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Libye

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Plainte contre Amesys en Libye. Plainte contre Amesys en Libye. Amesys nettoie Facebook. Tiens, le Wall Street Journal ne lâche pas l’affaire Amesys… Bien entendu, la toile s’est remplie ces derniers jours de dépêches d’agences courtes et peu documentées, certaines (AFP) ne sachant même pas ce qu’est le DPI, mais dissertant sans complexes, mais on n’a pas encore vu dans la presse classique un dossier un peu charnu sur le DPI et sur l’affaire Amesys. Pas plus qu’on en verra sur l’affaire BlueCoat (quoi que ça….). Bref. Une information chassant l’autre, la cellule de crise chez Amesys peut sans doute commencer à se reposer. Il faut dire que leur seule action visible jusqu’ici à été de fermer le site et de remplacer les pages par une image « En construction ». Pas mal. De son côté, le Wall Street Journal ne lâche pas l’affaire, trop content d’avoir trouvé une entreprise française impliquée dans la chasse aux opposants.

Reflets se permet une fois de plus de rappeler que tous les jours, l’entreprise américaine BlueCoat aide la Syrie à poursuivre les opposants au régime. Voici le reportage du jour du WSJ : Le mode d’emploi du Big Brother libyen. La société française Amesys, qui a vendu des technologies de surveillance à la Libye de Kadhafi, essaie de minimiser les capacités de ses produits. Pourtant, les documents qu'OWNI a pu consulter montrent l'étendue du dispositif.

Mise en difficulté par les révélations successives de Reflets.info, d’OWNI, du Wall Street Journal et du Figaro, Amesys, l’entreprise française qui a vendu à la Libye du colonel Kadhafi son système EAGLE de surveillance d’Internet, a tenté de relativiser le scandale, dans un communiqué posté sur son site (miroir) : Le contrat concernait la mise à disposition d’un matériel d’analyse portant sur une fraction des connexions Internet existantes, soit quelques milliers. EAGLE serait ainsi susceptible de pouvoir agréger, de façon automatisée, les adresses emails, physiques, n° de téléphone, images des suspects, mais également d’effectuer des recherches automatisées par dates, heures, n° de téléphones, adresses email, mots-clefs, géolocalisations… Deep Packet Inspection : pourquoi le cas libyen nous dérange. La communication officielle d’Amesys, filiale de Bull et ayant vendu un système d’écoute global à la Libye, tranche assez sensiblement avec la prise de conscience chez certains de ses salariés.

Le marché date de 2007. A cette époque il faut bien se rendre compte que les relations diplomatiques entre la France et la Libye étaient au beau fixe. Kadhafi venait d’être reçu par Nicolas Sarkozy avec les honneurs de la république. De cette détente entre les deux pays est naturellement apparue des échanges commerciaux. Y compris sur l’armement. Pour ceux qui suivent un peu Reflets.info, cette vidéo, certes un peu hardcore mais assez prémonitoire, ne vous est peut-être pas inconnue.

Aller voir le site Pourquoi je vous parle de Qosmos au fait ? Mais revenons sur le produit qu’Amesys a vendu à la Libye. La solution vendue à Kadhafi est un équipement passif (il n’est par exemple pas capable de faire de l’usurpation de certificats SSL).