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Emploi

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Mondialisation : Le travail, pourquoi.

Salaire

Pour le multimilliardaire Carlos Slim, il ne faudrait travailler que trois jours par semaine. Lorsque l'on aborde le sujet du travail, cet homme d'affaires mexicain sait de quoi il parle. A la tête de plusieurs sociétés, Carlos Slim n'est rien de moins que la deuxième plus grosse fortune du monde. C'est lors d'une conférence d'affaires au Paraguay qu'il a donné son avis sur le système de travail actuel en conseillant de travailler moins... mais plus longtemps. "Les gens vont devoir travailler davantage d'années, jusqu'à leurs 70 ou 75 ans. L'idéal serait de travailler 11 heures par jour, trois jours par semaine". Selon lui, l'objectif serait de générer une force de travail plus saine et plus productive, peut-on lire sur Le Figaro. Si cette idée a le mérite de proposer des solutions face au vieillissement de la population, pas sûr que tous les travailleurs soient prêts à chambouler à ce point leurs horaires de travail...

À MÉDITER – Passer à la semaine de quatre jours pour faire des économies. Creative commons / CC0 1.0 Réduire le stress lié au travail, réduire les dépenses de santé et réduire le chômage : pour réaliser ce que tout dirigeant devrait souhaiter, il suffit de passer à la semaine de quatre jours, explique John Ashton, expert britannique en santé publique, qui étudie notamment les effets du stress et de l'anxiété sur la société. Le président de la faculté de santé publique du Royaume-Uni (UK Faculty of Public Health), interrogé par le Guardian, estime que la semaine de cinq jours doit être supprimée afin de mettre un terme à la mauvaise distribution du travail, qui nuit actuellement à la santé des travailleurs et de ceux qui n'ont pas de travail : "Le problème est qu'une partie de la population travaille trop dur et l'autre n'a pas de travail", précise-t-il. Les Britanniques sont parmi les Européens qui travaillent le plus.

Au-delà de la Grande-Bretagne Phil Scoville / CC BY 2.0 La proposition de passer à la semaine de quatre jours de travail n'est pas nouvelle. Après les congés payés et les RTT, les vacances à volonté. Chez Evercontact, c’est tous les jours la fête du travail, potentiellement. La start-up française permet à ses salariés de prendre autant de jours off qu’ils le souhaitent... Partir en congé sans compter, en étant payé. Le principe fait rêver, même au pays des RTT. Philippe Laval, patron d’une start-up bleu-blanc-rouge,Evercontact Icône de liens externes , en a fait une réalité. Partant du constat qu’il prenait lui-même sept semaines de vacances par an environ, soit davantage que ce que prévoit la loi depuis 1981 et sans rien demander à personne, il a souhaité offrir la même liberté à ses dix salariés. « En droit français, les dirigeants d’entreprise ne comptent pas le temps qu’ils passent en vacances, contrairement aux cadres qui sont autant impliqués dans une start-up.

Alors le créateur de cette entreprise, qui propose des services de gestion des carnets d’adresse en ligne, s’est inspiré des petits Poucet californiens devenus des géants du Web : Twitter, Netflixe , Evernote et FullContact. Les entreprises ne créent pas l'emploi. Il faut avoir sérieusement forcé sur les boissons fermentées, et se trouver victime de leur propension à faire paraître toutes les routes sinueuses, pour voir, comme s’y emploie le commentariat quasi-unanime, un tournant néolibéral dans les annonces récentes de François Hollande (1). Sans porter trop hauts les standards de la sobriété, la vérité appelle plutôt une de ces formulations dont Jean-Pierre Raffarin nous avait enchantés en son temps : la route est droite et la pente est forte — mais très descendante (et les freins viennent de lâcher).

Entreprise, mon amour ? En effet, droit, c’est droit ! Et depuis l’origine. Evidemment, pour s’en apercevoir, il aurait fallu prêter un peu plus attention aux six premiers mois de la présidence Hollande, où tout a été posé pour cinq ans, et les actes et la logique des actes. Ce texte est la version longue de l’article paru dans Le Monde diplomatique de mars 2014. Et voilà énoncée la logique des actes. La prise d’otages du capital Le capital-enfant.