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Bisexualité et Pansexualité

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Je suis bi-furieuse | Un cas IT. Je fais partie des gens qui pensent que les étiquettes ont une capacité libératrice bien plus forte que leur capacité excluante. Que le problème n’est pas d’être toute-s différente-s, mais qu’il y ait des privilèges, et donc des opressions, associées à ces différences. S’appliquer une étiquette dont on ignorait l’existence en tant que mot mais qu’on connaissait dans notre vécu, ce n’est pas se limiter : c’est se libérer de cette angoisse d’être inconcevable, à soi et aux autres.

Ce n’est pas se couper des autres, c’est se connecter à d’autres vécus qui nous ressemblent. Ca a été le cas, pour moi, de l’étiquette « bisexuelle ». Ah, c’est comme ça que ça s’appelle, d’être attirée par des personnes de tous genres ? Et puis, on m’a dit que « bisexuelle », c’était un mot qui excluait les femmes trans, les hommes trans, et les personnes genderqueer et intersexes. J’ai voulu rentrer dans la communauté LGBT. Je refuse la silenciation, l’assimiliation, l’invisibilisation. J'aime : Bisexualité et Pansexualité — M to BMO. LesBieFamily – Un site utilisant Réseau d’Osez le féminisme !