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Théorie des relations internationales. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les relations internationales sont un domaine de recherche académique mais peuvent servir à la formulation des politiques étrangères. Elles empruntent à de nombreuses autres disciplines: anthropologie et anthropologie culturelle, droit, économie, géographie, histoire, psychologie, sociologie… L'agenda de recherche est extrêmement vaste (ce qui pose un problème fondamental de définition des limites de la discipline): mondialisation et souveraineté de l’État, rôle des organisations internationales, développement économique, crime organisé, prolifération nucléaire, enjeux écologiques, terrorisme, droits de l'homme… L'apparition de la discipline[modifier | modifier le code] Une série d'institutions furent alors mises en place, suivant les préceptes d'une nouvelle morale internationale dont l'exemple est incarné par le discours des « 14 points » du président Woodrow Wilson (8 janvier 1918) : Débats fondamentaux[modifier | modifier le code]

Réalisme (relations internationales) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Réalisme. Le réalisme (ne pas confondre avec Realpolitik) est une doctrine et une praxéologie des relations internationales. Pour l'école réaliste, la poursuite par l'État d'une politique de puissance est à la fois un fait et une conduite souhaitable comme moindre mal. Comme doctrine, le réalisme se définit principalement comme opposition à ce qu'il nomme l'espoir ou l'illusion idéalistes d'un système international, il est fondé sur la négation de la force et la valeur absolue accordée à une idée ou à une loi (ie le droit international) - idéalismes idéologique ou légal. Le réalisme ne se confond cependant pas avec la position qu'on pourrait qualifier de cynique consistant à interpréter les grands principes comme masquant uniquement la volonté de puissance : les théoriciens réalistes estiment que le souci de justice doit contrebalancer celui de prudence[1].

Les postulats fondateurs sont les suivants : Système international (relations internationales) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le politologue français Raymond Aron (1962) définissait par exemple celui-ci ainsi: « J'appelle système international l'ensemble constitué par des unités politiques qui entretiennent les unes avec les autres des relations régulières et qui sont susceptibles d'être impliquées dans une guerre générale[1]. » « La théorie institutionnaliste suppose que les États sont les principaux acteurs de la scène internationale et qu’ils agissent en fonction de leurs intérêts[2]. » L'enseignement classique de la « marche à la Première Guerre mondiale », tel qu'effectué à l'école, s'appuie largement sur cette conception traditionnelle des relations internationales, centrée sur l'histoire diplomatique.

Par ailleurs, l'objectif recherché par les puissances est primordial dans l'analyse du système international. Guerre. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cologne totalement détruit par plus de deux cents bombardements sans perte de moral des Allemands. Sur les autres projets Wikimedia : guerre, sur le WiktionnaireGuerre, sur WikisourceGuerre, sur Wikiquote Une guerre est un conflit armé entre États précédé généralement d'une déclaration de guerre ou un conflit armé entre populations opposées. Le droit international humanitaire classe les conflits armés en deux catégories : Le conflit armé international qui se caractérise par des opérations de guerre entre deux ou plusieurs États souverains (implicitement cela signifie qu'il existe une frontière a priori définie entre ces États) ;Le conflit armé non international qui survient lorsque des groupes opposés s'affrontent à l'intérieur du territoire d'un même pays.

La guerre est une forme ritualisée de violence létale. Étymologie[modifier | modifier le code] Aspects Historiques[modifier | modifier le code] La guerre féodale revêt plusieurs aspects. Doctrine de la guerre juste. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La doctrine de la guerre juste est un modèle de pensée et un ensemble de règles de conduite morale définissant à quelle condition la guerre est une action moralement acceptable. La doctrine s'intéresse plus particulièrement à la guerre préventive et la notion de preuve du casus belli n'y a que peu de place. Histoire de la notion[modifier | modifier le code] Les premières interrogations d'ampleur sur cette doctrine furent le fait de Cicéron (De Officiis 1.11.33–1.13.41).

Son interrogation est reprise par des auteurs catholiques comme Saint Augustin, Thomas d'Aquin, Francisco de Vitoria et son disciple Francisco Suárez. Thomas d'Aquin exige trois conditions : À la fin du XIIe siècle, Johannes Faventinus associe l'idée de guerre juste pour la défense de la patria avec celle de ratio (ou « raison d'État ») [1]. À partir de cet instant, la question essentielle est de savoir s'il existe des voies de droit évitant de recourir à la force.