background preloader

Liberte 2.0

Facebook Twitter

Regarde le capitalisme tomber à l'ère de la production Open Source. « Le logiciel libre, l’innovation partagée et la production collaborative menacent le capitalisme tel que nous le connaissons. » C’est ainsi que Michel Bauwens résume son propos dans les colonnes du site d’Aljazeera. Le menace vient du fait qu’à l’aide d’Internet nous créons beaucoup plus de valeur d’usage (qui répond à nos besoins) que de valeur d’échange (qui se monétise facilement[1] Menace pour les uns, opportunité et espoir pour les autres… La question à 100 milliards de dollars de Facebook : Le capitalisme survivra-t-il à « l’abondance de valeur » ?

The $100bn Facebook question: Will capitalism survive ‘value abundance’? Michel Bauwens - 29 février 2012 - Aljazeera (Traduction Framalang/Twitter/Fhimt.com : Lambda, vg, goofy, fcharton, btreguier, HgO, Martin, bu, pvincent, bousty, pvincent, deor, cdddm, C4lin, Lamessen et 2 anonymous) Le logiciel libre, l’innovation partagée et la production collaborative menacent le capitalisme tel que nous le connaissons. Ce débat n’est pas nouveau. Facebook et le « paradoxe de la vie privée » Scandale : un bug de Facebook rend publics les messages privés de (certains de) ses membres. La rumeur, lancée sur Facebook, relayée par MetroFrance, reprise par la quasi-totalité des médias, (mollement) démentie par Facebook, a généré un vent de panique sur les réseaux sociaux et dans les médias... au point que le gouvernement, via Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, vient de saisir la CNIL (MaJ : voir aussi l'interview que j'ai accordée à Arte sur ce vent de panique, et l'excellente synthèse de Michaël Szadkowski et Damien Leloup).

Facebook, de son côté, dément, avançant que « les messages sont de vieux posts du wall qui ont toujours été visibles sur les profils des utilisateurs [et que] il n'y a pas eu de bug ni de violation de la vie privée », laissant entendre que cette panique collective serait due au fait que "les internautes ont simplement oublié comment ils utilisaient le wall à l'époque". Petits espionnages entre amis Licenciés à cause de Facebook, ou dénoncés par leur "ami" ?

Pour en finir avec la « vie privée » sur Facebook. Le licenciement de ces trois salariés de la société Alten qui, s'étant épanchés sur Facebook, avaient été accusés d'"incitation à la rébellion" (ils avaient promis de "rendre la vie impossible" à leur hiérarchie) est, paradoxalement, une bonne nouvelle. Pourquoi ? Parce que, et je me tue à le répéter, dans mes articles (Droit à l'oubli : et la CNIL, c'est du poulet ?)

, à longueurs d'entretiens (voir le dernier, pour Ecrans.fr, le podcast de Libé) et, bien évidemment, dans le livre que j'ai consacré à ce sujet (La vie privée, un problème de vieux cons ?) , il n'y a pas de "vie privée" sur Facebook : sur un "réseau social", on mène une "vie sociale", voire une "vie publique". Comment peut-on espérer pouvoir mener une "vie privée" dès lors que l'on s'exprime devant des dizaines, et plus souvent encore des centaines, d'"amis" qui n'en ont souvent que le nom, et que l'on ne connaît généralement pas vraiment ?... Ecrans.fr, le podcast: spécial vie privée sur Internet. La vie privée, un problème de vieux cons ? Le livre. En résumé : La vie privée, un problème de « vieux cons » ? (le livre) peut donc être commandé sur Amazon, la Fnac, l'AppStore (pour iPhone & iPad), et dans toutes les bonnes librairies...

Depuis que j'ai écrit cet article intitulé La vie privée, un problème de vieux cons ? , en mars 2009, je ne compte plus le nombre de gens qui sont persuadés d'être des "vieux cons", alors que non : la vie privée, ce n'est pas un problème de "vieux cons", la preuve : jamais on en avait autant parlé que depuis que l'internet est arrivé. A contrario, depuis que j'ai aussi écrit Vie privée : le point de vue des “petits cons”, je ne compte plus le nombre de gens qui m'ont remercié d'avoir ainsi décrit ce que les internautes vivent et sont, au-delà des clichés dont ils sont affublés... mais qui n'ont pas forcément pour autant pris la mesure de la "société de surveillance" qui, pour le coup, attente gravement à nos libertés.

Et ça s'appelle donc bien évidemment La vie privée, un problème de « vieux cons » ? Petit manuel de contre-espionnage informatique. GPS, téléphones portables, logiciels espions: les outils de la surveillance se démocratisent. Conseils utiles pour s'en protéger. Autrefois réservés aux seuls services secrets, les outils et technologies de surveillance, GPS, téléphones et logiciels espions, se “démocratisent” au point que, suite à un reportage de M6, Petits espionnages en famille, montrant comment de plus en plus de gens espionneraient les téléphones portables et ordinateurs de leur futurs (ou ex-) femmes (ou maris), enfants, nounous, Le Parisien/Aujourd’hui en France faisait sa “une”, début 2010, sur la question ( Votre portable devient espion), tout en expliquant qu’espionner les téléphones portables était devenu “un jeu d’enfant” (à toutes fins utiles, en France, leur commercialisation, mais également leur simple détention, n’en est pas moins punie d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende).

Nombreux sont les médias à s’être penchés sur la question, de façon souvent quelque peu sensationnaliste. Bon voyage . . . Informatique et libertés 2.0. La loi, et les gens, n'ont de cesse de vouloir "protéger" les "données personnelles" : on n'a jamais autant parlé de la notion de "vie privée", et donc de la loi informatique et libertés, que depuis que l'internet a commencé à nous interconnecter.

Problème : aujourd'hui, la question n'est plus seulement de "protéger" nos données, mais aussi de les "projeter"... Alors que les débats sur la vie privée se focalisent généralement uniquement sur la seule "protection" des données personnelles, dans les faits, nous sommes surtout confrontés à un phénomène de "projection" de données personnelles... En introduction de son ouvrage intitulé "Informatique, libertés, identités", qui devait sortir en même temps que le mien, La vie privée, un problème de "vieux cons" ? (qui sortira, pour le coup, fin juin, chez le même éditeur, FYP Editions), Daniel Kaplan résume brillamment la portée, et le paradoxe, de la situation : "La valeur de la vie privée, c’est de nous permettre d’avoir une vie publique !

" Logiciel libre : une philosophie du don ? par David FOREST - Chronique e-Business. Qu’y a-t-il de commun entre un hacker de la côte Est des États-Unis féru de programmation et un Indien d’Amérique du temps jadis ? Peu de choses en apparence. Pourtant, à y regarder de plus près, avec l’œil de l’ethnologue, ces deux tribus partageraient un même culte du don.

Le succès grandissant des logiciels libres promus inlassablement depuis près de vingt ans par ses militants, et désormais bien au-delà, n’est plus à démontrer. Le succès de cette entreprise, appuyée sur la notion trompeuse du bénévolat, a encouragé l’idée selon laquelle les contributions des partisans du libre reposent sur une éthique, voire une « philosophie du don ». Lire l'intégralité de notre contribution à l'ouvrage Imaginaire(s) des technologies d'information et de communication.