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L’électorat UMP de plus en plus tenté d’aller voir ailleurs. Déboussolés. Déçus par Sarkozy. Tentés les uns par Borloo, les autres par Marine Le Pen, quand ce n’est pas par Dominique Strauss-Kahn, les électeurs de droite ont perdu leurs repères. La formule gagnante qui avait en 2007 ouvert à Nicolas Sarkozy les portes de l’Elysée ne fonctionne plus. Non seulement le chef de l’Etat est au plus bas en termes de popularité, mais, comme le montre notre sondage Viavoice pour Libération (1), il n’apparaît plus comme le leader incontesté de son camp. Devancé par son Premier ministre et son ministre des Affaires Etrangères, il est maintenant talonné par Jean-Louis Borloo. Et, comme le montre l’analyse effectuée par Viavoice à partir des deux dernières enquêtes (celle-ci et celle de mars, soit un échantillon de 2 022 personnes), l’électorat potentiel du FN commence à ressembler à celui de l’UMP. Sarkozy au plus basLe chef de l’Etat comptait sur la présidence du G20 pour «représidentialiser» son image.

Christophe FORCARI et François WENZ-DUMAS. Pr?sidentielle 2012: comment mieux encadrer la d?ferlante de sondages. Encore seize mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, mais les sondages font déjà polémique, notamment à gauche. Le député PS Jean-Christophe Cambadélis, proche de Dominique Strauss-Kahn, a ainsi dénoncé sur son blog le 20 janvier «l’overdose de sondages [...] plus ou moins surréalistes» venant «anesthésier la pensée», après une étude CSA installant son champion «invraisemblablement trop haut» (64% au second tour face à Nicolas Sarkozy).

Le 23, Ségolène Royal s’est elle étonnée que d’autres candidats que le président sortant, comme François Fillon, ne soient pas testés à droite en parallèle des primaires socialistes. Si les instituts sont déjà engagés dans la bataille de 2012 (témoin le récent mercato de leurs dirigeants ou la conclusion d’accords par Ipsos avec l’audiovisuel public ou CSA avec 20 minutes, RMC et BFM TV...), leurs détracteurs aussi. Publicité 300 sondages en 2007 La recette du chef «On ne fait pas la guerre aux sondeurs, résume Jean-Pierre Sueur. L'overdose de sondages. Chaque jour, un sondage plus ou moins surréaliste dans ses résultats vient anesthésier la pensée. Depuis l’opération Opinion Way, on sait qu’un habile sondeur peut créer les conditions de reprises des médias. On sait aussi qui est dans les instituts de sondages. Et on n’est pas obligé d’être totalement naïf. Dans la séquence ne pouvant pas installer Nicolas Sarkozy – Parti socialiste, car Nicolas Sarkozy est face à une bronca de l’opinion.

La sachant on banalise ce fait. Par un « tout le monde » bat Nicolas Sarkozy, cherchant à aiguiser les appétits, mais surtout les commentaires, il suffit ensuite d’organiser des duels improbables sur des panels discutables et on a le « buzz ». Qu’il nous soit permis de dire: DSK est invraisemblablement trop haut, c’est du pipeau ! Marine Le Pen pavoise, Copé relativise la portée du sondage du "Parisien"

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