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L'Euro

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» L’euro, ou la haine de la démocratie, par Frédéric Lordon. Forcément, ça leur a coupé la chique.

» L’euro, ou la haine de la démocratie, par Frédéric Lordon

Qu’on puisse jouer la carte de la démocratie, c’est la chose qui est maintenant tellement hors de leur entendement qu’elle les laisse toujours sidérés, pantois et démunis. Vraiment, à cet instant, on aurait voulu voir leurs têtes, mâchoires décrochées comme des tiroirs de commodes fraîchement cambriolées : Sapin, Hollande, Moscovici, leurs experts organiques, leurs journalistes de propagande, tous ceux qui n’ayant que la « modernité » à la bouche se sont si constamment efforcés d’en finir avec le peuple, pénible démos, et pénible démocratie quand il lui vient à l’idée de ne pas se contenter de valider ce qui a été décidé pour elle. Mais c’est une némésis et personne n’y pourra rien : il vient toujours un moment où la politique chassée par la porte revient par la fenêtre.

Plus elle a été chassée obstinément d’ailleurs, et plus ses retours sont fracassants. Le référendum, ou le retour du refoulé Les institutions de la haine politique Le moment du chaos. « L’euro est officiellement mort le jeudi 22 janvier 2015. Le 16 septembre 2014, il y a peine quelques mois, j’écrivais l’édito du jour et je l’intitulais : « Construction, union, intégration, désintégration, dislocation, et explosion !

« L’euro est officiellement mort le jeudi 22 janvier 2015

… » J’y disais la chose suivante, et vous pourrez le relire en entier pour ceux qui le souhaitent car je vous indique le lien en bas de page. « Construction, union, intégration, désintégration, dislocation, et explosion… voilà quelles pourraient être les différentes étapes de la vie à la mort de l’Europe tant l’ensemble européen est désormais à la croisée des chemins, coincé entre plus d’intégration (ce qui est actuellement souhaité) et la tentation de la désintégration où chaque pays membre, en particulier de la zone euro, souhaiterait pouvoir retrouver quelques marges de manœuvres monétaires pour adoucir des politiques budgétaires qui se doivent, face aux tombereaux de dettes souveraines accumulées et à l’absence de croissance, de devenir restrictives… »

Quoi, t’es pas encore à l’eusko? Txetx Etcheverry Animateur de la Fondation Manu Robles-Arangiz en Pays Basque nord, impliqué dans différentes alternatives sociales et écologiques locales et dynamiques de construction nationale basque.

Quoi, t’es pas encore à l’eusko?

D'autres articles L’Eusko est devenu en à peine un an la première monnaie locale de l’Etat français et une des toutes premières d’Europe. Les impacts quantitatifs de ce nouvel instrument de développement local en Iparralde sont déjà appréciables et leur renforcement ne tient qu’à chacun d’entre nous. L'économiste Frédéric Lordon : "Il faut sortir de l'euro" Dans cet ouvrage, Frédéric Lordon avance plusieurs scénarii possibles de sortie de l’euro pour rompre avec « les politiques d’austérité. » Le verrou allemand Avec Patrick Cohen, il est d’abord revenu sur les origines de la vision très stricte de l’Allemagne quand au respect des principes des traités européens.

L'économiste Frédéric Lordon : "Il faut sortir de l'euro"

Une rigueur qui vient de la « grande déflation » des années 20 estime Frédéric Lordon. Les Allemands choisissent alors une politique d’austérité qui mènera les Nazis au pouvoir. Depuis, les Allemands considèrent selon Frédéric Lordon que « l’orthodoxie monétaire devait recevoir un caractère sacro-saint […] sur ces principes l’Allemagne ne transigera jamais ». C’est pour ces raisons que le verrou a été poussé par l’Allemagne estime Frédéric Lordon, les Allemands ne transigeront jamais à moyen terme et donc « tous les projets de reconstruction de l’Union monétaire européenne qui font l’impasse sur cette question sont nuls et non avenus. » La crise responsable de la dette.

En finir avec l'euro pour sauver l'Europe: quatre journalistes brisent le tabou. L'euro est cliniquement mort.

En finir avec l'euro pour sauver l'Europe: quatre journalistes brisent le tabou

Pour sauver l'Europe, il faut revenir aux monnaies nationales, réunies au sein d'une monnaie commune. C'est la thèse de Casser l'euro, ouvrage écrit par quatre journalistes. En savoir plus sur Les monnaies nationales seraient définies par rapport à l'euro, selon un taux de change fixe mais ajustable. La convertibilité interne (entre le franc et le mark) s'effectuerait au seul guichet de la BCE selon un taux fixe. Le livre évoque aussi "la vie après le monnaie unique". Ces arguments sont séduisants. Sortir de l’euro pour recouvrer notre souveraineté monétaire ?

Une dépréciation de l'euro ne profiterait pas à tous les pays membres. Le prix Nobel d'économie qui aimait l'euro et qui le voit maintenant en train de détruire l'Europe. Il avait décroché le prix Nobel d’économie en 2010 et était un fervent partisan de la monnaie unique.

Le prix Nobel d'économie qui aimait l'euro et qui le voit maintenant en train de détruire l'Europe

Aujourd’hui, Christopher Pissarides voit dans l’euro l’une des plus grandes menaces pour la cohésion de la construction européenne. Dans un discours prononcé le 12 décembre à la London School of Economics, le Professeur Christopher Pissarides, prix Nobel d’économie 2010, a pu présenter les « choix difficiles » qui attendent les européens. En un mot, soit démanteler l’euro soit accepter de le réformer en profondeur. Et pourtant, Pissarides a été un fervent défenseur de la monnaie unique. Comme le rappelle la London School of Economics : « Le Professeur Pissarides a été un supporter passionné des bénéfices de l’union monétaire européenne.

Pissarides déclare : « Les politiques poursuivies aujourd’hui pour sauver l’euro sont en train de coûter des emplois à l’Europe, elles créent une génération perdue. . « L’austérité fiscale est en train de détruire des emplois. Source : www.pewglobal.org.