background preloader

Jeux Quantic Dream

Facebook Twitter

Test de Fahrenheit sur Playstation 2. Dans l'industrie du disque, on a pour habitude de considérer le deuxième album d'un artiste comme très révélateur de son talent. Soit il confirme le potentiel dévoilé dans le premier album, soit au contraire, il révèle le manque d'inspiration de son auteur. On pourrait appliquer cette façon de voir les choses aux jeux vidéo. Bien des années après The Nomad Soul, l'équipe de Quantic Dream revient avec Fahrenheit, un second jeu tout aussi ambitieux et original que son premier coup d'éclat. La question se pose alors : Fahrenheit confirme-t-il le talent du studio ? A priori, oui. Voici pourquoi. Des lumières brillent au loin. Lucas n'est pas maître de son corps. Fahrenheit n'appartient à aucun style de jeu en particulier. La mise en scène doit beaucoup à la série 24. L'autre grande ambition du jeu vidéo (et là, je parle du jeu vidéo en général) est de nous faire acteur d'une histoire.

Bouger le stick droit dans la direction voulue pour agir. Mais comment cela se passe-t-il ? Fahrenheit - PlayStation2. Rares sont les studios pouvant se permettre six ans d’attente entre chaque production, surtout en France. Résistant grâce à leur studio de motion capture utilisé par la télévision et le cinéma, les équipes de Quantic Dream se distinguent par une économie différente, mais aussi et surtout en ce qui nous concerne par une vision différente du jeu vidéo. Trouvant dans ce média des possibilités de création analogues au cinéma et lassé des grosses productions vidéo ludiques finalement peu innovantes, David Cage jette un pavé dans la marre avec un Fahrenheit résolument différent. Tueur malgré lui A moins de ne pas avoir suivi l’actualité ces deux derniers mois, le scénario de Fahrenheit reste une des rares choses que l’on connaît déjà sur ce titre avant de mettre la main dessus.

Débutant dans les toilettes d’un restaurant, vous êtes Lucas Kane, un homme apparemment comme les autres mais qui s’est malheureusement trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Schizophrénie aiguë. Test de Fahrenheit sur PlayStation 2. Test de Heavy Rain sur Playstation 3. Fils légitime de Fahrenheit, Heavy Rain mise, tout comme son paternel, sur une implication totale du joueur. Mettant en exergue l'immersion et l'émotion, David Cage multiplie les clins d'oeil à ses modèles cinématographiques en nous offrant un récit interactif non seulement basé sur un drame mais aussi les réactions de ses acteurs virtuels. Mais au-delà des promesses et des beaux discours, que vaut réellement ce titre autant dans la forme que dans le fond ? Voici donc un avis parmi tant d'autres n'ayant pour ambition que d'entrouvrir la porte d'une autre vision du jeu vidéo...

Plutôt que de s'affirmer comme un prolongement au cinéma ou au jeu vidéo, Heavy Rain mélange ces deux univers pour se poser tel un produit hybride. Le système ARI remplace les bonnes vieilles méthodes d'investigation mais attention à l'overdose d'infos. Les influences cinématographiques sont nombreuses à l'image de ce clin d'oeil à 2001 L'Odyssée de l'Espace. Logan, le 01 février 2010. Test Heavy Rain PS3 - PlayStation 3. Le soleil brille parfois sur ce port industriel du nord des Etats-Unis, mais vous ne le verrez guère. Pluvieux et poisseux, Heavy Rain déroule l’essentiel de son intrigue au cœur de l’automne, alors que des trombes d’eau s’abattent sur une ville dont on ne saura finalement pas grand-chose. Après la neige newyorkaise dans Fahrenheit, Quantic Dream poursuit ici ses associations entre aléas météorologiques et dérèglements comportementaux.

Dans ce coin d’Amérique touché de plein fouet par la crise, une cité où la misère s’est installée durablement, chaque dépression automnale est guettée avec inquiétude par la population et les autorités. Car dès que le ciel prévoit de crever, un garçon âgé d’une dizaine d’années est enlevé dans un lieu public. Quelques jours après le début du déluge, le gamin est retrouvé, généralement dans un terrain vague. Le corps ne porte jamais aucune trace de blessure, la mort est toujours due à une noyade, une noyade dans de l’eau de pluie. La mécanique du cœur. Test de Heavy Rain, Heavy Rain : The Origami Killer, HR, Heavy Rain - Kokoro no Kishimu Toki - sur PlayStation 3. Ethan Mars était un homme heureux. Marié, père de deux enfants, il menait grand-train dans une superbe villa aux courbes épurées, digne de ses talents d'architecte. Sa vie s'annonçait en somme aussi radieuse qu'ennuyeuse, jusqu'au jour où un tragique événement familial le plonge en pleine déprime et brise net ses espoirs de vie bien rangée.

De quasi-pleine, son existence devient en quelques mois atrocement vide : limite neurasthénique, il n'a plus goût à rien et monte chaque contrariété en épingle, résigné et fataliste ; c'est bien simple, on a presque envie de le baffer. L'arrivée en ville d'un serial killer, le tueur aux origamis, va pourtant forcer notre homme à reprendre sa vie en main. Les quatre fantastiques Les joueurs de Fahrenheit auront évidemment reconnu ce ressort dramatique, déjà exploité par Quantic Dream dans son précédent titre ; ce ne sera pas le seul.

En contrepartie, le jeu souffre pour le coup d'un démarrage particulièrement poussif. Pluie chaude Le choix dans la date.