Nathalie Kosciusko-Morizet : "Accompagnons l'ubérisation de l'économie plutôt que de la sanctionner !" L'avenir de la démocratie : émergence et déclin - L'avenir de la démocratie : émergence et déclin - Plateformes. Emmanuel Todd© RADIO FRANCE Emmanuel Todd est démographe de formation, politologue, historien, sociologue et essayiste.
Les systèmes familiaux jouent à ses yeux un rôle déterminant dans l'histoire et la constitution des idéologies religieuses et politiques. Il publie en 1976 son premier livre, « La chute finale », dans lequel il prédit la « décomposition de l’Union soviétique ». Il consacre à la situation politique et économique de la France de nombreux travaux, source d’un vif débat politique et économique. On lui doit la fameuse formule sur « la fracture sociale » reprise plus tard par Jacques Chirac. Il est l’auteur de nombreux essais dont « Le Destin des immigrés », (Le Seuil, 1994), « L'Illusion économique. Identités malheureuses. Octobre-Novembre 1989.
Un mur s'effondre, un mur s'élève. Petit, j'écoutais la nuit dans mon lit. Je me demandais si j'entendrais le missile nucléaire qui s'abattrait sur Paris, si je l'entendrais avant d'être soufflé. Un mur est tombé, un système aussi. Mais dans le même temps, un autre mur s'est dressé : c'est l'affaire du voile à Creil. C'est Claude Askolovitch qui relève cette concomitance. "La République ignore les religions, bien entendu. Le livre d'Askolovitch est intimiste, personnel. Enquêter, c'est chercher ce que l'on sait trouver. C'est aussi, donc, une question de regard. Il montre également "trois jeunes, trois musulmans qui nourrissent les pauvres tous les soirs que Dieu gèle. Il dégonfle nos indignations aussi, et d'autres baudruches.
Comme le souligne bien Askolovitch, et je le constate chaque jour le cœur serré sur Facebook, il y a toujours matière à nourrir la boîte à peur. "La bonne conscience nous est interdite, mais il y a des limites à la mauvaise conscience" On n'est pas couché - Alain Finkielkraut 26/10/13 #ONPC. L'homme d'action est-il celui qui ne reflechit pas ? Quand on parle d’un « homme d’action », on pense tout de suite à des films d’actions, à de la violence, du danger, des coups.
Ce qui frappe le regard, c’est d’abord sa force. Puis l’urgence des situations auxquelles il fait face : cette urgence exclut le doute. S’il est vrai que la réflexion consiste à s’interroger, donc à suspendre l’action, l’homme d’action ne peut pas réfléchir. Mais nous avons, d’un autre côté, l’idée que l’homme d’action est un individu qui est capable de dominer des situations difficiles. Or, si sa description comme individu doté de schèmes moteurs était valide, l’adaptation, et donc la réussite, de l’action serait inexplicable. I. On a tendance, quand on observe une action, à se laisser fasciner par les modalités de son déroulement et ses effets. B. Michel Serres : Laïcité et intégrisme religieux, militaire et économique.
Eglise. MPT.