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Society

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Consommation Collaborative. Consommez qu’ils disaient. La deuxième moitié du XXème siècle fut celle de la création d’un idéal collectif : le poussé de caddie, la communion du parking, la joie de la caisse enregistreuse. L’ère de l’hyperconsommation, consommer plus pour consommer plus, jeter plus pour consommer plus. Le germe du mal est né avec la fin du siècle, l’Internet s’est propagé dans le monde offrant aux champions de caddie un nouvel horizon, celui de la consommation collaborative. À la consommation de masse et centralisée basée sur la vente, le stockage inutile ou le jet aux ordures, la consommation collaborative répond par une forme et des principes différents : une économie de l’usage plutôt que de la possession, un réseau d’échange direct entre particuliers, basé sur le partage, la vente, le troc ou le don. Internet n’a rien inventé, il est le médium qui a permis à ces formes d’échange de se développer à grande échelle. le capital est la « réputationnel », la monnaie est sociale Tout Rennes collabore Régis Chatellier.

L’obsolescence programmée [Prêt à jeter, Arte] | Batou.FR. [by notphilatall - CC-BY-SA] Arte diffuse des documentaires souvent intéressants qui ont le mérite de respecter le temps de cerveau disponible des téléspectateurs. Je vous avais déjà parlé du documentaire sur La face cachée du pétrole, cette fois, je m'intéresserai à l'obsolescence programmée, concept phare de notre économie de croissance. L'obsolescence programmée limite la durée de vie de nos produits afin de nous obliger à les renouveler perpétuellement.

L'ampoule obsolète Ce documentaire retrace l'histoire de ce concept en prenant l'exemple de l'ampoule incandescente. Une ampoule dans une caserne de pompiers aux Etats-Unis brille depuis plus d'un siècle, comme des milliers d'ampoules à cette époque, conçues pour durer. La mort programmée des objets électroniques sont avec la publicité et le crédit, les moteurs de notre société de consommation. L'art de l'obsolescence Dans le documentaire, on suit un citoyen qui voit son imprimante ne plus fonctionner du jour au lendemain. “Prêt à jeter”: quand la nostalgie industrielle devient complotisme. Tentant d'exposer les fondements de l'obsolescence programmée, le documentaire Prêt à jeter ignore selon Econoclaste des principes industriels de base... et verse dans une parano malsaine.

Arte a récemment diffusé un documentaire intitulé « prêt à jeter », consacré à l’obsolescence programmée. Le documentaire a apparemment eu un grand succès public, et la critique l’a unanimement recommandé (Télérama-Le Monde-Le Figaro). Vous pouvez visionner le documentaire en vod en suivant ce lien, et pouvez (pour l’instant) le trouver sur youtube. Comme il m’avait été recommandé par diverses personnes, je l’ai visionné.

Ce documentaire est hélas d’une nullité intégrale. Parfois hilarant de bêtise, parfois nauséabond de complotisme, en tout cas, jamais informatif. La durabilité, une qualité désirable… mais pas toujours prioritaire (à l’époque de ma grand-mère bien entendu : sauf qu’à son époque, elle disait aussi que les produits de sa grand-mère étaient plus solides).

Ville 2.0

Generation Y. US. L'arrachement. Nous nous excluons du monde par notre immobilisme. Que se passe-t-il quand tout avance autour de soi et qu'on s'efforce de rester immobile? On finit par être arraché, désarticulé, emporté par le courant, éparpillé en lambeaux flottants. C'est ce qui menace aujourd'hui la France. Autour de nous, le monde change de plus en plus vite. Des jeunesses se libèrent de la peur. Des continents avancent à grands pas vers des richesses inattendues.

Et nous sommes de plus en plus immobiles. En conséquence, nous interprétons tout à l'aune de notre nombril. De même, nous faisons de notre modèle de gouvernement l'idéal auquel tous les autres doivent aspirer et nous interprétons la crise de l'Europe comme la traduction de la volonté des autres pays européens d'atteindre notre niveau de vie et de leur incapacité à répliquer nos institutions. Plus généralement, nous interprétons tous les mouvements du monde comme la volonté des autres de nous copier.

Jacques Attali Chronique également parue dans L'Express.

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