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Cyberintimidation & Cyberharcèlement

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Marche blanche à Mulhouse, en mémoire de Dinah, adolescente harcelée qui s’est suicidée. Plus d’un millier de personnes ont participé, dimanche 24 octobre, à Mulhouse, à une marche blanche à la mémoire de Dinah, adolescente de 14 ans qui s’est suicidée, victime de harcèlement scolaire selon sa famille.

Marche blanche à Mulhouse, en mémoire de Dinah, adolescente harcelée qui s’est suicidée

Le cortège, conduit par les parents et le frère de l’adolescente qui s’est pendue dans la nuit du 4 au 5 octobre à son domicile, a parcouru les rues du centre-ville, massé derrière une banderole proclamant : « Dinah, à tout jamais dans nos cœurs ». Les mots « Dinah repose en paix » et « A la mémoire de Dinah. Stop harcèlement », barraient d’autres banderoles. Parmi les participants à la marche, venus pour beaucoup en famille et une rose blanche à la main, certains ont scandé « justice pour Dinah », « les mots blessent, les mots tuent » ou « plus jamais ça ». « Elle s’appelait Dinah, elle allait avoir 15 ans », a rappelé la mère de l’adolescente avant le départ du cortège, lançant, la voix brisée, cet appel : « Il faut que le harcèlement cesse ». Le Monde avec AFP. Cyberharcèlement à l’école : Facebook, Twitter, mobiles, les armes d'un chantage permanent - France-Monde. Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 26/02/2013 - Mis à jour le 26/02/2013 à 14:55 Un élève sur vingt se dit harcelé de manière sévère ou très sévère, phénomène amplifié par les réseaux sociaux et la téléphonie mobile, d’après une enquête du ministère de l’Education nationale, publiée ce mardi. « Tu dois t’asseoir seule à la cantine », « Tu as interdiction de prendre le premier bus », des diktats par sms, Emma, 16 ans, en a reçu des dizaines en 4e.

Cyberharcèlement à l’école : Facebook, Twitter, mobiles, les armes d'un chantage permanent - France-Monde

Elle les a suivis à la lettre pendant des semaines avant de craquer.Comme elle, un élève sur vingt se dit harcelé de manière sévère ou très sévère, phénomène amplifié par les réseaux sociaux et la téléphonie mobile, d’après une enquête du ministère de l’Education nationale, publiée ce mardi.Souvent dans les cas de cyberharcèlement, il est difficile de démêler le début de l’histoire, l’élément déclencheur. Deux ans après les faits, Emma raconte avec difficulté cette période. Avec AFP. Les parents confrontés au harcèlement scolaire. Insultes, moqueries, harcèlement en ligne… Longtemps ignorées, ces violences à répétition entre élèves provoquent des réelles souffrances psychologiques chez les enfants et les adolescents, avec des conséquences parfois dramatiques.

Pour combattre et prévenir ce fléau, le rôle des parents est essentiel. Le souffre-douleur est une figure familière de la littérature classique, que ce soit Le Petit Chose, d’Alphonse Daudet, ou Les Désarrois de l’élève Törless, de Robert­Musil. Insultes, moqueries, isolement, bousculades, coups, rumeurs… ces violences répétées et intentionnelles entre élèves ont, dit-on, «toujours existé» dans les cours de récré ou à la sortie des collèges. Longtemps, notre société a eu tendance à minimiser ces conduites agressives – que l’agression soit verbale, physique ou psychologique –, voire à fermer les yeux sur les souffrances endurées par certains enfants ou adolescents.

Avec quarante ans de retard sur ses voisins nord-européens, la France a décidé de réagir. Cyberharcèlement: les jeunes face au risque de suicide. Ces intimidations sur le Web ou par SMS, en sortant de la cour d'école, les fragilisent plus encore que le harcèlement « classique ».

Cyberharcèlement: les jeunes face au risque de suicide

Messages agressifs, vidéos humiliantes, rumeurs, usurpations d'identité… En France, 40 % des élèves disent avoir subi une agression en ligne. Parfois, ces agressions se transforment en lynchage en règle. Et le harcèlement des adolescents par d'autres jeunes est bel est bien lié à un risque accru d'idées suicidaires et de tentatives de suicide chez les victimes, comme le révèle l'analyse de plusieurs études publiée dans la version en ligne de la revue Jama Pediatrics . Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l'université de Leiden, aux Pays-Bas, ont compilé 41 études regroupant plus de 300.000 enfants et adolescents.

Ils ont constaté que la victimisation par les pairs était liée à une augmentation des idées suicidaires et des tentatives de suicide chez les adolescents, quels que soient leur âge et leur sexe. «Enfants de l'apparence» Rr7-rd7. Une mère témoigne après le suicide de sa fille harcelée au collège.