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L’addiction de ma mère a un nom : Elle s’appelle Candy Crush | Ivy Mag,le blog, beauté, mode, culture et diversité. Un jour comme un autre, où ma mère vient garder mon fils, je me rends compte qu’elle a un problème d’addiction qui se nomme « Candy Crush ». Je vous récapitule le dialogue : - Qu’est-ce que tu cherches maman ? - Mon iPad ! Je crois que je l’ai oublié sur la table du salon… - C’est pas grave. Je ne prend pas le mien pour filer en réu, et puis t’as tes bouquins non ? - Oui, mais je voulais jouer à Candy Crush. - Ben, c’est pas grave, tu joueras ce soir. - Oui, mais là, je suis au niveau 25. . - Aaaaah.. - Tu sais, je crois que j’ai un problème avec ce truc. . - Euh… maman, faut que j’y aill… - Et puis c’est quoi ce petit coeur qui pleure là !

- Maman, je suis un peu en retar… - Non, mais hier, j’ai du me forcer pour faire mon repassage ! - Maman, tu as un problème avec Candy Crush…. - Oui, je sais…. Ma question est : Est-ce que cela existe les Candy Crush Addict Anonymes ? Manquerait plus que ma mère me demande de lui acheter des sucettes pour passer les niveaux. Refermer le livre Facebook. La semaine dernière, je n’ai rien remarqué, sur mon feed facebook. Et puis, à notre traditionnel déjeuner post-piscine, mes compagnons de natation en ont tous parlé. “Tu as vu ? Elle a quitté Facebook ! C’est fou, non ?” “- Ouais, au début, je pensais qu’elle m’avait supprimé de ses amis…” “- Tu sais pourquoi elle a viré son Facebook ?” “- Beh, non. “Elle”, est une copine que je vois rarement dans la vraie vie, mais que je vois quotidiennement sur le net et ses réseaux. Etant assez populaire, ses photos étaient généralement très commentées et devenaient une sorte de lieu de rendez-vous où tous ces cercles de connaissance se mêlaient et se vannaient avec une familiarité assez unique.

Les jours passant, cette absence s’est faite de plus en plus sentir. Car son départ a crée un manque quantitatif (elle était très active), toute une part de mon activité Facebook. On a souvent lu, théorisé, devisé et tenté la “vie sans Facebook”. Nous sommes tous d’accord avec ce raisonnement.