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Un élu marseillais UMP prône la violence contre les Roms. Par Francetv info avec AFP Mis à jour le , publié le Ça ressemble à un appel à la violence et il émane d'un élu de la République.

Un élu marseillais UMP prône la violence contre les Roms

Samedi 8 juin, un conseiller général et municipal UMP de Marseille (Bouches-du-Rhône), Didier Réault, a appelé sur Twitter à jeter des cocktails Molotov sur des campements Roms de la ville. Il réagissait à un article d'Europe 1, qui annonçait que trois cocktails Molotov avaient été jetés, sans faire de blessé, dans la nuit de jeudi à vendredi contre des caravanes occupées par des familles Roms à Hellemmes (Nord), près de Lille. Dans ce tweet, Didier Réault écrit : "Bientôt à Marseille pour la même action. " Largement pris à partie sur Twitter, l'homme politique n'a pas remis en question son tweet mais parlé d'une "exagération de la critique" quand ses détracteurs ont souligné qu'ils s'agissait d'un "appel au meurtre".

La veille, le concurrent UMP du maire sortant Jean-Claide Gaudin, le député Guy Teissier, était venu rendre visite aux résidents de la Capelette. DidierReault: bientôt à Marseille #Capelette... Carte_roms. Tests ADN sur des Roms: l'excès de zèle des gendarmes du Val-d'Oise. Une soixantaine de Roms roumains qui occupent illégalement un terrain de Méry-sur-Oise (Val d'Oise) ont subi jeudi dernier un recensement très poussé, incluant notamment des tests ADN.

Tests ADN sur des Roms: l'excès de zèle des gendarmes du Val-d'Oise

En toute illégalité, selon Jean-Claude Vitran, animateur de la Ligue des droits de l'homme (LDH) dans le département et membre du bureau national, qui revient sur l'affaire. Que s'est-il passé sur le terrain de Méry-sur-Oise? La LDH suit plusieurs campements de manière permanente. On m'a appelé jeudi dernier en me disant qu'un grand nombre de gendarmes se trouvaient au campement de Méry-sur-Oise, au lieu-dit de la butte de Montarcy. Je ne m'y suis pas personnellement rendu, mais on m'a expliqué que toute la population à partir de 18 ans avait subi un recensement très poussé. Ces contrôles sont-ils légaux? Non. Quelle est la situation aujourd'hui sur ce terrain? Malgré les pressions de la préfecture, les quelque 120 personnes sont toujours là. Recueilli par Sylvain Mouillard. Gitans, manouches et tsiganes : la route du Rom. Réputation en Europe Le nomadisme n’a pas bonne réputation en Europe, ensemble de contrées où l’on est extrêmement attaché à la terre nourricière.

Cependant, le continent a toujours été traversé par des voyageurs : colporteurs, travailleurs en quête d’emploi, saisonniers, pèlerins… Ainsi en France, voyait-on les maçons de la Creuse ou les ramoneurs savoyards prendre la route pour trouver à s’employer dans les villes. Il existe aussi des communautés nomades non roms, tels que les Yéniches dans les pays germaniques, les Tinkers, dans îles britanniques et les Fanters en Scandinavie, en plus des Sami (Lapons).

Comme les autres « errants », les Roms ont donc eu à subir les effets de la méfiance et de la rumeur. Si aux premiers temps de leur présence, il semble qu’ils ne furent pas spécialement mal vus, vers le XVIIe siècle, la présence des compagnies, armées ou pas, devient problématique dans toute l’Europe. La sédentarisation forcée Calomnie et peur Le Poraimos Après-guerre Aujourd’hui. Gens du voyage : Hortefeux annonce démantèlements et expulsions. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le gouvernement entend démanteler dans les trois mois la moitié des 300 camps illégaux installés en France par des gens du voyage et des Roms, a annoncé mercredi 28 juillet le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux. Les autorités françaises procéderont parallèlement à la reconduite "quasi immédiate" en Roumanie et en Bulgarie des Roms ayant commis des atteintes à l'ordre public, a ajouté le ministre. Ces annonces interviennent dans le cadre de la réunion interministérielle à l'Elysée, consacrée mercredi aux "problèmes que pose le comportement de certains ressortissants des communautés au regard de l'ordre public et de la sécurité".

A la fin de cette rencontre à l'Elysée en présence de François Fillon et de cinq membres du gouvernement, Brice Hortefeux a assuré dans une déclaration lue devant le perron que l'exécutif ne voulait pas "stigmatiser une communauté" mais "sanctionner des comportements illégaux".