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Lovecraft

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Aux sources de l’épouvante suscitée par l’écrivain H. P. Lovecraft. Lovecraft, histoires complètes. Il y a dans le Commonplace Book, le carnet d’invention de Lovecraft, respectivement les 47ème et 48ème notes : [47] Article Arabie, Encylopedia Britannica, II, 255.

Lovecraft, histoires complètes

De fabuleuses tribus préhistoriques, d’Ad au sud, Thamood au nord, et Tasm et Jadis au centre de la péninsule. « On trouve de splendides descriptions d’Irem, la Ville des Piliers (ainsi la nommaient les Coréens) qu’on suppose avoir été fondée par Shehad, l’ultime despote d’Ad, dans le pays d’Hadramaut et qui ensuite, après l’élimination de ses occupants, disent les Arabes, demeura tout entière, mais invisible aux yeux ordinaires, sauf à d’occasionnels et rares intervalles et seulement pour certains voyageurs favorisés du ciel. » Grottes rocheuses au nord-ouest d’Hejaz attribuées aux tribus Thamood. [48] Ville effacée de la surface de la terre par une vengeance surnaturelle. Mais ce sont toujours les mêmes thèmes récurrents que Lovecraft assemble, et insémine d’un fragment de rêve. Lequel ? Et cela doit nous suffire. HP Lovecraft: the writer out of time. ‘We wouldn’t have Ghostbusters if it weren’t for Lovecraft’ … one of Ian Culbard’s illustrations for The Shadow Out of Time Not only was the work of Howard Phillips Lovecraft uniformly bleak, but what he did write was sometimes execrable.

Take this random passage from a 1985 HP Lovecraft omnibus: "But oddly enough, the worthy gentleman owned himself most impalpably disquieted by a mere minor detail. On the huge mahogany table there lay face downward a badly worn copy of Borellus, bearing many cryptical marginalia and interlineations in Curwen's hand. " The American writer, who died in 1937, is also widely considered today to have had unacceptable racist views.

And yet, despite his prejudices and stylistic shortcomings, his work remains insanely popular. The Lovecraft Monument : prénom Howard. Prénom Howard Pour ses amis, il est Howard, ou HPL, ou « le mari de Sonia » (« this husband of her »).

The Lovecraft Monument : prénom Howard

Dans leurs lettres à des tiers, Sonia et Lovecraft se désignent par leurs initiales : S.H. si c’est lui (il la nomme donc Sonia Hafikin et non Sonia Lovecraft), et elle H.L. Dans ses carnets il dit Sonny, probablement que c’est ainsi qu’il l’appelle aussi dans la vie courante. Frank Long dit Howard pour ces dernières semaines à Brooklyn, quand Lovecraft semble se laisser aller vraiment : « Howard became increasingly miserable and I feared that he might go off the deep end, Howard avait l’air de plus en plus misérable et j’avais peur qu’il soit au point d’en finir ».

Hors ce moment et ces conditions de détresse, qui l’aura appelé par son prénom ? The Lovecraft Monument : Dans l'abîme du temps. Note du jeudi 7 août 2014 à mon habitude, je mets en ligne première version traduction brute de décoffrage, trop précieuse la discussion collective et les retours et corrections des amis – l’introduction ci-dessous tout ce qui passe par la tête dans les semaines de traduction ce texte et son introduction diffusion epub via librairie du site après phase d’affinage, et j’espère parution imprimée dans la première salve Points Seuil en mars 2015 introduction à cette traduction et remarques chapitres 1 _ 2 _ 3 _ 4 _ 5 _ 6 _ 7 _ 8 _

The Lovecraft Monument : Dans l'abîme du temps

The Lovecraft Monument : Lovecraft n'allait jamais seul au cinéma. Lovecraft n’allait jamais seul au cinéma En tant que machine narrative, le cinéma aurait pu représenter pour Lovecraft une tentation – s’en saisir pour le cadre des récits, ou imaginer soi-même un film (1926, c’est l’époque où Artaud écrit les 118 secondes).

The Lovecraft Monument : Lovecraft n'allait jamais seul au cinéma

On a plutôt l’impression que c’est seulement dans le cadre de la vie avec Sonia qu’il devient spectateur de cinéma, un peu comme avec elle il s’est remis aux échecs, et que chaque soir de leur vie commune intermittente elle le battra une fois de plus. Ainsi, quand ils vont voir The phantom of the opera, dans la première partie il trouve la narration trop lente et s’endort. Et, quand il décrit la révélation du visage du fantôme, il utilise une phrase quasiment identique à ce qui révèle l’horreur dans ses récits des mêmes mois, La maison maudite ou Horreur à Red Hook (il utilise par exemple l’expression a nameless legion of things) : mais jamais l’idée que les deux peuvent interférer.