et qu'il se retirera en 2001.

"Trente ans, ça suffit! " scande-t-il. A l'évidence, la décision n'a pas été facile à prendre. Cette conversation, Jean-Marie Rausch, 71 ans, s'en souvient encore aujourd'hui. Pour comprendre cette périlleuse obstination, il faut savoir ce que Jean-Marie Rausch considère comme une "sortie réussie". Mais une chose est d'être compétente, une autre est de gagner les élections. Dans l'esprit du maire, dès lors, les choses sont claires. L'homme est prudent - "Les sondages, si loin de l'élection, peuvent se tromper" - mais confiant. Seulement voilà. Il y a ceux qui jouent la carte "TSR" (Tout sauf Rausch).

Jean-Louis Masson: «Il faut bien que quelqu'un assure la respons. Rimbus le blog. Anonymat des blogueurs : quand le sénateur cachait son identité. Jean-Louis Masson, sénateur non-inscrit de Moselle, est devenu en quelques jours une véritable célébrité sur le web, s'attirant les foudres de la "toile". La raison ? Le sénateur a déposé le 3 mai dernier une proposition de loi visant à mettre fin à la possibilité pour les blogueurs non professionnels de rester anonymes. Le sénateur s'inquiète, notamment, de la multiplication des "propos inexacts, mensongers ou diffamations qui sont, hélas, de plus en plus souvent colportés", selon lui, sur Internet.

Le web s'est depuis mobilisé contre la mesure, et plusieurs acteurs de l'Internet français ont publié, mercredi 26 mai, un appel accompagné d'une pétition contre la proposition. Plus encore, le passé sulfureux du désormais "fameux" sénateur de Moselle refait surface. Un an d'inéligibilité La première affaire le concernant remonte à 1983. Deuxième affaire, plus récente celle-ci. Sa faute ? (Stéphanie Hancq, Nouvelobs.com)